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Nath Visuals
57 abonnés
164 critiques
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3,5
Publiée le 27 octobre 2024
Même si on est pas au niveau de Phil Tipette ou de Pinocchio de Del Toro, Sauvages propose une stop motion vraiment dingue et je suis toujours admiratif de ce style d'animation. Un style qui demande une patience et une justesse incroyable. Sauvages parle de la déforestation en nous mettant du point de vue de populations locales. Mais pour un sujet aussi important que la déforestation, la stop motion m'empêche de bien rentrer dans le film. C'est un style qui fait vraiment très enfantin dans ce film même si on peut en faire ce qu'on veut de la stop motion comme dans Mad God là c'est totalement l'inverse. On se concentre peut être trop sur l'humain alors que l'on a que deux plans dans le film avec un arbre abattu, qui sont eux très fort visuellement. Le début du film commence super bien avec la maman singe sur un arbre qui se Par contre le film joue aussi sur la critique de la société ultra libéral et sur les riches qui contrôlent tout parce que "cette forêt vaut 30 millions de dollars". Et cette partie est vraiment bien vu en offrant une double lecture pour les adultes. C'est donc un film destiné à tous les âges, car le sujet concerne autant les adultes que les enfants, le style est davantage enfantin mais je trouve que son défaut est que la gravité du sujet principal ne peut pas être pleinement exploité et donc ne me touche pas énormément sans éléments marquants.
Bonjour tout le monde, Claude Barras signe un film d' animation en forme de fable écologique et tonique avec des petits personnages et des animaux en pâte à modeler, brillamment animés , qui nous font entrer dans les iniques pillarges capitalistes pour exploiter la fameuse huile de palme , sans égard aux animaux et aux civilisations autochtones ! Voici une très réussie œuvre cinématographique pour les enfants et les adultes évidemment ! Cordialement . Gérard Michel
Une magnifique ode à la forêt et ses habitants, humain et animaux. Un esthétique qui transmet toute sa vie et douceur. Mais surtout le douloureux et horrible rappel de notre impact sur celle-ci, indirectement.
Sauvages, bienveillant et pédagogique, explore, à hauteur d'enfants, la biodiversité et l’équilibre de notre écosystème. À travers le regard d’une jeune fille, il offre un parcours initiatique centrée sur la lutte contre la déforestation, et magnifie les gardiens de la nature.
Bien que parfois schématique et trop manichéen, cette approche rend accessible les problématiques accessibles. Si les personnages manquent parfois de profondeur émotionnelle, notamment dans toutes interactions, l’ensemble conserve une tendresse indéniable, sensibilisant les plus jeunes aux enjeux cruciaux.
La technique en stop-motion, minutieuse dans ses décors et texturée par une bande sonore, incarne avec justesse l’enracinement du propos dans le monde naturel.
N’est pas Avatar qui veut! Nous avons ici un film d’animation correct mais qui peut par trop de moments prendre les enfants pour des idiots à travers des blagues de pet ou des répliques qui donnent vraiment l’impression d’avoir été écrites par des gamins. Cette œuvre possède un titre assez bien trouvé car elle nous montre que les vrais sauvages ne sont pas forcément ceux qui le paraissent aux premiers abords mais trop de facilités d’histoire, trop peu de danger pour des enfants pourtant livrés à eux-mêmes dans une forêt et trop d’incohérences flagrantes pour moi. spoiler: Je pense notamment au fait que le personnage du cousin doit vivre chez son oncle alors que sa famille proche habite à côté ou bien que la protagoniste pleure quand elle quitte une forêt qu’elle ne voulait pas rejoindre la journée précédente . Une animation sympathique mais trop figée, seuls les êtres vivants et l’eau qui coule ont l’air d’être travaillés, ce n’est certainement pas un film dont je vais me rappeler pour ma part….
J’ai eu l’occasion de voir le film lors du festival d’Annecy. C’est un film très intéressant, réalisé entièrement en StopMotion. Il parle d’un sujet assez dur : l’écologie. Il tourne ce sujet sous le thème du rire, mais se transforme lorsque l’on rencontre une partie de la famille des personnages principaux. On dirait un rassemblement de petites histoires mise les unes à côté des autres. Il peut paraître long si l’on accroche pas. Mais n’en reste pas moins sympathique.
Claude Barras (réalisateur Suisse) nous avait transporté de bonheur avec son premier long métrage "Ma vie de Courgette". Quel plaisir de suivre les péripéties de ce petit orphelin qui va au sein d’un foyer pour enfants se construire une nouvelle vie entre moments difficiles et scènes cocasses. Emotions garanties pour jeune public comme pour adultes. Une thématique toujours d’actualité : gérer le vivre ensemble et surmonter la maltraitance.
"Sauvages" : avec ce nouveau long métrage, Claude Barras et son équipe utilisent toujours la technique stop motion, huit ans après "Ma vie de Courgette". Toujours avec cette envie de sensibiliser l’opinion sur un thème précis, Claude Barras nous emmène, cette fois, au cœur de la forêt de Bornéo où la déforestation, notamment sous pression du lobbying des producteurs d’huile de palme, créé un véritable désastre écologique !
Une fillette de 11 ans, Kéria, aux origines autochtones est orpheline de sa maman. Près de l’exploitation d’huile de palme où travaille son père, elle secourt un bébé Orang-Outang et décide de le ramener à la maison dans son sac d’écolière. L’arrivée de son cousin qui vit en famille dans la forêt mais rejoint la ville par nécessité de scolarisation, va changer le cours de l’histoire… Ce film qui évite bien des clichés sur la dichotomie peuplade autochtone d’un coté et monde moderne de l’autre prouve qu’un conte, aujourd’hui peut encore, alerter le monde sur des pratiques dévastatrices. Le choix de l’animation permet de toucher tous les publics des plus jeunes au plus vieux.
Allez-y seul ou en famille et vérifier bien la composition de vos produits. Est-il permis de croire qu’en éradiquant toute consommation de produits contenant de l’huile palme, une certaine exploitation forestière diminuerait ? Utopie ? Peut-être et en attendant : Merci Monsieur Barras d’avoir, vous aussi, tiré vous le signal d’alarme.