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PLR
466 abonnés
1 559 critiques
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2,5
Publiée le 16 janvier 2024
Ce film est répertorié drame mais on est limite dans le genre thriller. La particularité de la mise en scène c’est que le spectateur est longuement tenu dans l’ignorance du sujet. Le silence vaut aussi pour lui. Jusqu’à ce que peu à peu, très lentement, le fond se dévoile. Bon, si vous voulez prendre un petit temps d’avance pour ne pas prendre le risque de ne pas trouver vos repères dans ce style narratif, vous irez lire les deux lignes (deux lignes seulement) du synopsis qui vous mettront sur la voie de ce silence. Les quelques éléments du drame familial soulevé resteront toutefois très elliptiques. C’est manifestement un choix scénaristique.
Vu ce dimanche au cinéma et très très déçu ! Pourquoi filmer pendant des longueurs interminables des acteurs de si près qu'on en voit leur point noir ? Pourquoi filmer de dos des personnages en train de conduire et cela, pendant également des temps interminables ? Pourquoi une fin qui en fait n'en est pas une ? Dans la salle le peu qu'on était s'endormait... C'est la première fois au cinéma que j'ai eu envie de quitter la salle avant la fin du film. Je ne l'ai pas fait et l'ai regretté... Pour résumer c'est lent, c'est sombre, c'est mou, c'est mal filmé, c'est mal cadré, etc... A part le jeu des acteurs essayant de sortir la tête de l'eau dans ce naufrage, ce film est un navet.
Quel ennui mortel ce film , dommage que 2 bons acteurs soient sous utilisés, le tout dans une obscurité, des scènes inutiles , en voiture, en boîte de nuit un manque de scénario probant complet , 3 personnes ont quitté la salle de ciné Une déception totale
Malgré une interprétation remarquable de Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos, le scénario m'a semblé manquer de "consistance". Les prises de vue sont longues, répétitives, les échanges un peu creux. Un peu déçue...
En dépit de quelques longueurs (combien y a-t-il de plans où l'on filme le conducteur ou la conductrice d'une voiture en marche, caméra braquée sur son visage, extérieur défilant dans le flou? c'est un peu lassant !),le film a un grand mérite : il ne prend pas le spectateur pour un imbécile et il l'oblige à être attentif aux séquences et aux mots employés. Après le retour en arrière qui s'opére au bout de quelques minutes, la construction filmique est sophistiquée : en alternance, vie d'un couple avec un enfant adopté, vie professionnelle d'un avocat célèbre, conseil de la partie civile dans un procès compliqué, histoire familiale derrière laquelle on devine quelque chose de trouble et de non-dit. Pendant les trente-cinq premières minutes, on peine à comprendre les enjeux; mais quand on prête bien attention aux dialogues et au contenu des séquences, tout se met en place progressivement et les soixante-cinq minutes suivantes sont passionnantes. Ajoutons à cela qu'Emmanuelle Devos est absolument remarquable, le jeune Matthieu également; Auteuil incarne un personnage assez odieux, ce qui le rend difficilement accessible. En tout cas, un film francophone qui tranche sur les navets prétentieux trop fréquents.
Bof ! Bof ! La mayonnaise ne prend pas... Beaucoup trop de gros plans en voiture, flou au loin, récurants. Les acteurs tiennent pourtant le film à bout de bras par la qualité du jeu en longueurs interminables. La mise en scène est plate, elle manque de trash, d'audace. Sera tôt ou tard un bon film TV pour débattre de ce sujet "La pédocriminalité".
Un film sombre au propre et au figuré qui autopsie le torpillage d'une famille minée par le silence d'une mère par rapport aux agissements de son mari. Tous les parents commettent peu ou prou des erreurs par rapport aux enfants mais certaines impriment à jamais un impossible pardon. En cela, ce film fait oeuvre utile mais on peine à suivre la mise en place de l'histoire dans le présent. Des scènes interminables où les personnages vont et viennent dans l'obscurité d'une maison qui ne vit plus. Emmanuelle Devos excelle à côté d'un Daniel Auteuil peu convaincant.
