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Maryane75
19 abonnés
451 critiques
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0,5
Publiée le 13 octobre 2024
Je n'ai pas compris où a voulu nous emmener Sylvie Gautier dans ce film où il ne se passe rien. Des femmes des ménages dont une est illétrée... oui.... et ? Il y a 1,4 million d'illétrés en France et des associations existent pour qu'ils puissent apprendre à lire et à écrire afin de se libérer de leur dépendance. C'est quoi l'histoire au juste ? Il n'y en a pas et c'est bien ça le problème !!! Les films "Illettré" et ''petites victoires'' avaient du sens et étaient construits. Là... c'est creux... c'est vide... c'est vraiment nul !!!
Ok c'est pas le film de l'année question scénario ou question jeu des actrices.
Mais ça le mérite de mettre à l'honneur ces petites mains du nettoyage que l'on méprise souvent. On apprend un peu mieux à les connaître on les met un peu en lumière et ça c'est chouette.
Sylvie Gautier, dans sa première réalisation, aborde avec une certaine justesse le thème de la solidarité au sein d'un collectif de femmes de ménage. Toutefois, malgré les efforts pour traiter des sujets comme l'analphabétisme et la honte sociale sans tomber dans le misérabilisme, le film peine à véritablement captiver : les thèmes, passionnants et prometteurs sur le papiers, sont abordés de façon superficielle. Les personnages secondaires tendent vers la caricature et l'ensemble souffre d'un manque de profondeur et d'une mise en scène qui manque de puissance. Le traitement du sujet s'avère trop scolaire et programmatique, ce qui empêche le film de transcender son propos, malgré l'excellente performance de son casting féminin. Bien que le film présente des partis pris audacieux, il ne réussit pas à échapper à ses limites narratives et stylistiques. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
De « Brillantes », je retiendrai la prestation sincère de Céline Sallette soumise par sa condition personnelle et professionnelle : illettrisme et femme de ménage. Karine porte son handicap comme une faute, comme une honte. Voilà pourquoi, elle se fait discrète, elle ne la ramène pas, elle refuse tout conflit. Sylvie Gautier aborde le thème de l’illettrisme par le prisme de la classe sociale laquelle manque de relief. Ça se laisse voir, avec cette question qui me turlupine : comment Karine s’en sortait-elle tout le temps que son fils était petit et ne savait ni lire ni écrire ?
Une comédie sociale qui nous plonge dans l'univers du nettoyage. Une équipe de femmes de ménage confrontée à un restructuration. Les actrices jouent bien mais il manque un petit quelque chose pour nous les rendre plus attachantes,
"Brillantes" démarre un peu comme "Ouistreham", sorti l'année précédente. Un portrait sur un groupe de femmes de ménages dans une région industrielle (ici, Martigues). Mais rapidement, un autre sujet s'en détache. Puisqu'il s'avère que Karine, mère célibataire, est illettrée ! La honte d'être analphabète. Le handicap que cela représente pour la vie quotidienne ou un emploi, même au bas de la chaîne. L'état psychologique de quelqu'un qui doit compter sur les autres, mais pas trop quand même... Des thématiques franchement intéressantes et pertinentes. D'autant plus que les actrices sont bonnes, et leur groupe de femmes de ménages est assez attachant. Montrant également les divers problèmes à gérer (transport, garde d'enfants, alcoolisme, tâches ingrates...). En revanche, je regrette que le film parte sur une approche presque caricaturale des patrons. Je ne doute pas que dans la réalité les employeurs de femmes de ménage exploitent leur différence de niveau d'étude. Mais l'opportunisme va y ici très loin ! De plus, l'ensemble tire un peu trop en longueur sur la deuxième partie. La protagoniste apparait systématiquement comme faible et abattue, ce qui finit par lasser. On se demande bien pourquoi elle ne prend pas de cours, ou utilise des applications de lecture de SMS, allègrement disponibles ! Mais tout ceci ne sera jamais expliqué...
On sent que la réalisatrice Sylvie Gautier aime ses personnages par ailleurs attachants. L'interprétation est de qualité avec une mention spéciale pour le jeune Thomas Gioria et Bruno Salomone qui se voient ici confier deux très jolis rôles masculins, fait suffisamment rare pour être relevé. Malheureusement, le rythme de l'intrigue est faible et le film aurait gagné à être plus court, donc peut-être plus nerveux. De plus, les enjeux sociaux mis en lumière souffrent d'une vraie colère et d'une dimension plus large encore que le spectre des quatre héroïnes. Le film n'apporte donc qu'une très petite pierre à l'édifice de la justice sociale au cinéma.
