Mon compte
    Girls Will Be Girls
    Note moyenne
    3,7
    253 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Girls Will Be Girls ?

    29 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    10 critiques
    3
    12 critiques
    2
    5 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2024
    Ce premier long-métrage de la réalisatrice Shuchi Talati n'est pas mal mais sans plus. Nous suivons ici l'histoire d'une adolescente qui devient la proviseure de son école (sorte de déléguée ++ dans une école élitiste) mais qui est très vite déstabilisée par un autre élève dont elle tombe amoureuse. En parallèle de cela, elle vit une relation compliquée avec sa mère. Alors c'est un sujet très intéressant car c'est un teen movie moderne même s'il se passe dans les années 90 et qui est avant tout à prendre dans son contexte, c'est-à-dire dans un internat situé dans l'Himalaya aux règles très conservatrices et surtout là où l'égalité homme/femme n'existe pas vraiment. Nous sommes donc avant tout devant un film féministe mais pas au discours lourd, c'est-à-dire que le féminisme n'est pas simplement agité sous les yeux du spectateur, il passe encore une fois par le contexte mais également par les situations profondément injustes que vit l'héroïne. Elle fait en effet partie d'une institution où les hommes passent avant les femmes, où les femmes doivent avoir un comportement irréprochable tandis que les hommes peuvent faire à peu près tout ce qu'ils veulent sans craindre de répercussions. Et cela vaut également dans les rapports qu'entretient l'adolescente avec son nouveau copain ; ce dernier ayant déjà eu des aventures sexuelles et amoureuses assumées tandis qu'elle ne peut pas se le permettre. C'est d'ailleurs là que la relation avec la mère rejoint le cœur de l'intrigue et n'est plus en parallèle avec cette dernière puisque le garçon vient passer une bonne partie de l'été chez l'adolescente et sa mère. L'héroïne est alors surveillée, constamment bridée par sa mère tandis que le garçon a le droit de tout. On a d'ailleurs une mise en place progressive d'une relation assez étrange, voire même quelques fois dérangeante entre la mère et le garçon, ce qui ajoute un élément de plus à l'intrigue sans pour autant donner l'impression de partir dans tous les sens. Mais alors pourquoi ce film n'est pas complètement réussi ? Eh bien, de mon point de vue bien-sûr, le tout reste très plan-plan. La mise en scène par exemple, bien qu'elle soit réussie, reste très scolaire. De même que le rythme qui est finalement assez lent, faisant quelques-fois décrocher le spectateur. Puis le problème avec ce genre de film, ce que nous avons des scènes assez longues qui se la jouent film d'auteur mais qui n'apportent pas grand-chose à l'ensemble, ce qui est bien dommage ! Malgré ses défauts, "Girls Will Be Girls" est un film au propos intéressant mené par un très bon casting.
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2024
    A la fin des années 90, le lycée d’élite du nord de l’Inde dans lequel" Girls will be girls" nous introduit continuait d’observer des règles très proches de celles des établissement anglais similaires, comme celle, par exemple, de procéder à la désignation d’un « head prefect », chargé pour une année scolaire d’un rôle de tampon entre ses condisciples et le corps enseignant dans son ensemble. Cette année là, pour la première fois, c’est une fille qui est désignée : Mira, élève de terminale, une élève brillante habituée à recevoir les meilleures notes de sa classe. Sa première tâche : procéder à la lecture du serment que l’ensemble des élèves doit reprendre avec elle. Dans ce lycée, on ne rigole pas avec la discipline et, concernant les rapports entre les garçons et les filles, si les garçons semblent ne recevoir aucune directive précise, il n’en est pas de même pour les filles à qui on explique plutôt deux fois qu’une qu’elles doivent se méfier des garçons avec qui les échanges doivent être réduits au strict minimum. Quant aux jupes, elles doivent impérativement descendre jusqu’aux genoux et les chaussettes doivent être bien remontées ! La suite de cette critique sur https://www.critique-film.fr/critique-girls-will-be-girls/
    Ufuk K
    Ufuk K

