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    La Maison
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    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    "La Maison" est inspiré du livre éponyme d’Emma Becker qui fit scandale à sa sortie en août 2019. L’autrice, une jeune écrivaine française, y racontait les deux années qu’elle avait décidé de passer dans une maison close berlinoise pour y trouver la matière de son quatrième roman.

    Le sujet est sulfureux. Il appelle le scandale et peut d’ailleurs être suspecté de vouloir s’en nourrir. L’affiche du film accentue ce biais, qui pourrait être celle d’un porno chic, sur laquelle les mots encadrés « Interdit aux moins de 16 ans » semblent constituer un argument supplémentaire de vente (comme ces films d’horreur qui perdent toute crédibilité si la commission de classification ne leur reconnaît pas ce label).
    D’ailleurs, dans la salle où j’ai vu le film hier soir, la proportion dangereusement élevée de sexagénaires patibulaires en imperméables douteux (il est vrai qu’il pleuvait à Paris comme vache qui pisse) aurait dû me mettre la puce à l’oreille sur les motivations des spectateurs.

    Tous ces vieux cochons – au nombre desquels je dois lucidement m’inclure – en auront eu pour leur argent. "La Maison" mérite sans guère de doute son interdiction. Il contient son lot d’images chocs de porno chic, de sexes, masculins et féminins, dénudés, d’hôtesses en hauts talons et en lingerie fine…
    Toute cette imagerie stéréotypée accompagne un discours qui rassérénera lesdits cochons et hérissera le poil (non épilé ?) des féministes de stricte obédience : la prostitution, quand elle est librement consentie et quand elle est exercée dans un environnement réglementé, n’a rien d’infamant. Autre argument connexe : le bordel est un lieu clos où des femmes, qui entretiennent entre elles une sororité chaleureuse, gagnent beaucoup plus d’argent que des caissières de supermarché en y effectuant un travail beaucoup moins pénible. Dernier jalon de la démonstration : les hommes ne sont, à quelques rares exceptions près, pas de dangereux pervers mais des êtres vaniteux qu’il est facile de berner en feignant l’orgasme ou des nounours déprimés qui trouvent au bordel la chaleur humaine qui leur est refusée au dehors.

    C’est à ce stade d’un raisonnement qui, s’il s’arrêtait là, conduirait irrévocablement à une conclusion sans appel, qu’il faut ajouter deux bémols.

    Le premier est que ce discours se tient. J’entends d’ici les cris d’orfraie des abolitionnistes qui, à bon droit, répliqueront que la prostitution est dans la majorité des cas exercée par des femmes fragilisées et non consentantes et n’enrichit que leurs proxénètes et que, quand bien même elle serait librement consentie et serait exercée dans un environnement protégé, elle constitue toujours une entreprise détestable de réification du corps humain. J’entends cette opinion, je la comprends et, au fond de moi, je la partage. Pour autant, sans la partager, j’entends aussi l’opinion inverse, celle défendue dans "La Maison" ou, tout récemment, dans un autre film allemand (ces Allemands décidément !) qui traitait exactement du même sujet, "Seule la joie".

    Le second bémol, le plus significatif à mon sens, est que le vrai sujet du film est ailleurs. On se tromperait en considérant qu’il traite de la prostitution. Quel est alors son sujet ? Il s’agit d’une écrivaine en train d’écrire un livre, du défi qu’elle se lance, des sacrifices qu’elle consent, de l’obligation de sincérité qu’elle s’impose.
    Un tel sujet est sans doute moins glamour que la lingerie fine d’une cocotte. Il n’en est pas moins intéressant. Il est dommage que le film l’ait occulté là où le livre lui laissait logiquement plus d’espace.
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2022
    Pour son livre La Maison, Emma Becker était devenue une infiltrée dans une maison close de Berlin. La même démarche que celle de Florence Aubenas dans Ouistreham, mais dans un contexte tout autre, évidemment, qui posait des questions de jugement et de morale, selon la sensibilité de chacun. Une adaptation au cinéma n'avait rien d'évident, et la première chose qui manque au film de Anissa Bonnefont, c'est clair d'emblée, est sa dimension littéraire, qu'aucune voix off ne saurait remplacer, le long-métrage n'en abuse pas d'ailleurs. Et au lieu des mots, des images, dans un érotisme soft et propre qui colle finalement pas trop mal avec ce qu'écrit Emma Becker dans son ouvrage, soit une vision de la prostitution qui lui est très personnelle en faisant la part belle à la vie en commun de ces femmes plutôt épanouies et privilégiées par rapport à certaines de leurs consœurs. Emma fait état de son expérience et n'a pas la prétention, dans son témoignage, de livrer une analyse fouillée de ce que représente le plus vieux métier du monde dans la société. Ni sale, ni seule, Emma se veut femme libre de ses désirs et chacun en pensera ce qu'il voudra, n'est-ce pas ? Parfois répétitif et inégal dans sa mise en scène, le film peut compter sur une Ana Girardot exceptionnelle dans une performance culottée, si l'on ose dire. Les participations de Aure Atika et de Rossy de Palma ajoutent une tonalité intéressante spoiler: alors, qu'en revanche, la scène avec Philippe Rebbot, censée être drôle, provoque plutôt un sentiment de gêne.
    Ce qui n'est pas vrai pour le reste du film, qui prend finalement peu de risques de peur de choquer, vraisemblablement.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 novembre 2022
    Déception pour ce film, pour lequel je n'ai pas réussi à trouver une psychologie profonde, où cet univers était propice à réflexion.
    Il m'a semblé que le récit n'est pas été assez poussé, pour que je puisse être totalement conquis.
    Dommage car le potentiel semblait présent.
    miouze
    miouze

