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    Juste une nuit
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    velocio
    velocio

    1 286 abonnés 3 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Alors qu'un vent de révolte souffle depuis des semaines en Iran, rien de tel qu'un film de fiction tourné sur place pour apporter un éclairage intéressant et passionnant sur des problèmes inhérents à ce pays. Pour son deuxième long métrage (le premier, Disappearance, n'a jamais connu les salles françaises), le réalisateur iranien Ali Asgari a choisi de nous intéresser, sur une période très courte, juste une nuit, au cas de Fereshteh, une très jeune femme étudiante à Téhéran, qui est la maman d'un très jeune bébé qu'elle a eu hors mariage et que le père refuse de reconnaître, et qui apprend un matin, par un coup de téléphone que ses parents, qui vivent en province et qui ne sont absolument pas au courant de cette naissance, vont arriver dans la soirée et passer la nuit chez elle. Pour elle, c'est la panique. Très difficilement, elle va quand même réussir à cacher chez des voisines tout le matériel lié à ce bébé, provision de couches comprise. Mais que faire du bébé pendant la présence de ses parents dans son appartement ? Qui va bien vouloir le garder pendant toute une nuit ? Aidée par son amie Atefeh, Fereshteh est contrainte de se livrer à une véritable course contre la montre pour trouver la bonne personne, essuyant refus sur refus. Parmi les interprètes du film, les cinéphiles qui fréquentent régulièrement les films venus d’Iran reconnaitront à coup sûr Babak Karimi, qui interprète ici le rôle du Directeur d’hôpital qui cherche à profiter du désarroi de Fereshteh. Quant à cette dernière, elle est excellemment interprétée par Sadaf Asgari, une nièce du réalisateur, qui, déjà, tenait le rôle principal dans "Yalda, la nuit du pardon". Film réaliste sur la situation des femmes en Iran, "Juste une nui"t est aussi un film dans lequel règne un suspens qui tient le spectateur en haleine du début jusqu’à la fin. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-juste-une-nuit/
    islander29
    islander29

    839 abonnés 2 338 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Un film qui sort de l'ordinaire de par son sujet, (fuir pour cacher un bébé à ses parents....Dire que c'est filmé caméra sur l'épaule c'est exagéré, car le film est relativement calme dans la prise de vue, avec souvent des plans fixes.....Le film est un thriller dans les rues de Téhéran, une suite de rencontres avec des relations de la jeune maman, qui essaie de "fourguer" son bébé à l'une ou à l'autre des personnes qu'elle connait...Ce n'est pas forcément du suspens, mais plutot du relationnel dans la ville de Téhéran, toujours effervescente.....Le film n'a pas de temps mort, mais montre les souffrances et les nhypocrisies de la société iranienne, où l faut sauver les apparences avant toute chose.....Le cinéma iranien, sait se renouveler, tient des discours politiques qui changent la société...Ce film en fait partie subtilement, car il mêle l'action et la critique avec un certain brio caché....On ne perd pas son temps avec ce genre de cinéma, on découvre même parfois qui l'on est.....Français ou iranien ? Pile ou Face, .? allez y,
    allez jeter la pièce en salle, ça en vaut la peine...en cette semaine assez "pingre" en cinéma exotique.....le film ne sera sans doute pas là; la semaine prochaine
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    339 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Plus de cotenu sur le site ici : https://doisjelevoir.com/2022/11/11/juste-une-nuit-lepreuve-davoir-un-bebe-illegitime-en-iran/


    C’est la première réalisation de Ali Asgari. Son dernier court métrage Il Silenzio lui en a donné l’idée. Il a écrit le scénario avec Alireza Khatami. Juste une nuit a été sélectionné à la Berlinale 2022. Ce drame iranien sort le 16 novembre 2022 en salle.


    Le cinéma Iranien continue son ascension en France. Comme souvent pour les films perce qui s’exportent en Europe, la thématique sociétale va être au centre.