    513 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2024
    "Girls Will Be Girls" récompensé cette année au festival du film Sundance (prix du public) est un drame romantique indien qui se regarde. En effet la réalisatrice Shuchi Talati livre aux spectateurs un long-métrage prometteur mais imparfait, j'aurais aimé que l'histoire soit plus explicite concernant la rivalité entre une mère et sa fille qui aiment le même garçon, de plus le film n'échappe malheureusement pas aux stéréotypes et longueurs néanmoins la réalisatrice décrit bien la société indienne très conservatrice et patriciale, Shuchi Talat signant un récit quasiment documentaire sur l'apprentissage de la sexualité par une jeune indienne.
    traversay1
    traversay1

    3 538 abonnés 4 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2024
    Santosh, Girls will be Girls et, bientôt, All we imagine as Light : ce n'est plus un été indien mais de nouveaux regards, dans un cinéma plein de nuances et de sensibilité, bien éloigné des sucreries bollywoodiennes. Ce sont des réalisatrices qui sont aux commandes, ce qui crée une différence appréciable,sur le fond et la forme, avec des thématiques, certes féministes, mais qui ne se contentent pas des aspects sociaux, en incluant une dose de romanesque, qui jamais ne flirte avec la mièvrerie. C'est le cas de Girls will be Girls, récit d'apprentissage, d'une grande douceur apparente mais aux contours contondants et qui va plutôt loin dans la découverte de l'intime féminin, au creux du désir et à l'encontre des tabous imposés par la société. Tout en subtilité et en ambiguïtés, y compris pour ses personnages principaux et notamment ceux de la mère et de la fille, peut-être rivales et en tous cas chacune en questionnement quant aux limites de leur émancipation. La durée de 2 heures ne semble pas excessive pour décrire les us et contraintes d'un pensionnat d'élite, quelque part sur les contreforts himalayens,dans un rythme langoureux, avec la possibilité d'un drame à venir, extérieur ou intérieur, qui se produira, ou pas.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    65 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2024
    Il est de ces films qui parviennent à toucher cet état de grâce où intelligence et émotion s'alimentent en permanence, où le cérébral et le sensoriel s'entrelacent à la perfection... où chaque plan est un enchantement pour les yeux, où le moindre son est du miel pour les oreilles, où chaque cadrage est une intention de mise en scène claire, sans être sur signifiant, où les émotions surgissent avec subtilité, grâce à des performances d'acteurs qui n'en font jamais trop...

    C'est le cas de Girls will be girls qui, après le Grand Prix obtenu par All we imagine as light, au dernier Festival de Cannes, confirme la très bonne forme et l'excellent niveau du cinéma indien actuel.

    Le sujet du film, ambitieux, est un autre point fort. En croisant une thématique universelle (les difficultés d'une émancipation féminine dans une société conservatrice) à un sujet plus intime et audacieux (une jeune fille et sa mère qui s'éprennent du même jeune homme), la cinéaste indienne nous plonge dans un récit passionnant.

    Ce récit d'apprentissage met en scène des personnages écrits avec beaucoup de modernité : une jeune fille à la personnalité forte, qui prend à bras le corps la découverte de sa sexualité, une mère qui refuse de s'oublier en tant que femme, un jeune homme d'apparence candide, aux intentions pas aussi claires qu'elles en ont l'air. Les trois acteurs sont épatants.

    Certains reprocheront au film quelques longueurs et une forme trop classique et prévisible de "film de festival", d'autres seront impressionnés par la rigueur de la mise en scène (qui m'a parfois rappelé celle des Herbes Sèches, sorti l'an passé) et l'acuité du regard de la réalisatrice. J'appartiens définitivement à cette seconde catégorie !

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Frédéric Ansart de Lessan
    Frédéric Ansart de Lessan

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2024
    Vu au Festival Nouvelles Vagues, film très fin et délicat sur l'émancipation, l'éveil du désir, la relations mère-fille. A voir absolument.
    Pascal
    Pascal

    157 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2024
    Venu d'Inde, cette histoire de première aventure amoureuse entre deux jeunes lycéens de dernière année, me paraît manquer sa cible.

    Si l'on peut reconnaître à la réalisatrice un certain savoir-faire au plan formel ( inventivité des plans, cadrage notamment), le film souffre malheureusement d'un scénario qui manque trop de rigueur.

