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Cadreum
3 abonnés
165 critiques
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4,5
Publiée le 24 octobre 2024
En mêlant l'intime à l'inventif, ce film se déploie avec une simplicité désarmante, alliant le stop-motion à la prise de vue réelle. Loin de se perdre dans l’artifice, il conserve une légèreté drôle et profondément attendrissante à travers son personnage central, dont la vulnérabilité touche au cœur.
Sous cette apparente simplicité, l’œuvre dérive subtilement vers le conte philosophique.
Qui peut savoir si ce film d'animation s'adresse à des adultes ou bien à des enfants ? Si l'on accepte l'idée qu'il coquillage muni d'un seul œil et de deux tennis puisse vivre et parler, et penser, alors c'est gagné. De quoi ça parle ? de tout et de rien, on découvre la vie du coquillage urbain et de sa grand-mère. Combien de temps ça vit ? Pas très longtemps, le temps d'une location. Peut-être un moment de philosophie, et de voir que tout fini par disparaître un jour, avant de renaître. Original en tout cas.
C'était vraiment mignon comme tout j'ai adoré, on peut poser son cerveau tranquillement en regardant ce film. On s'attache au personnage il est tellement choupi, impossible de ne pas aimer 🥹
Si la tendresse était un film, elle serait ce film-ci, une douceur pour le cœur et un plaisir pour les yeux. On se prend assez facilement d'attachement pour Marcel et sa belle vision du monde qui nous fait relativiser un petit peu sur notre existence. Une petite perle dans un coquillage.
Un film mignon, une curiosité joliment animée, mais l'impression de se retrouver face à une coquille vide qui n'a rien à raconter... Trop étrange pour captiver les enfants, trop enfantin pour séduire totalement les adultes.
Ce sont de petits courts-métrages qui sont devenus grands…grands au point de pouvoir devenir l’équivalent de la nouvelle petite fiancée (animée) de l’Amérique. Il est vrai que l’idée derrière cette histoire de mollusque est charmante puisque le projet se présente comme un faux-documentaire consacré à Marcel, un petit coquillage qui vit avec sa grand-mère dans le AirBnB où le réalisateur s’est également installé. Les acteurs et décors sont donc bien réels, tandis que le coquillage est animé en stop-motion par les Chiodo brothers (oui, ceux de ‘Killer klowns from outer space’...). Objectivement, il ne se passe pas grand chose pendant une heure trente : Marcel raconte sa vie et dévoile les stratagèmes qu’il a mis en place pour vivre dans une maison qui n’est pas adaptée à sa taille. Alors que la confiance s'installe entre lui et Dean Fleischer-Camp, il évoque également des sujets plus personnels : la crainte de voir sa grand-mère décliner, son rapport à sa nouvelle célébrité en ligne, son désir de retrouver sa famille, embarquée lors du déménagement des anciens propriétaires. C’est là aussi qu’on rencontre les limites du projet, court-métrage monté en graine : tant qu’on en est aux confessions du petit coquillage face caméra, on s’amuse de voir à quel point les codes visuels et thématiques de ce genre de documentaires font aujourd’hui partie de l’inconscient collectif…et puis, il faut dire que ce petit animal n’est pas loin d’être ce qu’on a fait de plus mignon depuis longtemps dans le cinéma d’animation américain, avec sa petite voix cassée, et ses petites chaussures, et son petit oeil, et…hum, pardon je m’égare. Donc, à un moment donné, le scénario patine et commence à radoter : rien de grave, surtout que tout ce qui a précédé était vraiment adorable…mais ça m’empêchera sans doute de considérer que les pensées de Marcel, à l’égard de nombreux commentateurs américains, ont changé radicalement mon rapport à l’existence. Il est quand même piquant qu’en termes d’universalité, de tendresse et de créativité, c’est un indépendant inconnu au bataillon qui offre le résultat le plus proche de tout ce qu’on adorait chez Pixar avant leur incompréhensible baisse de régime de ces dernières années…
Gros coup de cœur Marcel le coquillage. Une aventure terriblement humaine, qui évite le pathos, et propose des ressorts émotionnels d’une justesse totale. Une mignonnerie intelligente qui aborde le deuil et la solitude avec une bienveillance touchante.
