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Ufuk K
522 abonnés
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4,0
Publiée le 15 juin 2023
"Marcel le coquillage (avec ses chaussures)" nommé cette année aux Oscars (film d'animation) est un film d'animation qui finit par toucher au cœur. En effet même s'il m'a fallu un certain temps pour m'habituer au style de ce film (prises de vues réelles et stop-motion), j'ai trouvé que l'histoire de ce petit coquillage s'avère intelligente, inventive, drôle et une certaine mélancolie empare le spectateur à la fin de la projection.
Marcel est un coquillage qui vit seul avec sa grand-mère depuis qu’il a été séparé du reste de sa communauté. Mais sa petite vie tranquille va s’en retrouver chamboulée le jour où un réalisateur de documentaire fait sa rencontre et lui propose de tout mettre en œuvre pour retrouver sa famille…
Reconnaissons-le, ce film est tellement atypique que si vous ne le regardez pas à travers le regard d’un enfant, vous risquez fort de ne pas y adhérer et c’est ce qui m’est arrivé. Cette histoire de coquillage anthropomorphe ne m’a pas attendri contrairement à la plupart des spectateurs et au final, j’ai trouvé le temps long (bien qu’il ne fasse que 90min, le temps ressenti avoisinait les 2h).
Dean Fleischer-Camp réalise ici un mockumentaire adapté de ses précédents courts-métrages. Ce qui pouvait fonctionner sur une courte durée (chaque court-métrage dure 4min) n’est pas foncièrement le cas une fois transposé en format long.
Pourtant, le film à des qualités indéniables, il est remarquable visuellement parlant, alliant superbement l’animation et le stop-motion, à travers des décors photoréalistes. L’ennui, c’est qu’il n’a pas grand-chose à raconter et que l’ensemble donne l’impression d’avoir été bêtement étiré.
Pour pleinement y adhérer, il faut pouvoir supporter, non seulement l’insupportable voix de Marcel (en V.O.), mais aussi et surtout ce raz-de-marée de mélancolie sirupeuse et un trop plein de mignonneries qui frise l’écoeurement. Bref, vous l’aurez compris, j’ai un cœur de pierre (pourtant, je ne reste jamais insensible à la vue d’une vidéo de chaton sur YouTube, mais un coquillage cyclope… bof, très peu pour moi).
En lice pour l'Oscar du meilleur film d'animation, "Marcel le coquillage avec ses chaussures" est un film d'animation en stop motion où un petit coquillage et sa grand-mère racontent leurs vies passées dans une grande communauté à un humain venu les filmer pour faire un documentaire pour YouTube. Au fur et à mesure de son succès, Marcel découvre le monde avec candeur. Avec un oeil, une bouche et des baskets, les petits mollusques dégagent une réelle empathie. Si l'histoire part un peu dans tous les sens, voici une expérience originale, tendre et très moderne.
Un petit mot sur le réalisateur, c'est un gars qui a fait ses études à New York, cela se sent dans la film (l'esprit new yorkais), déconnecté, iconoclaste et désabusé ( en trois mots voilà new York)....Pour ne revenir au film, il est le fruit d'une logique, puisque "marcel the shell and his shoes" a été une succession de courts métrages( ( 2010, puis 2011, puis 2014, et enfin 2021), comme quoi dans la vie la patience est une vertu, la gloire une chose bien secondaire.....Le film est il faut le dire, craquant, trop mignon, sensible et intelligent ( new yorkais vous dis je !!!), et s'adresse à tous les âges, disons à partir de huit ans ( il faut quelques neurones) et jusqu'à 82 ans....voire plus cela dépend des heures d'EPAD, je blague, je pense à eux chaleureusement, ce ciné leur ferait du bien.... Bref j'ai pris mon pied devant ce film d'animation, ( mélange car ce sont des images collées sur de la réalité), cela fait réfléchir et cela donne la banane;. N'hésitez pas, quel que soit votre pedigree et votre âge ???Après ça on peut partir en vacances où l'on veut.....
Un film original avec des plans en stop motion bien faits mais alors ça traîne en longueur et la voix-off est juste insupportable,. un supplice pour les oreilles.