    Les trois personnages principaux ( les deux jeunes et la mère) finissent par présenter une esquisse d'eux-mêmes assez antipathique.
    Le film montre une société corsetée par son autoritarisme fermé, au point que l'amour véritable ne trouve pas sa place.

    Difficile de s'intéresser longtemps à cette histoire "d'amour "glacée, distante et ratée. A y regarder de près ( les gens sont ce qu'ils font) le jeune homme s'avère vaguement manipulateur, la mère a un comportement ambigu, inapproprié et sa fille est une excellente élève qui cache derrière sa rigidité de surface, une incohérence de comportement problématique.

    L'aspect le plus dérangeant (selon moi) de cette exposition de caractères mais aussi sociétale, c'est qu'on a le sentiment que la réalisatrice nous cache son propre point de vue. Le titre du film n'aide pas beaucoup et me semble pas non plus très éclairant sur ce qu'il nous montre.

    Ces circonvolutions problématiques sur un tel sujet, sont ( de mon point de vue ) une erreur.
    Jeanlucchichery
    Jeanlucchichery

    18 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    C'est long, long, très long.
    Dommage, dommage, le film rate un de ses objectifs ( explorer la rivalité mère/fille concernant un garçon).
    Le sujet est survolé et au lieu de ça, on nous montre l'apprentissage de la sexualité par des adolescents ( sans intérêt )
    On d découvre l'univers d'un internat aux confins de l'Himalaya et quel décalage avec notre univers.( ca devient une romance à l'eau de rose)
    Bon, ce n'est pas le film du siècle c'est sur.
    J'oublierai vite ce film.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    138 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    spoiler: Mira est une jeune fille modèle. Préfète en cheffe dans un institut indien prestigieux, elle est sur la voie de la réussite. L'arrivée dans sa vie de Sri, un beau jeune homme mature pour son âge, la mène sur le chemin de la découverte de son corps et de sa sexualité. Toutefois, le stratagème de Mira et Sri de se retrouver chez elle se retourne contre elle lorsque sa mère semble prendre sa place. En salle le 21 août.


    spoiler: "Girls will be girls" nous parle de la relation entre une mère et sa fille dans un milieu très aisé en Inde. À travers une histoire assez banale finalement, ce petit bijou use d'une subtilité rare pour mettre en relief la manière insidieuse par laquelle le patriarcat met en compétition les femmes entre elles jusque dans la sphère familiale. Entravée dans sa découverte sexuelle par une société qui met le comportement sexuel des hommes sur la responsabilité des femmes à se vêtir, Mira se retourne contre sa mère qu'elle accuse intérieurement de séduire son copain, lui-même conscient de son acte et sans scrupule pour arriver à ses fins. Un must de la rentrée.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2024
    La cougar, la jeune fille modèle et le manipulateur
    Mira est une élève modèle d’un lycée indien élitiste, autoritaire voire militaire ; elle est nommée préfète. Dans une société ne faisant que très peu de place aux femmes ; c’est une victoire, pour preuve, c’est une première. Chargée de faire appliquer les règles strictes auprès de ses camarades, elle fait preuve de zèle : même auprès de ses amies. Un vrai petit soldat ; très bonne élève scolairement comme pour le reste. Elle va payer très cher ce comportement ; car l’adolescente va tomber amoureuse et elle aussi flirter et jouer avec les règles. A la maison, c’est sa mère qui incarne l’autorité. Le père absent, n’est là que pour l’assurance financière de la famille. Entre la mère et la fille se joue une rivalité qui va se cristalliser lorsque son petit copain débarque chez elle. La mère de Mira ; esseulée, va envahir l’espace intime du jeune couple, le cannibaliser, séduire le jeune homme devant sa fille, avoir des attitudes équivoques. Dans ce jeu à trois bandes, tout semble figé par la répétition incessante du malaise amoureux dont on ne sort jamais. L’enjeu dramatique est alors quasi nul ; les émotions difficiles à saisir ; une pirouette scénaristique permet enfin de sortir de l’ornière au travers de scènes de rapprochement mère fille vues mille fois ; caricatural. Et puis l’incohérence de comportement de ces trois-là est problématique dans la seconde partie du film.
    Ce film rend malgré tout bien compte de l’aspect corseté de la société indienne. Le conditionnement infligé aux filles et non aux garçons est dénoncé avec vigueur. Mira en est la victime jusqu’à son approche de sa première relation sexuelle ; abordée en première de la classe, laissant de côté le ressenti.
    On s’ennuie devant ce film taillé pour « Sundance » qui a les atours d’un film du monde sans en avoir l’âpreté et la véracité.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    capirex
    capirex