Remarquable Rendu excellent de l'Intrigue, du conflit d''Ethique et des Emotions avec Brio tant pour l'Écriture que le Talent et la Performance des Acteurs
Bon sujet gâché par une réalisation nulle. Aucune clarté, toutes les scènes en intérieur et sans lumière!, plans inutiles beaucoup trop longs, un tiers du film tourné à l'intérieur d'une voiture en mouvement.... ?. Heureusement, il y a le couple Auteuil/Devos. On perd son temps. Ph.
Sans savoir quel était le réalisateur, j'ai pensé à un film d'André Téchiné, c'est surtout l'affiche du film et les rôles phares avec Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos qui m'y ont poussé (comme bon nombre d'autres spectateurs, à en croire les commentaires en sortie de salle). Ceci étant posé, Joachim Lafosse nous livre ici un film bien noir, aussi sombre que ses scènes qui se déroulent pour la plupart la nuit, au point qu'en tant que spectateur, on est un peu surpris et mis dans l'inconfort visuel, à cela s'ajoute l'inconfort du thème abordé, tout ça est bien entendu intentionnel mais le film je l'aurais davantage apprécié s'il s'était agit d'une affaire de meurtre crapuleux façon Simenon ou Chabrol, avec ce film on nous livre une réflexion qui n'apporte aucune réponse et c'est bien dommage, les coupables s'en sortent et entraînent avec eux de pauvres victimes innocentes de prime abord. Un film à compléter par de bonnes séances de psychothérapie pour le jeune homme fils adoptif d'une apparente bonne famille, le père interprété par Daniel Auteuil semblant quant à lui carrément irrécupérable. Le film interroge et dénonce mais ne laisse entrevoir aucune solution, aucune échappatoire salvatrice pour ces âmes égarées, et c'est bien dommage.
A vu « Un silence » film de Joachim Lafosse dont j’avais beaucoup aimé les films précédents. « Un silence » titre à tiroirs. Lors de la promotion du film dans les médias, l’auditeur comprend que LE SILENCE est celui qui doit être gardé par les journalistes afin de ne pas dévoiler le sujet de l’intrigue pour en entretenir tout le suspens. Après la longue scène d’ouverture on se dit que, LE SILENCE, est celui de ces minutes interminables sans dialogue. A la 30ème minute on en déduit que LE SILENCE est celui spoiler: du metteur en scène qui n’a toujours pas dévoilé la thématique de son film alorspoiler: s qu’un tiers vient de s'écouler. On commence à trouver le temps incommensurable dans cet enchainement de scènes qui se veulent faussement mystérieuses. Puis finalement spoiler: le sujet nous est révélé, ainsi que la signification du titrespoiler: . Il était temps !!! Mais le film s’est déjà embourbé dans cet univers embourgeoisé où les rapports humains sont si peu crédibles que tout devient horripilant. Daniel Auteuil est sous-employé, Emmanuelle Devos pas toujours à son avantage tant son jeu silencieux peu paraitre surjoué, et le jeune Matthieu Galoux tellement insipide qu’on gardera sous SILENCE sa prestation. La réalisation est chichiteuse : filmer de nuit, cadrer les personnages soit en gros plan de coté, soit 3/4 dos donc jamais de face, et enchainer les scènes qui se passent à l’intérieur d’une voiture ne font pas systématiquement une mise en scène intéressante. Il manque un point de vue pour que le sujet accroche le spectateur. Joachim Lafosse ne se contente que d'illustrer son scénario mal construit. On nous parle de personnages qu’on ne voit jamais, ceux que l’on voit ont bien du mal à exister. Nous sommes plus proche du vide absolu que d’un silence tonitruant.
Le film français typiquement rasoir. Des longueurs, des longueurs et des longueurs pour bien vous montrer au cas où on aurait pas compris : la belle maison bourgeoise, la vie bourgeoise, le fils de bonne famille mal dans sa peau,qui se bourre en boite ( au moins 3 mn ) la mère mal dans sa vie de bourgeoise, les membres de la famille qui vivent cote à cote mais pas ensemble ...bref on s'emm..copieusement. L'intrigue est cousue de fils blancs, glauque à souhait mais vue et revue dans l'actualité récente...bref un air de déjà vu, mal filmé la pluspart du temps dans la pénombre ...un vrai régal de masochiste. Mais que font D.Auteil et E.Devos dans cette galère qui utilise bien mal leurs talents