Un bon film avec une histoire simple mais attachante. J'ai trop adoré ce film pour sa simplicité. Un excellent jeu d'acteurs. Je vous recommande ce bon film.
Seul intérêt du film : l'interprétation douleur à fleur de peau de Céline SALLETTE. Camille L. ne fait que des grimaces, Haïdara que des mimiques clin d'oeil et les autres sont insignifiantes (direction d'acteurs minimaliste). La photographie est digne d'un téléfilm et la BO sans intérêt... OK la sororité entre collègues est intense, face à un patron caricatural et une contremaitre tellement coincée! Cette critique sociale est trop misérabiliste... Dur dur!
Un film qui s'appuie à la fois sur une réalité du travail difficile que font les femmes (et les hommes) dans le nettoyage des bureaux et des sites industriels, et sur la mode du pathos. Il est vrai qu'il est beaucoup plus difficile d'intéresser et de réussir un film sur le bonheur des gens. Cela demande réflexion et subtilité scénaristique. Là le chemin de ma misère sociale est bien tracé et facile à suivre. Julie Ferrier est très intéressante. Céline Sallette démontre une nouvelle fois qu'elle est de loin l'une des meilleures actrices française de sa génération.
La solidarité féminine face au mépris patronal au centre du premier long-métrage de Sylvie Gautier. Karine travaille dur pour son fils qu'elle élève seule. Elle aime bien ce qu'elle fait, car elle est avec ses copines de travail, mais lorsque l'entreprise est rachetée, elle est soumise à la pression de ses supérieurs qui utilisent sa "faiblesse" pour nuire aux revendications collectives. Diviser pour mieux régner et c'est exactement ce qu'il se passe ici avec Karine qui est tiraillée entre son besoin de garder son travail et sa promesse envers ses collègues. Les deux sont possibles, mais les grands patrons seront encore les grands gagnants. "Brillantes" est un film sur la France d'en bas, sur ses salariés négligés et exploités par des personnes sans scrupule. Certaines scènes sont touchantes notamment quand elle est poussée à bout ou même humiliée et Sylvie Gautier dresse un beau portrait de femmes, mais l'ensemble manque un peu de force. Ça reste correct, mais ce n'est pas un grand drame social.
"Brillantes" - vraiment ? Ternes, plutôt : l'histoire, rebattue ; la mise en scène, d'une discrétion qui confine à l'absence totale ; la direction d'acteurs itou, etc. ! Le prolétaire, c'est cinégénique ces temps-ci, pourtant. En version "femmes" (entre elles, surtout), voilà un "must". Où l'on aura donc un (gros) zeste façon "Ouistreham" (techniciennes de surface oeuvrant de nuit, bien sûr exploitées et misérables à l'envi - mais là à Martigues, la touche ensoleillée), avec embranchement, pour l'"héroïne", "Les petites Victoires" (mais le "problème" de Michel Blanc est ici celui de Céline Sallette). Sans oublier l'estampille "fille-mère" d'un "Ziggy" (sic !) de 17 ans, tout plein dévoué à sa génitrice - ressort dramatique classique, bien que l'on soit assez loin d'une Fantine qui vend ses dents. Pour un premier essai (semble-t-il), à l'écriture et à la réalisation, pour Sylvie Gautier, un indéniable ratage - à tous points de vue ! Le cinéma doloriste demande plus de talents que les siens...
Un film d’aujourd'hui qui montre la réalité des ouvrières, employées, petites mains ... Que les patrons, les petits chefs se rendent dans une salle de cinéma. Merci pour nous. A voir absolument!!!
Une claque ! Le film décrit le parcours d'une femme tiraillée entre la loyauté avec ses collègues dans une profession maltraitée, et la difficulté à cacher son illettrisme. La relation avec son fils est inversée, mais leur relation rappelle celle du Mommy de Xavier Dolan. L'expérience de la réalisatrice pour des projets de documentaire sert le film, et le jeu des actrices est bluffant. Un film qui fait du bien à tous, et appelle à plus de compréhension employeur-employé et entre collègues. Pour avoir vu le film en présence de la réalisatrice, j'ai appris que le secteur du nettoyage recrute de plus en plus. Il compte plus de 500 000 employés, le plus souvent dans des petites sociétés ou en indépendants (ce qui ne favorise pas les avancées sociales..). Un représentant d'un syndicat national a confirmé que la précarité, illustrée par l'illettrisme dans le film, est parfois utilisée par les employeurs pour s'assurer la servilité des employés. L'illettrisme touche 2 à 3 millions de personnes en France, dont la moitié ont un emploi. Un grand BRAVO pour ce film plein d'humanité, qui mérite d'être récompensé pour avoir toute la visibilité qu'il mérite !