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FaRem
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3,5
Publiée le 28 février 2024
« Les gens qui vont mal, faut les occuper. » Avec son étonnant franc-parler, Noëlle gère son association pour jeunes LGBT à la rue comme s'il s'agissait d'une entreprise. Les jeunes arrivent et partent, c'est le deal, mais cela ne veut pas dire qu'elle n'y met pas de cœur. En mettant cette distance, elle se protège tout en faisant en sorte que ces jeunes prennent leur envol et ne restent pas bloqués par confort dans la structure. Lorsqu'il arrive sur place pour ses heures d'ITG, Alex croit être arrivé chez les fous. C'est cette folie, cette fraîcheur et cette exubérance qui rendent "L'arche de Noé" si vivant, drôle et touchant. Un film toujours plus d'actualité qui oscille parfaitement entre la comédie et le drame avec à la fois de beaux personnages que l'on prend plaisir à suivre et à voir évoluer dans un cadre stable proche d'une famille retrouvée, et des vérités plus difficiles à entendre. En somme, un bon et beau film porté par de super acteurs.
Voyou récidiviste, Alex débarque dans une association d'aide aux LGBT mis à la rue, pour des travaux d'intérêt généraux. D'abord paumé, il trouvera peu à peu un sens dans son quotidien. Le thème du film est salutaire. D'autant plus que personnellement, j'ai énormément de mal à concevoir que l'on puisse chasser un membre de sa famille uniquement sur base de son orientation sexuelle. "L'Arche de Noé" a ainsi le mérite de rappeler que cette forme d'intolérance existe, malheureusement de manière courante. Seulement je n'ai pas trouvé le film très adroit. Entre les personnages queers un peu caricaturaux (quelle introduction cacophonique !). Et le protagoniste antipathique, dont on perçoit mal les vraies intentions. Commet-il des erreurs pour se faire virer ? Sont-ce des maladresses vis-à-vis de jeunes auxquels il s'attache ? Est-il incompétent à ce point ? Ou fumiste ? Le jeu détaché de Finnegan Oldfield n'aidant pas. De même, le récit a du mal à se trouver un vrai fil rouge. Je suis peut-être un peu exigeant devant cette chronique, mais il faut dire que le coup de l'outsider qui débarque dans une association, on nous l'a déjà sorti, en mieux (au hasard, avec "Hors-Normes"). Toutefois, "L'Arche de Noé" demeure un drame correct, réalisé sobrement et avec conviction.
Mitigé, présenté comme une comédie , ca n'est pas vraiment le cas. De plus , certains personnages sont présentés comme des êtres difficilement intégrable a la société. Parfois caricatural mais malgré tous ces défauts , on suit quand meme avec attention le cheminement de ces personnages.
Un beau film sur l’histoire d’une association qui aide les LGBT rejetés par la société et la famille et l’implication de ceux qui travaillent dedans. Bravo pour l’humour et la justesse des acteurs qui sont tous plutôt très bons. Valérie Lemercier est géniale dans ce film. Sans être aussi touchant que « placés » quelques petits moments d’émotions quand même, un joli film pleins de promesses ! Quelques fois un peu trop catastrophe et le réalisateur en rajoute peut être un peu trop..
Un joli film plein d'émotions, loin d'être plombant malgré la situation désastreuse de ces jeunes. Heureusement que les dialogues arrivent à teinter quelques fou rires pour ne pas noircir le sujet et montrer une force positive du système associatif. Film Imparfait mais touchant et très fiers.
La vie d'une association qui accueillle les jeunes LGBT en difficultés. Un film proche du réel, presque documentaire avec ce qu'il faut d'invention. Sans misérabilisme ou donnage de leçon. A voir.
Film bouleversant sur ces jeunes LGBT qui se cherchent, doutent, désespèrent, film inspiré d'histoires vraies. L existence de ces structures d'accueil est certes bénéfique à leur insertion mais quid lorsqu'ils se retrouvent obligés d'être autonomes et de quitter le centre?
Très bon film avec des personnages touchants sur un sujet pas facile. Le réalisateur réussi à mener cette joyeuse bande à bon port avec en chef d'orchestre une Valérie Lemercier impériale !
En voilà un bien beau premier film qui a le mérite de nous toucher en plein cœur avec beaucoup d’émotion et de vérité. En prenant comme thème - que l’on sent en partie autobiographique et vécu - les associations qui prennent en charge les adolescents chassés de leur foyer par leurs parents parce qu’ils sont homosexuel(le)s, bisexuel(le)s ou transgenres, Bryan Marciano nous interpelle sur quelque chose de méconnu du grand public. Il nous cause donc d’un sujet délicat mais terriblement important et utile. Même si, au fil des ans, l’acceptation d’une sexualité autre est de plus en plus répandue, il n’en demeure pas moins que de nombreuses familles rejettent encore leur progéniture à ce sujet que ce soit à cause de la religion, par incompréhension ou tout simplement par homophobie. Mettre en lumière ce type de problème et faire connaître l’existence de ces structures et une bonne chose. Si un documentaire aurait peut-être eu davantage d’impact, Marciano nous livre néanmoins un petit film de fiction plein de cœur et qui se révèle grand dans ses intentions et probant dans son exécution.