Amateurs d'animation familiale, soyez prévenus : Marcel le Coquillage avec ses chaussures n'est pas le film où vous vous fendrez la poire avec vos enfants. Bien sûr, le visuel est impeccable, avec ce stop motion sublime, ce design étonnant de personnage avec un petit œil sur le côté (mignon), une voix très jeune et une maladresse qui rappellent les tous-petits, et un format du faux-documentaire méta (le film parle du documentaire qui se fait sur Marcel) assez original, vraiment cette animation en a beaucoup sous la coquille. Mais voilà : on a passé le film a être accablé par le ton morose du récit. Le propos est même très triste : un jeune coquillage s'est vu enlever toute sa famille, à l'exception de sa grand-mère qui commence à déchoir (et la suite, on la connaît : oui, on a versé la larme, et on en veut au réalisateur de nous avoir forcé la main sur l'émotion...), et qui s'ennuie, tout seul, et déprime, dans cette grande maison où la vie n'existe plus. Voilà. Jetez vos cotillons maintenant. Marcel, en symbolique de l'enfant livré à lui-même qui est au bord du rouleau, nous a beaucoup déprimé. Heureusement que les dernières minutes pensent à nous, mettant au forceps une happy-end, bien qu'encore une fois entâchée par une mélancolie obsessionnelle (spoiler: la maman de Marcel qui pleure d'avoir perdu la grand-mère... Renvoyez une dose de cotillons, please). Quand on voit la lumière pâlote, les tragédies que vit Marcel, ses moments de tristesse, on a un peu de mal à se positionner sur cette fin heureuse qui arrive in extremis. On n'a pas non plus saisi le délire des grosses araignées partout (il n'y a pas beaucoup d'autres animaux, alors pourquoi spécialement ces araignées velues qui reviennent souvent ? On ne dit pas cela parce qu'on a failli bondir à chaque fois... Mais cela a attiré notre curiosité, insatisfaite au final). Sans dire qu'on ne l'a pas aimé (il est visuellement très beau, le design est mignon, les idées de miniatures des activités humaines - le jardinage, le patinage artistique, etc... - sont très poétiques, la volonté de mettre de la maturité dans ce parcours initiatique à hauteur d'enfant est louable...), on reste assez indécis sur le public-cible que peut viser Marcel le Coquillage avec ses chaussures. Visuellement très beau, poétique, mais un peu trop "forcing de l'émotion" pour nous.
Ce film d'animation, réalisé par Dean Fleischer-Camp et sorti tout récemment dans les salles françaises, n'est pas mal du tout. Film tout mignon adapté de plusieurs court-métrages mettant en scène le même personnage et réalisés par le même réalisateur ; que je n'ai d'ailleurs pas vu. Effectivement, le film est ma première entrée dans cet univers et je suis, comme beaucoup de spectateurs, très vite tombé sous le charme de ce coquillage tout mignon. Effectivement, on découvre la vie de Marcel sous la forme d'un documenteur mais surtout de son point de vue. C'est-à-dire comment il arrive à vivre dans une maison conçue pour les humains, ses cachettes, ses "meubles" etc. Et la première partie du film est tout bonnement excellemment ! Surtout que les dialogues sont également très bien écrits et que l'alchimie entre les personnages prend tout de suite, que ce soit entre Marcel et sa grand-mère ou entre Marcel et Dean. Mais j'ai précisé dans la première partie car le film a tendance à s’essouffler dans la seconde. Et c'est bien le problème d'adapter ce genre de courts métrages dont le format est complètement adapté à ce genre d'histoire. Oui, c'est mignon, oui, c'est extrêmement bien réalisé, oui, la photographie est magnifique et oui, l'animation est superbe mais sur une heure et demie (et encore, avec dix minutes de générique), c'est un peu longuet ! Le film se traine effectivement un peu en longueur et on sent bien que cette histoire de retrouver la famille de Marcel n'existe que pour justifier la durée du film, ce qui est bien dommage. Même si je ne me suis pas vraiment ennuyé pour autant, je me suis quand même surpris à regarder ma montre plusieurs fois car l'histoire peine, au bout d'un moment, à être captivante. L'effet de surprise et de découverte passé, il ne reste finalement qu'une histoire, certes bon enfant, mais un peu faiblarde, voire mielleuse par moments. Il n'empêche que les très bonnes idées restent présentes et rattrapent une histoire peu passionnante, faisant de "Marcel le Coquillage (avec ses chaussures)" un film bien sympathique !
Visuellement superbe en stop motion, c'est mignon mais rapidement ennuyant, faute à un scénario qui tourne un peu en rond (on sent que le court métrage a été étiré) et à un film très bavard. Je ne conseillerai pas d'y aller avec des jeunes enfants. Le film est assez exigeant et il faut suivre tous ses dialogues, toujours sur le même tempo et quasi sans action. De plus, la voix de Marcel en vo m'a rapidement embêté.
Après avoir réalisé trois petit courts métrages très sympathiques, Dean Fleischer Camp arrive enfin à produire son faux documentaire sur un coquillage avec des chaussures nommé Marcel avec l’aide d’A24. C’est donc filmé comme dans un documentaire et ça rajoute une originalité très cool, le plus impressionnant reste la fusion du stop Motion (très réussi) avec le live action, c’est très beau artisanale. Le film nous met dans une vibe de vacance très plaisante notamment parce que le long métrage bénéficie d’une très belle photographie et d’une BO très cool.