    58 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Arghhh ... Non. Ce n'était pas la peine de risquer à ce point d'attraper froid ...
    Si cela se voulait érotique, suggérer aurait été plus joli et moins gênant (pour Ana Girardot) (mais qu'est-ce qui lui a pris ??).
    L'enchaînement des cas de figures (et des figures tout court ;-) ) était suffisamment explicite pour ne pas avoir à lorgner autant sur son entre-gambettes très open, de fait.
    C'est dommage, ça a plutôt desservi le film, qui était intéressant de par cet aspect-là de la prostitution, choisie et non subie.
    Ciné-13
    Ciné-13

    127 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2023
    C'est peut-être une histoire vraie, mais la vraisemblance d'une si longue épreuve dépasse l'entendement!
    Le film est avant tout esthétique : ils font l'amour devant une sculpture-fresque monumentale, les corps sont magnifiquement éclairés,...
    Mais le sordide pointe à tout moment : visions de pénis, gloussements orgasmiques dans les couloirs des bordels, perversité de certains clients,...
    Et la morale de l'écrivaine sera elle-même un peu choquante: elle est amante d'un homme marié, vicieuse de prendre du plaisir en revendiquant de ne pas le prendre,...
    Il y a quelques saillies qu'on gardera à l'esprit : "faire un cunnilingus n'est pas du coloriage : personne ne vous en voudra de dépasser un peu" ou "Ecrire ce n'est pas raconter mais c'est inventer, sinon c'est du journalisme".
    Les dernières minutes font apparaitre en voix off un passage du livre qui a l'air brillamment écrit et qui souligne que dans cet exercice les images desservent le propos.
    Tout ça pour ça!
    DanDan
    DanDan

    87 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2022
    Ana Girardot a pris un risque de jouer cette journaliste qui s'infiltre dans une maison close dit "la maison" dans un Berlin sombre..son jeu sonne le vrai..beaucoup de nudité..très réaliste mais cependant très triste..Annissa Bonnefont qui signe son premier film a du mal à tenir la narration du film et d'ailleurs à finir le film..tire d'un roman autobiographique de Emma Becker..je pense qu'il y a un décalage avec l'adaptation cinématographique..c'est dommage mais à voir quand même..
    Mr cinetok
    Mr cinetok

    269 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    Un film érotique (-16) moyen plus qu'un bon film dramatique comme annoncé par beaucoup, cela ne m'a pas dérangé sinon quelques scènes dont celle du viol (incompréhensible si cela se veut réaliste). Pas désagréable de suivre les péripéties d'ana Girardot dans cette histoire des maison closes à Berlin. C'est ce que l'on appelle une performance.
    Hervé L
    Hervé L

    81 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 novembre 2022
    Un film qui n'est pas loin de faire l'apologie de la prostitution un beau métier bien payé les filles sont sympas et les clients de vrai gentlemen rien sur les souteneurs et leur violence pour prix de leur protection.....
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 430 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    La prostitution sera le prochain thème de son livre et pour cela, Emma décide de se faire engager comme prostituée dans une maison close berlinoise.

    La réalisatrice Anissa Bonnefont s’est attelée à l’adaptation (casse-gueule) du roman éponyme d'Emma Becker (qui avait passé près de 3ans dans des bordels à Berlin afin de mieux partager le vécu des prostituées). Sauf que l’on a bien du mal à savoir quoi penser de son film tant ce dernier se révèle pour le moins tiédasse.

