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Claude WOLFS
51 abonnés
131 critiques
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2,5
Publiée le 18 décembre 2022
Une idée a la con...ou pas .....Pour écrire son bouquin une écrivaine (Emma Becker sous un nom d'emprunt) décide de se plonger dans le cœur de son sujet...la prostitution. Malgré les réticences de son entourage elle devient péripatéticienne ....mais pas sous les ponts glauques de la Porte de le Chapelle mais dans une maison de tolérance bien tenue (en Allemagne a Berlin) et propre...même si dans leur tête certains clients eux ne le sont pas forcément. Pensant écrire sur des hommes et sur ce qui les poussent à entretenir ce genre de relations elles se trouve plutôt à recueillir celles de ce filles de "joie" Propret, plutôt soft (Malgré quelques clients violents et "degueulasse") le film est plutôt fade, ne dénonce et ne raconte pas grand-chose malgré un scenario qui aurait pu nous amener a plus de réflexion. A noter des acteurs impliqués et Ana Girardot en femme/prostituée qui se fait payer pour être une femme est plutôt convaincante...Alors idée a la con....ou assouvissement inavoué (Quoique...) d'un phantasme ??? Pour moi rien de vibrant ni de nouveau...Alors je suis rentré à la maison légèrement frustré....Dommage
Rien de pire que ce à quoi on s attendait mais hélas rien de plus ..l écrivain reste hors sujet...une expérience qui ne pouvait apporter que du danger et du regret...cependant belle prestation de Ana...espérons qu une autre rôle nous permettra de la voir dans un personnage un peu moins torride..
Je n'avais pas lu le livre donc pas d'a priori particulier. Envie d'aller voir le film car réalisé par une femme, pour Ana Girardot et pour identifier s'il y avait un point de vue féminin crédible sur le sujet. L'héroïne/écrivaine s'initie à la prostitution dans deux maisons closes à Berlin, une première très glauque, machine à sexe, et surtout dans une seconde présentée comme la "maison" idéale, presque familiale, entre femmes. Les hommes y sont finalement presque des invités, pas spécialement pervers. Cela se passe bien en général. Echantillon de types d'hommes avec leurs attentes et désirs, succession de scènes érotiques assez froides et sans émotion. Juste deux cas où un client dérape, ah ben oui de fois cela se passe mal, surtout pour la fille. Les arguments du choix libre et éclairé des femmes prostituées, de la sororité entre filles m'a paru assez bidon. J'ai eu mal pour Ana.
Emma, une écrivaine en manque d'argent, décide de faire d'une pierre deux coups en se faisant embaucher dans un bordel de Berlin pour gagner sa vie et écrire sur ce style de vie. Emma découvre un endroit où elle se sent bien et des femmes inspirantes. Si l'idée du livre semble assez vite mise de côté étant donné que la jeune femme se sent dans son élément et aime ce qu'elle fait, on découvre l'envers du décor de ce milieu qui n'est cependant pas toujours rose. Si ce n'est pas le premier film sur une maison close, celui-ci tente de montrer la place de la prostitution dans la société allemande qui voit cela comme un moyen de limiter les agressions. On dirait parfois une promotion de la prostitution même si Anissa Bonnefont montre quand même que tous les clients ne sont pas des gentlemen prêts à rendre service... Au niveau du contenu, il n'y a rien de nouveau et surtout pas grand-chose. Beaucoup de scènes osées durant lesquelles Ana Girardot donne de sa personne et une romance sans grand intérêt. Les scènes de vie entre les filles sont par contre pas mal avec des personnalités attachantes. Bref, "La maison" est pour moi un film gratuit et facile qui peine à être vraiment intéressant.
Ce sont toujours des thèmes difficiles à border (la prostitution ici en l’occurence) sans tomber dans le graveleux pour entrer dans le graveleux. Au final, en essayant d’éviter tous les clichés, on ne repousse que le moment où ceux-ci prennent le dessus. A vouloir trop philosopher, c’est souvent inabouti. Toutefois, il faut noter l’interprétation impeccable de A.Girardot.
Moins sulfureux ou provocateur que ce à quoi je m'attendais, La Maison est surtout dépassionné et superficiel, comme le sexe devenant mécanique pour la protagoniste devenue prostituée. Sur un thème proche, j'ai préféré le plus chaleureux A mon seul désir de Lucie Borleteau.
La Maison nous conte l'immersion d'une jeune écrivaine à Berlin dans le milieu de la prostitution,un choix assumé ,censé nourrir son prochain roman.La réalisatrice évite le graveleux et le racoleur qui semble inhérent dans ce type de récit et concentre son propos sur l'amitié entre filles,amitié fragile .Ce n'est pas vraiment excitant , la chair est triste, ce n'est pas nouveau et ce n'est pas non plus follement captivant.Ana Girardot ,solaire, se donne intégralement.La vision donnée de la prostitution semble quasi idylliquespoiler: jusqu'au jour où... Pas un nanar ni un film érotique d'M6 mais pas non plus l'objet troublant que faisait miroiter la bande-annonce.
La performance d’Ana Girardot est formidable dans son rôle brut et engagé. Le plaidoyer pour les maisons closes rate néanmoins sa cible car il n’entre pas assez dans l’intime et reste sur de belles images racoleuses et des clients somme toute sans surprises.
Le sujet journalistico-romancier annoncé ne tient pas ses promesses. Film un peu érotique mais dont le propos n'est pas travaillé avec sérieux. Ana Girardot s'est beaucoup investie dans le rôle. Elle ne sauve cependant pas la superficialité affichée d'une œuvre cinématographique assez banale.
J'ai vu ce film à ma maison, je me suis endormi. Ma critique est donc limitée : belle qualité de la photo, d'excellentes actrices qui ne donnent pas le meilleur de leur jeu ce qu'elles font ailleurs, du sexe soft. Pour ce que j'ai vu ce serait plutôt un plaidoyer pour les maisons closes chics. Rien à voir avec la prostitution, ce qu'elle implique pour les femmes qui vivent ce drame existentiel au quotidien dans de sordides conditions. Je ne pense que ce travail soit choisi même par celles qui l'affirme. La liberté sexuelle des femmes à une autre dimension qui dérange la société, les femmes libres sont marginalisées.