    91 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2024
    Très intéressant film bénéficiant d'une mise en scène originale de la réalisatrice Shuchi Talati qui a puisé dans ses propres souvenirs d’adolescente pour aboutir à un très joli Long-Métrage où une ado et sa mère sont attirées par le même garçon . Comme cela se déroule en Inde ces dernières défient la Tradition d'une Société Conservatrice !
    Corinne76100
    Corinne76100

    43 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2024
    Film très esthétique (de beaux plans, de belles couleurs) mais assez ambigu dans son contenu. L'évolution de la relation des ados est assez mécanique, le rôle de la mère très ambigu dans une Inde assez rigoureuse et prude. On sent la tension monter mais il ne se passe pas grand chose.
    Eda Nur
    Eda Nur

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 août 2024
    Le film est assez décevant. Les longueurs se multiplient, le tout est assez fade et glacé. Les personnages sont peu creusés et trop caricaturaux. Un film de plus où les personnages féminins ne parlent que des hommes. Sans intérêt.
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2024
    Mira a seize ans. Elle est l’élève modèle d’un pensionnat situé dans l’Uttarakhand, sur les contreforts himalayens. Elle vient même d’en être élue « préfète », une première dans ce lycée mixte. Y règne une discipline de fer qu’elle a désormais la charge de faire respecter en lien avec la proviseure. Toute relation inappropriée entre garçons et filles est prohibée ; mais cela n’empêche pas Mira de flirter avec Srinavas, un séduisant lycéen fraîchement débarqué de Hong Kong. La mère de Mira ne voit pas d’un bon oeil cette relation.

    On pouvait craindre que le premier film de la réalisatrice Shuchi Talati manque d’originalité. Son thème est rebattu : le coming-of-age, en bon français la sortie de l’adolescence, les premières amours, l’éveil à la sexualité…
    Mais "Girls Will Be Girls" réussit à faire du neuf avec du vieux.

    La raison en est d’abord son cadre : ce pensionnat indien dont on voit plus souvent les cours de récréation et les espaces de circulation que les salles de classe (il n’y a quasiment pas de professeurs dans ce lycée et on n’y voit guère qu’une scène ou deux en classe !).

    La raison en est aussi la délicatesse et la bienveillance – deux qualités à la mode – avec lesquelles sont filmés les deux adolescents. Leur innocence, leurs troubles, leurs audaces sont particulièrement touchants.

    La raison enfin et surtout en est l’inhabituel trio autour duquel s’organise le film : Mira, son copain Sri et sa mère Anila. Signalons que la bande-annonce – dont je me plains régulièrement qu’elles divulgâchent le miel des films – est ici remarquable d’ambiguïté. En la regardant, on pressent que quelque chose se noue entre la mère, très jeune et peut-être malheureuse dans son couple, et ce séduisant jeune homme, sans en être tout à fait certain : si Anila flirte avec Sri, est-ce pour protéger sa fille en lui montrant que son boyfriend est volage ? ou est-ce pour se prouver qu’elle est encore séduisante ?

    L’intrigue aurait pu se limiter à ce trio. Elle ressent le besoin d’ajouter un autre fil narratif en évoquant le sexisme des lycéens. Ce fil renvoie certes à la situation indienne et aux violences sexistes qui y sont fréquentes. Le sujet est grave. Mais il alourdit inutilement l’intrigue qui aurait pu en faire l’économie.
    Joce2012
    Joce2012

    202 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2024
    Très beau film Indien très subtil sur les sentiments et le manque d'amour qu'il soit filial ou autre ressenti sur tous les continents, film d'une grande finesse
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top