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FaRem
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3,0
Publiée le 28 novembre 2024
Mira, une étudiante modèle et studieuse, prend peu à peu ses distances avec l'image lisse et sérieuse que tout le monde a d'elle. Elle grandit, elle a des envies et sa rencontre avec Sri fait tout remonter à la surface. En ce sens, "Girls Will Be Girls" n'est pas forcément un film sur l'éveil sexuel, car tout est déjà là sauf qu'elle est obligée de cacher ses désirs en raison du cadre scolaire et familial strict dans lequel elle vit. C'est plus un film sur les premières fois, sur la manière dont des adolescents d'un milieu comme celui-ci abordent l'amour et la sexualité. Shuchi Talati capte avec authenticité ces différentes découvertes et expériences qui s'accompagnent de doutes et de maladresses. C'est très naturel, mais aussi osé pour l'Inde. J'ai trouvé ça un peu lent par moment tandis que la relation avec la mère est sous-exploitée même si on comprend le message, mais c'est un film charmant bien que trop classique qui est bien incarné par une convaincante Preeti Panigrahi.
Film indien d'une grande puissance, "Girls will be girls" nous plonge dans le quotidien d'une mère et de sa fille au sein d'une famille aisée. La jeune fille s'éprend d'un garçon, dans un lycée privé très strict où elle occupe un rôle d'autorité (devant notamment rappeler les demoiselles à leurs "obligations") tandis que la mère, femme au foyer, se questionne sur les choix qu'elle a opérés à l'âge de sa fille. L'écriture et la mise en scène sont d'une puissance dévastatrice, tout en ambiguïtés et en paraître, dans cette société où les femmes sont contrôlées et surveillées. D'une scène à l'autre, Suchi Talati parvient à filmer la sensualité, la tension ou encore le désarroi avec beaucoup de justesse et d'application. Malgré le contexte indien, le film parvient à trouver une forme d'universalité dans son message féministe. Un film brillant.
Un très beau film, une élève brillante au point d'être appelée a des responsabilités au sein de son établissement et cela pour la première fois pour une fille se trouve confrontée aux changements provoqués par cette nomination. Elle se trouve également confrontée aux changements liés a l'adolescence, premier amour, modification des rapports avec sa mère. Film qui se déroule au sein d'un établissement réservé aux élites locales et gérée en version britannique c'est a dire baigné de tradition.
Le tout est bien filmé, prenant et donne un très beau film a voir impérativement.
Film indien sensible sur une relation entre une mère, sa fille et un camarade de classe de cette dernière. Tout en nuance, délicatesse, et en même temps de vrais comportements en œuvre dans le film.
J'ai eu du mal à me faire une opinion sur ce film, il est assurément trop long, j'ai failli m'endormir plusieurs fois. Mais le personnge de la jeune fille est attachant avec sa volonté de tout faire bien que ce soit sa scolarité, son respect des règles de l'école ou ses premiers pas vers les relations sexuelles. spoiler: Le personnage du jeune homme manipulateur se découvre assez rapidement, je le croyais mëme envoyé par des copains pour piéger la jeune fille. Par contre le personnage de la mère cougar et manipulatrice est assez incroyable, j'espère qu'il existe peu de mère de ce genre.
Grosse déception. Après le formidable Santosh j attendais beaucoup de ce nouveau film indien. Hélas je me suis profondément ennuyé. Il ne se passe vraiment pas grand chose dans ce film. Difficile de s attacher à un personnage (à part peut être celui de la mére). J ai trouvé l image presque floue à certains endroits.
La cougar, la jeune fille modèle et le manipulateur Mira est une élève modèle d’un lycée indien élitiste, autoritaire voire militaire ; elle est nommée préfète. Dans une société ne faisant que très peu de place aux femmes ; c’est une victoire, pour preuve, c’est une première. Chargée de faire appliquer les règles strictes auprès de ses camarades, elle fait preuve de zèle : même auprès de ses amies. Un vrai petit soldat ; très bonne élève scolairement comme pour le reste. Elle va payer très cher ce comportement ; car l’adolescente va tomber amoureuse et elle aussi flirter et jouer avec les règles. A la maison, c’est sa mère qui incarne l’autorité. Le père absent, n’est là que pour l’assurance financière de la famille. Entre la mère et la fille se joue une rivalité qui va se cristalliser lorsque son petit copain débarque chez elle. La mère de Mira ; esseulée, va envahir l’espace intime du jeune couple, le cannibaliser, séduire le jeune homme devant sa fille, avoir des attitudes équivoques. Dans ce jeu à trois bandes, tout semble figé par la répétition incessante du malaise amoureux dont on ne sort jamais. L’enjeu dramatique est alors quasi nul ; les émotions difficiles à saisir ; une pirouette scénaristique permet enfin de sortir de l’ornière au travers de scènes de rapprochement mère fille vues mille fois ; caricatural. Et puis l’incohérence de comportement de ces trois-là est problématique dans la seconde partie du film. Ce film rend malgré tout bien compte de l’aspect corseté de la société indienne. Le conditionnement infligé aux filles et non aux garçons est dénoncé avec vigueur. Mira en est la victime jusqu’à son approche de sa première relation sexuelle ; abordée en première de la classe, laissant de côté le ressenti. On s’ennuie devant ce film taillé pour « Sundance » qui a les atours d’un film du monde sans en avoir l’âpreté et la véracité. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
C'est long, long, très long. Dommage, dommage, le film rate un de ses objectifs ( explorer la rivalité mère/fille concernant un garçon). Le sujet est survolé et au lieu de ça, on nous montre l'apprentissage de la sexualité par des adolescents ( sans intérêt ) On d découvre l'univers d'un internat aux confins de l'Himalaya et quel décalage avec notre univers.( ca devient une romance à l'eau de rose) Bon, ce n'est pas le film du siècle c'est sur. J'oublierai vite ce film.
