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    Le Cours de la vie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Cours de la vie" et de son tournage !

    Inspiré d'un essai

    Lorsqu'il était étudiant en cinéma, Frédéric Sojcher a suivi les cours de scénario de Jean-Paul Török. Il y a rencontré Alain Layrac, avec lequel il s'est lié d'amitié, avant de le perdre un peu de vue. Les deux hommes se sont retrouvés aux obsèques de Török. Sojcher a publié, à travers la collection qu'il dirige aux éditions Hémisphères, le livre d’Alain Layrac intitulé Atelier d’écriture - Cinquante conseils pour réussir son scénario sans rater sa vie. Bien que cet ouvrage soit un essai, Sojcher voulait l'adapter au cinéma : "Alain semblait sceptique : un essai ce n’est pas un film ! On a persévéré, en explorant l’idée que tout se passerait sur une journée de masterclass d’une scénariste dans une école de cinéma. Unité de lieu, unité de temps, unité d’action, on retrouvait la règle d’or de la dramaturgie classique ! Avec un ajout essentiel : une histoire d’amour unie parallèlement à la leçon de scénario."

    Le tournage

    Le Cours de la vie a été filmé à l'ENSAV, École nationale supérieure de l'audiovisuel, située à Toulouse. "Je souhaitais que le film se déroule hors de Paris : cette journée est une parenthèse dans la vie de Noémie, à la fois un déplacement physique et un retour vers son propre passé. De plus, je connaissais l’ENSAV, qui est pour moi la plus belle école de cinéma en France, installée dans un magnifique bâtiment clos datant du XIVème siècle, avec une cour intérieure extrêmement photogénique. J’y ai quelquefois donné des cours et je connaissais son directeur", explique le réalisateur.

    Miroir

    L'une des inspirations du personnage de Vincent, le directeur de l’école de cinéma, vient du réalisateur lui-même, qui dirige une formation de cinéma, le Master "scénario, réalisation, production", à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne : "La question de la transmission est au cœur du Cours de la vie, mais aussi de ma propre vie."

    L'implication d'Agnès Jaoui

    Pour le réalisateur, le choix d'Agnès Jaoui était une évidence, car elle est comédienne, réalisatrice, mais aussi scénariste. Elle a d'ailleurs relu le scénario et contribué à y ajouter des éléments, notamment l'engagement féministe, la question de la psychanalyse et l’autodérision. "Rien du scénario ne devait être en contradiction avec ce qu’elle est, ce qu’elle pense", souligne Frédéric Sojcher

    Juste avant le tournage, elle a donné une masterclass devant des étudiants de la Ciné-Fabrique, à Lyon et a demandé à être filmée, pour nourrir la préparation du film. "Enfin, je pense qu’on sent, dans la présence d’Agnès Jaoui, celle de Jean-Pierre Bacri, qui est mort au moment de ma rencontre avec elle. C’est notre fantôme, celui qui hante cette école, ce film", ajoute Sojcher.

    Filmer la masterclass

    Près de la moitié du film est occupée par la masterclass donnée par le personnage de Noémie. Un défi que Frédéric Sojcher était prêt à relever : "J’adore les films de « dispositifs verbaux », comme chez Éric Rohmer, Emmanuel Mouret, ou encore Jean Eustache dans Une sale histoire, cette sorte de cinématographie de la parole. Cela donne une grande présence et puissance aux acteurs. Et cela demande au cinéaste beaucoup d’imagination." Beaucoup de producteurs ont tenté de l'en dissuader. "J’étais convaincu qu’il y avait matière à cinéma, à partir d’une masterclass, à la condition de trouver une forme et c’est ce qui m’intéressait. Il fallait s’éloigner de la captation d’un cours." 

    Le décor de la salle a été partiellement reconstruit, afin de laisser suffisamment d'espace aux caméras pour filmer. La masterclass a été cadrée avec trois caméras, qui filmaient la salle, Noémie en gros plan et les étudiants. Ces trois caméras ont été montées en parallèle avec une quatrième caméra, celle des émotions. "Les échanges de regards, les échanges verbaux, les histoires racontées par Noémie, la présence des étudiants, tout cela prenait un relief singulier, que le montage, par ces incessants croisements, a pu rendre très sensible."

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