    Le film se veut sulfureux (son interdiction aux moins de 16ans laisse dubitatif, compte tenu que le film évite la provoque ou d’être glauque) et se contente de montrer face caméra les (jolies) courbes d’Ana Girardot (qui l’on peut apprécier sans le moindre vêtement).

    Dix ans après L'appolonide (2011) de Bertrand Bonello, il semblerait que le cinéma français ait toujours autant de mal à dresser le portrait des maisons closes. La Maison (2022) se contente d’être purement académique, sans pour autant être ronflant. Rien de bien nouveau sur le sujet, les travailleuses du sexe sont bienveillantes et la plupart de leurs clients semblent être enfermés dans une caricature d’eux-mêmes. S’il ne fallait retenir qu’une chose de cette tentative d’adaptation, c’est bel et bien le lâché prise de la rayonnante Ana Girardot, pour le reste, autant se replonger dans le livre dont il est adapté.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2022
    De Anissa Bonnefont (2022)
    L'histoire ? Ah bon parce qu'il y en a une ? Le film aurait pu gagner avec une histoire qui aurait servi de fil conducteur à l'ensemble du film. L'histoire d'une écrivaine se faisant embaucher dans une maison close à Berlin tient plus à une justification mois à un film qu'à un documentaire . Sur ce point le film est une réussite, plus tôt bien documenté tant concernant le fonctionnement de ce genre d'établissement que de la vie de ses locataires ! Pour le reste, le film même relativement court (1 H 30) parfait pourtant un peu long , tournant un peu à vide . Si on enlève effectivement les scènes ''hot'' , il n'y a plus grand chose à voir et à entendre ! Jusqu'au discours parfois flou sur le respect qui est due à ces travailleuses du sexe ! Le message est même parfois sinon complaisant, souvent contradictoire ! On aurait certainement aimé un meilleur plaidoyer sur un métier difficile et une comparaison de comment il s'exerce en Allemagne à savoir encadré avec certainement une meilleure protection des ouvrières du sexe et la France où tout cela se déroule dans des conditions beaucoup plus honteuses.
    Seul point positif l'interprétation d' Ana Girardot, Aure Atika, Rossy de Palma. Pour le reste comme le message final ? Bof !
    Bambou45
    Bambou45

    55 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2022
    Une impression de déjà vu ...
    Ana Girardot a eu un sacré culot ou courage pour endosser ce rôle.
    Pour le reste, histoire pas très intéressante.
    Roub E.
    Roub E.

    1 003 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2024
    J ai eu l impression que le film voulait être un « Belle de jour » du 21 e siècle avec des questionnements sur la prostitution, voulue ou plus ou moins contraintes, sur le désir féminin et sur le regard qui était posé sur ces femmes. J ai trouvé qu il échouait dans sa démarche. S il prend soin de ne pas juger ses différents protagonistes à part quelques clients problématiques, il instaure une forme de distance avec ses personnages qui les rend artificiels ou renforce l impression de stéréotype qu ils dégagent. Si l histoire n arrive du coup pas à intéresser, ne reste plus qu un porno soft finalement assez banal.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    183 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 novembre 2022
    Il y a quelques années pour écrire un livre sur la prostitution la jeune écrivaine Emma Becker alla jusqu'au bout de sa démarche en devenant pendant un an prostituée dans une maison close berlinoise. Ceci en est l'adaptation cinématographique et on ne peut que saluer le courage d'Ana Girardot qui s'est littéralement mise à nue pour ce rôle. Si on peut apprécier l'angle original de cette œuvre qui montre des femmes heureuses d'exercer et non contraintes sa mise en scène qui n'est quasiment qu'un empilement de rendez-vous tarifés devient vite monotone et aboutit à l'ennui.
    Nicolas N.
    Nicolas N.

    30 abonnés 781 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2023
    J'ai trouvé ce film d'Anissa Bonnefont tiré d'une histoire vraie interessante mais surtout un peu mou, j'ai trouvé qu'Ana Girardot joue par contre bien son rôle de prostituée, ca ne doit pas etre facile de jouer ce rôle encore moins les femmes qui le joue dans la vie de tout les jours. Ce film montre qu'il faut respecter toutes les femmes peu importe leur métier.
    Djifunk
    Djifunk

    32 abonnés 170 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2022
    Film qui peine à trouver le ton juste: spoiler: une scène humoristique, une autre dramatique
    etc on peine à adhérer aux choix de l' héroïne. De plus le film se permet quelques scènes inutiles en une heure trente.
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