spoiler: Mira est une jeune fille modèle. Préfète en cheffe dans un institut indien prestigieux, elle est sur la voie de la réussite. L'arrivée dans sa vie de Sri, un beau jeune homme mature pour son âge, la mène sur le chemin de la découverte de son corps et de sa sexualité. Toutefois, le stratagème de Mira et Sri de se retrouver chez elle se retourne contre elle lorsque sa mère semble prendre sa place. En salle le 21 août.
spoiler: "Girls will be girls" nous parle de la relation entre une mère et sa fille dans un milieu très aisé en Inde. À travers une histoire assez banale finalement, ce petit bijou use d'une subtilité rare pour mettre en relief la manière insidieuse par laquelle le patriarcat met en compétition les femmes entre elles jusque dans la sphère familiale. Entravée dans sa découverte sexuelle par une société qui met le comportement sexuel des hommes sur la responsabilité des femmes à se vêtir, Mira se retourne contre sa mère qu'elle accuse intérieurement de séduire son copain, lui-même conscient de son acte et sans scrupule pour arriver à ses fins. Un must de la rentrée.
Film très esthétique (de beaux plans, de belles couleurs) mais assez ambigu dans son contenu. L'évolution de la relation des ados est assez mécanique, le rôle de la mère très ambigu dans une Inde assez rigoureuse et prude. On sent la tension monter mais il ne se passe pas grand chose.
Mira a seize ans. Elle est l’élève modèle d’un pensionnat situé dans l’Uttarakhand, sur les contreforts himalayens. Elle vient même d’en être élue « préfète », une première dans ce lycée mixte. Y règne une discipline de fer qu’elle a désormais la charge de faire respecter en lien avec la proviseure. Toute relation inappropriée entre garçons et filles est prohibée ; mais cela n’empêche pas Mira de flirter avec Srinavas, un séduisant lycéen fraîchement débarqué de Hong Kong. La mère de Mira ne voit pas d’un bon oeil cette relation.
On pouvait craindre que le premier film de la réalisatrice Shuchi Talati manque d’originalité. Son thème est rebattu : le coming-of-age, en bon français la sortie de l’adolescence, les premières amours, l’éveil à la sexualité… Mais "Girls Will Be Girls" réussit à faire du neuf avec du vieux.
La raison en est d’abord son cadre : ce pensionnat indien dont on voit plus souvent les cours de récréation et les espaces de circulation que les salles de classe (il n’y a quasiment pas de professeurs dans ce lycée et on n’y voit guère qu’une scène ou deux en classe !).
La raison en est aussi la délicatesse et la bienveillance – deux qualités à la mode – avec lesquelles sont filmés les deux adolescents. Leur innocence, leurs troubles, leurs audaces sont particulièrement touchants.
La raison enfin et surtout en est l’inhabituel trio autour duquel s’organise le film : Mira, son copain Sri et sa mère Anila. Signalons que la bande-annonce – dont je me plains régulièrement qu’elles divulgâchent le miel des films – est ici remarquable d’ambiguïté. En la regardant, on pressent que quelque chose se noue entre la mère, très jeune et peut-être malheureuse dans son couple, et ce séduisant jeune homme, sans en être tout à fait certain : si Anila flirte avec Sri, est-ce pour protéger sa fille en lui montrant que son boyfriend est volage ? ou est-ce pour se prouver qu’elle est encore séduisante ?
L’intrigue aurait pu se limiter à ce trio. Elle ressent le besoin d’ajouter un autre fil narratif en évoquant le sexisme des lycéens. Ce fil renvoie certes à la situation indienne et aux violences sexistes qui y sont fréquentes. Le sujet est grave. Mais il alourdit inutilement l’intrigue qui aurait pu en faire l’économie.
Pas facile de protéger son enfant malgré lui. Une jeune fille, respectée par ses camarades pour son sérieux et ses résultats, décide subitement de vivre sa sexualité envers et contre tout. Malgré la vigilance de sa mère qui tente tout pour éviter l'inévitable , elle entame sa descente aux enfers sans vraiment en comprendre toutes les conséquences sociétales, personnelles.