Ce petit bijou aurait mérité l'oscar du meilleur dessin animé ! Au croisement entre les prises réelles et le stop motion (une technique d'animation en photomontage comme pour Fantastic Mr Fox ou bien Wallace et Grommit) , "Marcel le coquillage avec des chaussures" est une sorte de récit initiatique un tantinet philosophique, bourré d'humour et de bons sentiments.
Nous suivons Marcel, un petit bigorneau de 2 centimètres de haut avec un seul œil et des chaussures roses (plus grande que son visage mais "comparé à quoi ?!") vivant dans un Airbnb humain avec sa grand-mère. Le film prend donc la forme d'un faux documentaire mis en place par le nouveau locataire de l'appartement, qui est le premier à prendre conscience de la présence des deux coquillages et décide de faire un film sur leur quotidien.
Marcel est un personnage plein de vie, énergétique et mignon à croquer, mais qui est secrètement inconsolable (sa famille avait malencontreusement été emmenée par une précédente famille qui avait pris le contenu de la boîte à chaussures où ils logeaient !). Il est aussi très ingénieux, et on peut découvrir chaque stratagème qu'il a mis en place pour survivre et améliorer son quotidien. On suit donc ses virées à la recherche de maïs à faire griller au soleil (du pop-corn !), ses remises en questions, sa passion pour l'émission "60 minutes" et son décalage avec la société humaine qui lui permet d'adopter un point de vue intéressant et juste. Le réalisateur et le bigorneau tissent un lien particulier, on apprend à mieux connaître les deux personnages et leurs failles, leurs pensées, leur passé...
Chaque phrase, sortie de son contexte, peut s'avérer porteuse de sens ou juge de notre société actuelle. Marcel et sa grand-mère posent des questions drôles ("Have you ever eaten a raspberry ? Um, and what was that like ?") quoique philosophiques et nous éclairent de leurs magnifiques réflexions ("guess why i smile a lot ? Because it's worth it" ou encore "this is my bread room. It's a bedroom but i sleep on a piece of bread").
La voix du personnage principal est aussi touchante que le protagoniste lui-même, il parle d'ailleurs anglais aussi bien que les humains et est doté d'une profondeur d'esprit qui lui permet d'évoquer des sujets sensibles comme le deuil, le concept d'une communauté, la séparation ou l'amour d'une façon plausible et concrète. Marcel évolue et ne cherche pas à s'adapter au milieu humain auquel il va être confronté, car le petit documentaire du réalisateur va être médiatisé...
Un film poétique, tendre et adorable, doté d'une remarquable richesse émotionnelle, qui est à voir à tout âge ! Une véritable bouffée d'air frais.
Après avoir réalisé trois petit courts métrages très sympathiques, Dean Fleischer Camp arrive enfin à produire son faux documentaire sur un coquillage avec des chaussures nommé Marcel avec l’aide d’A24. C’est donc filmé comme dans un documentaire et ça rajoute une originalité très cool, le plus impressionnant reste la fusion du stop Motion (très réussi) avec le live action, c’est très beau artisanale. Le film nous met dans une vibe de vacance très plaisante notamment parce que le long métrage bénéficie d’une très belle photographie et d’une BO très cool.
Ce long métrage est définitivement bourré d’idées mais aussi bourré d’humour car oui on rigole beaucoup, même si la plupart des blagues des courts métrages sont reprises ici, la blague du zzzzzzzzz me fait autant rire. Comment ne pas craquer devant la mignonnerie de Marcel, Jenny Slate est très bien en VO mais je préfère la VF (et c’est très très très rare). On pourrait penser que l’on va s’ennuyer et qu’il y aura beaucoup de longueurs mais ce n’est absolument pas le cas sauf peut être à la fin. La grand mère de Marcel reste le meilleur personnage du film (avec Marcel).
Un film original avec des plans en stop motion bien faits mais alors ça traîne en longueur et la voix-off est juste insupportable,. un supplice pour les oreilles.
Film vraiment original et parfois déroutant. Très bien réalisé, avec de vrais trouvailles (les balles de tennis), et un très bon éclairage sur la culture américaine (Peaceful Easy Feeling des Eagles). Vu avec un enfant de 10ans qui a été aussi séduit que moi qui dépasse les 60ans.... En plus le film fait 1:15 et évite les travers du délayage. A voir avec l'esprit ouvert pour chercher de la fraîcheur au delà des Marvel et Pixar convenus.