Un peu comme bon nombre de films à vertu sociale qui prennent place dans des endroits dédiés, « L’Arche de Noë » compte beaucoup sur sa dynamique de groupe avec un personnage qui va servir de point de repère, en l’occurrence ici celui de Finnegan Oldfield. Les exemples sont nombreux dans le cinéma français : du récent carton « Un p’tit truc en plus » sur le handicap mental (en version comique) ou « Patients » et « Hors normes » sur le handicap physique (en version plus tragi-comique) en passant par le magnifique « Les Invisibles » sur les laissés pour compte ou encore toutes ces œuvres sur les enfants placés en centre par l’aide sociale comme la récente comédie « La Traversée » qui prenait place sur un bateau, les exemples sont légion. Certes, on a un peu ici affaire à un catalogue de personnalités destinées à embrasser le prisme de différentes orientations sexuelles. Tous n’ont pas le temps d’être véritablement approfondi mais c’est l’ensemble de ces personnages reliés par une détresse commune et l’énergie du désespoir qui intéresse Marciano. Quelques clichés, facilités et maladresses persistent mais n’entachent pas la belle sincérité d’une œuvre juste et qui fait penser à (toutes proportions gardées) « 120 battements par minute ».
On est heureux de voir Valérie Lemercier dans un rôle plus sérieux. On ne se rappelait pas de l’avoir vue dans ce registre de récente mémoire. Quant à Oldfield, il est ici impeccable, ce qui n’est pas toujours le cas. Quant à la brochette de seconds rôles qui incarnent les résidents de cette arche pour jeunes abandonnés en raison de leur préférences sexuelles, elle illumine l’écran. Ils nous touchent, nous parlent et nous émeuvent. On pense à Melvin et son destin tragique joué par Victor Mermaz, bouleversant, ou à ce jeune transgenre tentant de faire fi des insultes et faisant tout pour s’acheter une voiture. Mais « L’Arche de Noë » n'oublie pas les sourires et la légèreté, voire même quelques éclats de rire, notamment lors des scènes de groupe où la joie de vivre et quelques répliques bien balancées font leur travail. Enfin, le final aux envolées lyriques sublimes et qui remontent énormément une réalisation sage jusqu’ici, confirme Marciano comme un jeune cinéaste à suivre. Une jolie petite surprise pleine de cœur et qui fait réfléchir sans chantage émotionnel.
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Une leçon d'humanité et de solidarité, droit au cœur. Un plaidoyer pour la diversité jamais dans la caricature. Sans détour et sans filtre, aucune difficulté ni aucun drame ne sont épargnés.
J'ai adoré ce film, Valérie Lemercier nous partager une fois de plus son talent. Je regrette juste que certains clichés ont été accentués. Pour le reste je recommande à 1000% c'est un film qui se laisse regarder facilement mais qui en même temps fait réfléchir.
Quel plaisir de découvrir ce film en avant première à Lyon hier soir. Il mets en lumière la vie de nombreux jeunes jetés à la rue par leurs parents à cause de leur orientation séquelle et il rends un bel hommage à ces bénévoles qui font tout ce qu ils peuvent pour les aider avec les moyens qu'ils ont ..
Un big up à tous ces jeunes qui jouent leur rôle de façon tellement réaliste et sincère mais aussi à toutes les personnes du Refuge et de toutes les associations qui se battent zu quotidien pour ces jeunes... et ravi d avoir rencontré le réalisateur qui a porté ce projet de main de maître...
Film de propagande de la théorie du genre dont la paternité appartient à un pervers sociopathe et qui est contraire à toutes les connaissances de la biologie. Au lieu d'expliquer les choses simplement au regard de la réalité biologique, ici on vous endoctrine dans une théorie malsaine dont les victimes sont perdues entre les discours faussement protecteurs qui les entraînent dans la déchéance et la vérité qu'on leur cache. La théorie du genre ne relève d'aucune réalité, i faut résister à ces films de propagandes malsains.
Le thème choisi par Bryan Marciano pour son premier film est intéressant quand on connait la dure réalité de ces jeunes rejetés par leur famille en raison de leur sexualité. Le fait de raconter ces histoires individuelles tirées de faits réels était une bonne idée mais hélas le propos se délite et perd en puissance, car le réalisateur en focalisant sur trop de personnages dans une cacophonie générale au sein d'une famille hétéroclite recomposée par la force des choses, nuit à l'empathie du spectateur. Ce petit supplément d'âme comme dans le film " De toutes mes forces (2016) " avec Yolande Moreau où l'on suivait le parcours d'un jeune en particulier offrait une puissance émotionnelle plus tangible. Il n'en reste que pour un premier film, cela reste honorable, et le personnage de Valérie Lemercier est plutôt bien brossé. Un réalisateur à suivre...
Tel un docu-fiction, une immersion au sein du milieu associatif et de son engagement, de l'entraide, de l'accompagnement à la reinsertion avec ses limites aussi. Une démarche forcément louable car utile et qui met en exergue la violence du vécu de ces jeunes abandonnés juste pour leur différence. Entre triste réalisme, moments forts et d'espoir, un drame plutôt juste.