    Nous allons être au côté de cette jeune femme ayant eu un bébé seul, et donc illégalement. La mise en contexte n’est pas des plus claires. Il faut un moment pour bien cerner la situation. Quelques dialogues plus explicites auraient aidé à se mettre plus rapidement dans le bain. Cependant, une fois qu’on est dedans, le déroulé va être prenant. Savoir si le bébé peut trouver un toit devient un véritable enjeu. On compatit avec cette mère voulant protéger son enfant.


    Juste une nuit permet donc de voir la difficulté pour une femme d’être indépendante dans la société iranienne. Ne pas pouvoir élever seule un enfant si Fereshteh en a envie paraît inimaginable en France de nos jours. On voit la pression qu’elle ressent face à la possibilité que la situation soit découverte. En parallèle, Ali Asgari fait beaucoup de références à la situation économique de l’Iran. Cela encre Juste une nuit dans la réalité.


    Le personnage de Fereshteh agace par son inconscience. Elle n’arrive pas à prendre de recul. La jeune mère fonce tête baissée dans toutes les situations difficiles. Ce n’est pas pour autant que Sadaf Asgari ne livre pas une belle prestation. La nièce du réalisateur est convaincante dans son rôle. L’actrice Ghazal Shojaei la seconde comme il le faut. À noter que le casting de Juste une nuit est un mélange entre professionnels et non-professionnels.
    traversay1
    traversay1

    3 495 abonnés 4 791 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2022
    Fereshteh doit cacher son bébé illégitime pendant une nuit à ses parents qui se présentent pour une visite surprise. Une course d'obstacles va s'engager pour cette mère célibataire, confrontée aux chantages ou lâchetés des hommes et au manque de solidarité des femmes. Avec une action pratiquement en temps réel, filmée le plus souvent à l'épaule, Ta farda, à travers un destin individuel, décrit efficacement, dans un tempo de thriller, l'impossibilité de décider de sa vie, en dehors des structures familiales, pour une jeune femme en Iran. Si la décision finale et courageuse de cette dernière peut s'imaginer dès le départ, elle n'est que la résultante d'une série d'impasses et de portes fermées, par peur de l'opprobre sociale, voire davantage. Le deuxième long-métrage d'Ali Asgari est porté par le visage tourmenté et volontaire de son héroïne, interprétée par Sadam Asgari, vue notamment dans Yalda, la nuit du pardon. L'actrice porte le même patronyme que son metteur en scène (épouse, sœur ou simple homonyme ?).
    christianschuster
    christianschuster

    12 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 novembre 2022
    Cela faisait longtemps que je n'avais Pas été captivé ainsi de bout en bout. Au travers de ce suspens qui monte progressivement, la société iranienne est évoquée par de multiples touches très subtiles. Tous les interprètes sont excellents. À voir !!
    Didierde G
    Didierde G

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Un film un peu lent (des longueurs, lenteurs appuyées, voulues), petit budget (la caméra à l'épaule qui bouge un peu trop parfois), politiquement très correct (pour l'Iran), mais qui n'en tire que plus de force : tout est compris sans dire beaucoup. La répression n'est pas montrée, les filles réajustent seulement leur voile très souvent, les difficultés à vivre constantes sont juste montrées en passant, comme la corruption et le chantage sexuel. Le seul personnage positif du film est un ambulancier, un peu âgé, qui aide sans rien demander. Tout le film est relativement triste, surtout la fin ... à découvrir. Finalement un film poignant qui souligne, mieux qu'une démonstration, l'impasse d'une dictature politico-religieuse à l'agonie, et essayant d’entraîner son peuple vers cette agonie.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    224 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Juste une nuit est le récit d’une nuit où cherche à confier son enfant pour le cacher à ses parents. Elle va se retrouver confrontée au poids des traditions et aux lois strictes qui ne lui faciliteront pas la tâche. Film un peu lent, et qui ne parvient pas à susciter d’émotions…
    selenie
    selenie

