Marcel le coquillage fait immédiatement penser aux classiques des studios Pixar ou Ghibli pour sa belle humanité et cet humour tendre et poétique qui nous fait passer des larmes au rire. A la fois candide et malicieux, Marcel nous fait redécourvrir notre monde et remet en perspective sa beauté. Sa grand-mère Connie portée par la voix de Isabella Rosselini est magistrale de dignité et de sagesse. Un grand moment et un formidable film que l'on ait 5 ou 105 ans
En lice pour l'Oscar du meilleur film d'animation, "Marcel le coquillage avec ses chaussures" est un film d'animation en stop motion où un petit coquillage et sa grand-mère racontent leurs vies passées dans une grande communauté à un humain venu les filmer pour faire un documentaire pour YouTube. Au fur et à mesure de son succès, Marcel découvre le monde avec candeur. Avec un oeil, une bouche et des baskets, les petits mollusques dégagent une réelle empathie. Si l'histoire part un peu dans tous les sens, voici une expérience originale, tendre et très moderne.
Amateurs d'animation familiale, soyez prévenus : Marcel le Coquillage avec ses chaussures n'est pas le film où vous vous fendrez la poire avec vos enfants. Bien sûr, le visuel est impeccable, avec ce stop motion sublime, ce design étonnant de personnage avec un petit œil sur le côté (mignon), une voix très jeune et une maladresse qui rappellent les tous-petits, et un format du faux-documentaire méta (le film parle du documentaire qui se fait sur Marcel) assez original, vraiment cette animation en a beaucoup sous la coquille. Mais voilà : on a passé le film a être accablé par le ton morose du récit. Le propos est même très triste : un jeune coquillage s'est vu enlever toute sa famille, à l'exception de sa grand-mère qui commence à déchoir (et la suite, on la connaît : oui, on a versé la larme, et on en veut au réalisateur de nous avoir forcé la main sur l'émotion...), et qui s'ennuie, tout seul, et déprime, dans cette grande maison où la vie n'existe plus. Voilà. Jetez vos cotillons maintenant. Marcel, en symbolique de l'enfant livré à lui-même qui est au bord du rouleau, nous a beaucoup déprimé. Heureusement que les dernières minutes pensent à nous, mettant au forceps une happy-end, bien qu'encore une fois entâchée par une mélancolie obsessionnelle (spoiler: la maman de Marcel qui pleure d'avoir perdu la grand-mère... Renvoyez une dose de cotillons, please). Quand on voit la lumière pâlote, les tragédies que vit Marcel, ses moments de tristesse, on a un peu de mal à se positionner sur cette fin heureuse qui arrive in extremis. On n'a pas non plus saisi le délire des grosses araignées partout (il n'y a pas beaucoup d'autres animaux, alors pourquoi spécialement ces araignées velues qui reviennent souvent ? On ne dit pas cela parce qu'on a failli bondir à chaque fois... Mais cela a attiré notre curiosité, insatisfaite au final). Sans dire qu'on ne l'a pas aimé (il est visuellement très beau, le design est mignon, les idées de miniatures des activités humaines - le jardinage, le patinage artistique, etc... - sont très poétiques, la volonté de mettre de la maturité dans ce parcours initiatique à hauteur d'enfant est louable...), on reste assez indécis sur le public-cible que peut viser Marcel le Coquillage avec ses chaussures. Visuellement très beau, poétique, mais un peu trop "forcing de l'émotion" pour nous.
Du pur, du vrai, un ordinaire qui devient extraordinaire. Ce film est un véritable bijou ! J'ai souris tout le long du film!! L'amitié entre Dean et Marcespoiler: l qui les rapproche de part la perte de leur être cher nous touche tous inévitablement
Je n'aime pas noter ce que je découvre, mais faisons une exception, cette réalisation vaut un magnifique 200 sur 20. Un grand merci encore aux réalisateurs !!spoiler: