"Une dernière danse" comme dirait Indila, une dernière aventure visqueuse aussi pour notre sympathique duo qui à sût, malgré les critiques négatives depuis le début, conquérir le cœur de certaines et certains et pour ma part, malgré le ton et parler trop "bourrin" de Vénom et ses fioritures verbales (ça n'est pas me rappeler "Transformers 3"),
ce dernier à sût être attachant au final. Tom Hardy nous livre un show plutôt, mitiger à vrai dire puisqu'à être trop crisper tout le long, son ton naturel des débuts d'aventure à royalement disparu et aura laisser place à un jeu trop approximatif, faut aussi à une direction plutôt en mode "laisser aller". Un récit final qui à savoir pourquoi, nous annonce au dernier moment, via les b.a. aussi, l'arrivée d'un ennemi redoutable, sauvage et d'une noirceur totale... Ok, depuis fait-on la promo d'un ennemi de masse à la dernière min ? Plutôt dommage car ce dernier, de part sa v.f. magistrale, visuel dark fantasy et environnement impeccablement bien penser, n'aura eu, comme beaucoup le pressentait, une implication des plus minimes. Du potentiel il avait (à moins que la post-générique lui étant dédié et d'une expresse présence ne change la donne à l'avenir). Un récit plutôt facile mais qui donnait envie, invasion de masse, chasse à l'homme, plutôt à la bestiole symbiotique, l'entrée en piste de l'armée et des scientifique aux abois, s'il aura fallut attendre un dernier opus pour avoir tous ça... Merci mais bien trop tard. Militairement parlant, Chiwetel Ejiofor ("2012", "Twelve Years a Slave", "Doctor Strange"...) ne fonctionne terriblement pas, son parler non percutant, sa gesticule non officielle et ses échanges peu constructifs font de ce rôle le moins saisissant de son répertoire. Là aussi, soit le grade ne lui sied guère naturellement, soit la direction fut encore à la ramasse. Juno Temple, l'atout charme de ce cast bien tostéroner à eu par contre une présence un poil plus percutante mais étrangement, moi qui aurait été sûr dès son entrée en piste d'une implication et d'une évolution magique là concernant, vu son rôle, finalement je suis sur ma faim. Rhys Ifans ("Amazing Spider-man", "No Way Home"...) que l'on retrouve avec une assez grande surprise, n'à (involontairement) teaser aucune apparition d'une homme masquer mais sa participation comique et délurée aura à elle seule rendue un jolie clin d'œil à tous les fans "haut perché" de quêtes Aliens et de zone 51. La zone justement, loin est la version magistrale et futuriste de Roland Emmerich ("Independance Day 2"), une base d'une telle simplicité aurait finalement dû être nommée "base militaire au milieu du désert", tous simplement. Visuellement à l'image des précédents, si certaines scènes sont moyennes et d'autres resteront des coups de cœur personnel en therme d'imaginaire et d'action (le repère de Knull, le face à face symbiotique "bleu" aussi poétique que fluide, et les "naissances" de ses congénères en plein affrontement). Hormis ceux là l'ensemble restera basique mais Sony aura toujours comme point faible d'avoir un moyen ou mauvais studio d'effets VFX.
Un ultime récit sans grandes surprises, juste drôle par instants et légèrement "épic" par d'autres, notre duo s'en vas sans jamais avoir croiser la route de Spidey, LE point faible et totalement WHAT des films, la faute à tous ces droits d'auteurs étouffants, manques de moyens ou envie absente de nous montrer ceux pour quoi on vient voir Vénom. Une trilogie qui deviendra avec le temps "nanardesque" mais qui aura eu le mérite d'existée.