    6 112 abonnés 6 155 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    D'emblée on se dit que l'Iran évolue même si c'est de petits pas, en effet, une jeune mère célibataire travaille et étudie ce qui semble impossible il y aurait encore dix ou vingt ans. Le road trip est appuyé par la caméra à l'épaule qui montre l'urgence et nous permet d'être au plus près de la maman et de son amie aussi. Il y a quelques détails qui nous laissent un peu perplexe, comme le fait d'acheter un poisson comme si c'était une obligation, ou surtout pourquoi de pas avouer puisqu'à priori elle prévoit seulement d'attendre que bébé soit plus grand (?!). On comprend la lâcheté des hommes voir même leur chantage, on comprend aussi la laĉheté des femmes ou leur manque de solidarité et de cohésion. Ca manque pourtant justement un peu de tension, car si on décèle la peur ou les appréhensions jamais on la ressent vraiment pesante, ni palpable, on ne voit jamais l'autorité et/ou la menace ce qui laissent tout de même un récit un peu monotone, presque une aventure sans danger si on ne connaissait pas un peu la politique iranienne. Puis enfin arrive le dénouement, attendu, plutôt façon porte ouverte sans pour autant promettre le happy end. Une fin logique finalement, car tout est encore à faire.
    Site : Selenie
    Yves G.
    Yves G.

    1 429 abonnés 3 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2022
    Fereshteh est une jeune Iranienne, installée de fraiche date à Téhéran, qui a caché à ses parents provinciaux sa grossesse et la naissance de son enfant dont le père refuse d’assumer la paternité. C’est la panique quand ses parents s’invitent chez elle sans préavis risquant de découvrir le pot-aux-roses. Elle doit d’urgence vider son appartement des objets susceptibles de révéler l’existence de son bébé et le confier à un bon Samaritain pendant qu’elle accueillera ses parents.

    Le cinéma iranien est décidément d’une étonnante richesse. Il est aussi – et c’est un reproche qu’on a mauvaise conscience de lui adresser – un peu répétitif : les grands réalisateurs que sont Jafar Panahi ou Asghar Farhadi nous livrent à chaque fois des histoires tragiques qui nous serrent le cœur où il est question de libertés étouffées et de destins contrariés. Sans doute a-t-il de bons motifs de l’être, l’actualité nous rappelant la révolution qui y couve.

    "Juste une nuit" a été conçu et tourné avant les événements récents. Il n’en annonce pas moins la trame en prenant pour héroïne une de ses femmes iraniennes qui ploit sous l’adversité, confrontée à une société patriarcale déshumanisante. Parce que son amoureux n’était pas prêt à l’assumer, parce que ses parents n’étaient pas prêts à l’entendre, elle a dû assumer seule sa maternité et la naissance de son enfant. Pour l’épauler, elle ne peut compter que sur une amie, Atefeh. Mais Atefeh, qui habite dans une résidence universitaire, ne peut pas héberger l’enfant. Pas plus ne peut-elle prendre une chambre d’hôtel qu’on refuserait de louer à une femme seule avec un bébé qui n’est pas le sien. Il faut donc lui trouver un toit et un gardien.

    Le film, quasiment réalisé en temps réel, suivra pendant quelques heures les deux amies dans une course contre la montre asphyxiante. Son défaut est qu’on sait par avance qu’elles échoueront systématiquement – dans l’hypothèse inverse, le film s’arrêterait immédiatement : en sonnant à la porte d’une voisine, en sollicitant un ancien flirt, en retrouvant la trace du père… Chaque épisode est une nouvelle étape sur un long chemin de croix, de plus en plus pénible. On pense à Rosetta ou "Deux jours, une nuit" des frères Dardenne et à leurs héroïnes têtues filmées de dos, comme les deux héroïnes de "Juste une nuit".

    Le défaut de ce film est sa linéarité qui prend le spectateur en otage. Il se termine comme on l’avait pressenti. Il se clôt sur un gros plan face caméra, une formule de style qui devient la norme (c’est avec le même regard que se terminent "La Maison" sorti le même jour ou "Les Repentis" sorti la semaine précédente), mais qui est diablement efficace.
    Patricia D.
    Patricia D.

