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Matthieu B.
12 abonnés
156 critiques
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2,5
Publiée le 23 novembre 2023
Film visionné au cinéma.
Ce n'est pas un mauvais film. Derrière la cause très noble de pallier à l'exclusion familiale par la réinsertion sociale se cache de belles qualités humaines, des douloureuses vérités et une force de groupe.
Le message se perd un peu sur le chemin avec des excès. Et nous tournons également rapidement en rond, tout en étant capable de deviner les scènes avant qu'elles ne se produisent.
Alors qu'il est condamné par la justice à faire des heures d'intérêt général, Alex découvre le fonctionnement d'une association qui accueille de jeunes adultes LGBT en réinsertion professionnelle. Ils apprennent à se reconstruire après avoir vécu des tragédies familiales et des rejets. Alex apprend à connaître ces jeunes et leur promet qu'ils vont pouvoir rester. En salle le 22 novembre.
spoiler: l'Arche de Noé est une chronique sociale comme il en sort toutes les semaines en salles. La thématique racontée est intéressante et mérite d'être partagée dans un but de sensibilisation. Néanmoins, il ne suffit pas de tenir un sujet militant pour faire un bon film. Ici, rien de bien original dans l'intrigue : un outsider bourré de clichés est imposé dans un environnement compliqué et finit par s'y attacher et vouloir rester. Déjà vu 100 fois si ce n'est 1000. J'ai aimé que les personnages soient bruts et dénués de beaux idéaux angéliques mais je ne suis pas convaincu par le film.
Inspiré de faits réels ce film mi-documentaire et mi-fiction est un vrai choc, sans concession et malgré un ton parfois un peu léger il adresse un vrai problème de société. Bravo aux associations ! Interprétation très juste et vibrante des acteurs principaux comme de tous les acteurs.
L'acceptation de l'autre, la différence, la tolérance. ...autant de belles valeurs traitées avec finesse et intelligence dans ce très beau et bon film. Une distribution fabuleuse, avec Valérie Lemercier en tète, sert avec talent cette émouvante comédie dramatique. Bravo
Le travail des bénévoles sur la reconstruction des jeunes LGBTQIA+ fracassé par la vie et surtout par des familles inhumaines est dépeint dans ce docu-fiction porté par une Valérie Lemercier un peu trop sévère quand on connaît les véritables personnes qui ont inspiré ce film. Le sponsoring par Leclerc et par buffalo grill est peut être un peu trop visible mais justement on voit la réalité de la dureté de leur jeune vie. J'ai trouvé dans cet arche de noé des faux airs de 120 battements par minute ... Finalement intégrer une association et donner de son temps pour les autres Construire et reconstruire ce qu'il y a de plus détruit en l'autre n'est elle pas la solution du bonheur ?
Un film très fin, en retenue, sans militantisme, juste une vraie histoire touchante bien écrite et filmée. Les comédiens sont top (Valérie Lemercier, Finnegan Oldfied et tous les autres). Franchement une très belle surprise.
Inspiré d’histoires réellement vécues, ce film décrit très bien cette structure associative d’accueil de jeunes LGBT en vue de leur réinsertion sociale. Le film est bien documenté sur le fonctionnement de ce type de structure. Le scénario inclut des cas ou des situations dramatiques et parfois quelques petites victoires aussi émouvantes y compris au sein de l’équipe dirigeante. Ce film est aussi dominé par la remarquable composition de Valérie LEMERCIER en dirigeante de cette association et de Finnegan OLDFIELD en bénévole malgrè lui. Le premier long métrage au cinéma de ce réalisateur scénariste est réussi.
Un film réaliste, humain et émouvant sur une association recueillant des jeunes LGBT mis à la rue. J'ai beaucoup apprécié le casting (avec en rôles principaux Valérie Lemercier et Finnegan Oldfield) mais aussi tous les interprètes de ces jeunes, en souffrance mais tentant de s'en sortir comme ils le peuvent. L'histoire est très touchante, parfois légère, parfois dure, mais toujours juste. Un beau moment de cinéma sur la tolérance.
Alex (Finnegan Oldfield) a été condamné à des heures de TIG dans l’association dirigée par Noëlle (Valérie Lemercier). Elle accueille des jeunes LGBT rejetés par leurs familles.
Des foyers de jeunes, laissés à eux-mêmes, qui se reconstruisent difficilement grâce à l’attention que leur portent leurs éducateurs et grâce à l’affection chahuteuse que leur prodiguent les autres pensionnaires, on en a vu treize à la douzaine : "Dalva", "La Mif", "Mon frère", "Conséquences", "La Tête haute", "States of Grace", "Fish Tank", "Dog Pound"… À tel point que leur description est devenue un genre cinématographique en soi.
"L’Arche de Noé", avec son titre, son affiche et son pitch tellement bien-pensants, a pris le risque d’explorer ce sillon déjà maintes fois labouré. D’ailleurs, sa maigre distribution en salles, la quasi-absence de publicité au moment de sa sortie et sa disparition, trois semaines à peine après le 22 novembre, démontrent à la fois que ses distributeurs n’ont pas cru à son succès et qu’il n’a pas su trouver son public. Espérons qu’il ait une seconde vie en VOD et à la télévision où je fais le pari qu’il sera souvent (re)diffusé.
Car "L’Arche de Noé" est une réussite totale. Il réussit à nous prendre par la main pour nous faire pénétrer dans les murs de cette association, nous en présenter les règles – notamment celle qui limite à six mois la durée maximale du séjour et oblige donc les locataires à élaborer et mettre en oeuvre un projet de réinsertion avant cette échéance – et les acteurs. Signe d’une mise en scène réussie et d’une direction impeccable : chaque rôle secondaire trouve sa place et a son identité attachante, Krystal et Princesse, les travestis en pleine transition, Elsa, qui tait derrière ses cheveux rouges un traumatisme enfoui, Melvin, gamin mutique dévoré par la honte de ses pulsions, Brian, énorme nounours rongé par ses démons….
Certes "L’Arche de Noé" ne contient guère de surprises. Il se conclut exactement de la façon dont on le pressentait dès la première scène. Mais il ne verse jamais dans le film à thèse dans lequel chacun des personnages et chacune des situations auraient comme unique fonction d’évoquer un aspect des difficultés rencontrées par ces jeunes. Il réussit à rendre vivants et profondément attachants des caractères qui n’auraient pu être que des caricatures ou des prétextes.