    69 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Les parents de Fereshteh, de passage à Téhéran, s'invitent chez elle à l'improviste. Pour ne pas leur révéler l'existence de sa fille de deux mois qu'elle élève seule, elle engage une course contre la montre avec sa meilleure amie pour cacher les affaires du bébé et, plus difficile, trouver une solution de garde "juste pour une nuit". Avec une détermination exemplaire, elle se retrouve lancée dans une recherche sans fin qui se heurtera à une série de contretemps. Les deux amies déambulent dans une ville qui multiplie les obstacles pour les femmes et la dernière image se fixera en laissant la spectatrice imaginer la fin de cette journée oppressante...
    La tension monte à mesure que s'enchaînent les contrariétés, jusqu'à devenir palpable dans les dernières minutes d'un film qui résonne brutalement avec l'actualité.
    Hotinhere
    Hotinhere

    527 abonnés 4 923 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2024
    Une drame courageux et souvent étouffant qui éclaire à nouveau sur la condition cadenassée des femmes en Iran, à travers le parcours d'une étudiante et mère célibataire aux abois à Téhéran.
    elriad
    elriad

    421 abonnés 1 849 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2023
    Sur une trame simple, la recherche de quelqu'un pour garder le nourrisson dont une jeune étudiante a caché la grossesse à sa mère, le réalisateur iranien signe un petit film court basé sur les unités de temps et d'action, austère mais jamais ennuyeux.
    Filmé au plus près de ses deux interprètes, ce métrage en forme d’introspection lui donnera-t-elle la force d'assumer enfin la vérité ?...
    Joce2012
    Joce2012

    199 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2022
    Quelle film, du début à la fin on a peur pour cette mère et son enfant, que d'amour pour ce bébé, que de difficultés pour cette mère, quel monde, c'est tellement bien interprété....
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    333 abonnés 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2022
    Ceux qui me suivent savent que je suis toqué des films du monde et particulièrement des films iraniens.
    A chaque nouveau film je me dis que je vais y voir des redites d'autres films déjà vus et appréciés et à chaque fois je suis épaté.
    Fereshteh doit cacher son bébé illégitime pendant une nuit à ses parents qui lui rendent une visite surprise. Son amie Atefeh l'aide. Elles se lancent dans une odyssée au cours de laquelle elles doivent soigneusement choisir qui sont leurs alliés.
    Ce film m'a fait penser au film " A plein temps" avec Laure Calamy. Au fur et à mesure que la journée passe et que l'héroïne ne parvient pas à trouver une solution pour faire garder son bébé, la tension monte et nous devenons les voyeurs de son infortune et commençons à nous soucier de son sort.
    Le film est également un formidable miroir tendu à la société Iranienne, dont on comprend en creux la multitude de petits interdits et censures qui empêchent une femme de simplement faire garder un enfant.
    Sadaf Asgari ( qui doit être l'épouse du réalisateur et sa muse) est formidable . Je l'avais apprécié dans le film "Le Pardon" où elle était jeté en pâture du public dans une émission de télé réalité où un pardon était mis en scène devant les caméras...
    Pour ces deux raisons je suis sorti enthousiaste de la projection et encore une fois je vous le redis.
    Le cinéma Iranien est d'une grande qualité . Allez y !
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    12 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Le film se déroule quasiment en temps réel, démarrant le matin, et se terminant le soir, rappelant par certains aspects, le cinéma des frères Dardenne, ou encore, celui d’autres cinéastes iraniens, où le temps est une des composantes essentielles du récit. Ici, on pourra parler d’un thriller social dans lequel la jeune femme doit faire face aux nombreux obstacles qui se présentent devant elle. Confrontée au refus des uns et des autres, au chantage dégueulasse d'un directeur de clinique, ou encore de la méfiance d’autres femmes, la jeune mère ne peut compter que sur elle pour trouver une solution.

    Malgré ses qualités, le film n'atteint jamais la précision et la puissance de ceux notamment d'Asghar Farhadi ou Saeed Roustaee avec un scénario un peu à sens unique et qui manque de surprise. Néanmoins, on suivra avec curiosité le parcours de cette réalisatrice iranienne prometteuse.

    https://www.hop-blog.fr/juste-une-nuit-film-dardennien-de-ali-asgari/
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