Ce long métrage est définitivement bourré d’idées mais aussi bourré d’humour car oui on rigole beaucoup, même si la plupart des blagues des courts métrages sont reprises ici, la blague du zzzzzzzzz me fait autant rire. Comment ne pas craquer devant la mignonnerie de Marcel, Jenny Slate est très bien en VO mais je préfère la VF (et c’est très très très rare). On pourrait penser que l’on va s’ennuyer et qu’il y aura beaucoup de longueurs mais ce n’est absolument pas le cas sauf peut être à la fin. La grand mère de Marcel reste le meilleur personnage du film (avec Marcel).
Un film mignon, une curiosité joliment animée, mais l'impression de se retrouver face à une coquille vide qui n'a rien à raconter... Trop étrange pour captiver les enfants, trop enfantin pour séduire totalement les adultes.
Squelette d’un mollusque marin, le coquillage est pourtant doté d’une âme d’enfant dans ce faux documentaire plein de tendresse. Trois ingénieux courts-métrages ont introduit Marcel the Shell with Shoes On du cinéaste Dean Fleischer-Camp et de sa compagne de l’époque, Jenny Slate, humoriste et actrice. Leur enfant en pâte à modeler, assemblé avec des produits bon marché, a finalement trouvé le grand écran, sans oublier qu’il vient de YouTube, le support d’origine qui a su rassembler de nombreux fans autour de ce projet inspiré et inspirant. Une combinaison exigeante et fascinante de la stop-motion et du live-action nous immerge dans l’immense univers d’un minuscule personnage.
Curiosité et réjouissance, c’est en tout cas ce que l’on ressent à la proximité d’un tel spécimen qui pourrait se prêter à la mignonnerie naise, tel un chaton qui retombe maladroitement sur ses pattes. Marcel à ce pouvoir de communier avec son entourage, tout en trouvant mille astuces afin de s’adapter à l’environnement titanesque des humains. Le spectateur a donc le loisir de connaître les péripéties de son quotidien, à commencer par les déplacements à travers les pièces d’un Airbnb qui n’abrite pas exclusivement des vacanciers. Le cinéaste devient juste Dean, le temps d’empoigner sa caméra et de dialoguer avec sa création la plus précieuse et la plus adorable du moment. De même, le fait que Jenny Slate double Marcel n’est pas si anodin et révèle que sa coquille est remplie de vie, ambition, d’innocence et de sagesse.
On pourrait s’arrêter à ce jeu fantaisiste, à ces démonstrations loufoques et innovantes que Marcel et sa grand-mère Connie ont élaborées. Une balle de tennis en guise de véhicule, du pain de mie comme matelas bien douillet, une table en verre poussiéreuse comme patinoire et l’aire de jeu s’étend encore dans le jardin. On se régale avec eux du même pop-corn qu’ils ont préparé avec une intensité qui nous maintient de l’autre côté de l’écran, dans une réalité que l’on confondrait volontiers avec la nôtre. C’est ce qu’il y a de magique dans le fait de laisser cet enfant perdu entrer dans nos vies, tout cela dans le but de nous laisser notre univers rétrécir et de simplement profiter des petites choses que l’on aurait égarées dans nos tiroirs à chaussettes.
La forme n’emporte pas tout sur le fond également. Derrière une carapace aussi fine se cachent une grande sensibilité et une mélancolie qui questionne la solitude du héros, qui invite son audience à former une communauté. Le succès a néanmoins ses limites et le récit ne se prive pas d’en faire la démonstration par l’absurde. Inutile de retenir Marcel lorsqu’il se met à chanter de sa voix fluette ou à soutenir sa grand-mère dans ses difficultés. Ce ton n’est pas sans rappeler la finesse d’un Pixar (Toy Story, Wall-E) et la poésie d’un Ghibli (Arrietty), avec cette frontière brisée entre les humains et les petits êtres vivants, de plastique ou de chair. A24 saisit alors une opportunité qui promeut à la fois le génie technique et une sensibilité, qui ne sont pas toujours froidement arrosés par la souffrance des personnages.
Difficile de retenir notre joie ou l’expression de nos sentiments devant ce geste artistique et philosophique qui accompagne Marcel le coquillage (avec ses chaussures). On sèche volontiers nos larmes devant une incontournable prouesse cinématographique aussi spectaculaire, poignante et à la hauteur d’un personnage dont on ne doute pas un instant de l’existence, malgré la distance qui le sépare de ses pairs. L’importance de l’amitié et de la famille sont les clés afin de surmonter les épreuves que son monde a à nous offrir. En échange, cette œuvre ne demande rien de plus qu’un peu d’attention et d’amour.
Si la tendresse était un film, elle serait ce film-ci, une douceur pour le cœur et un plaisir pour les yeux. On se prend assez facilement d'attachement pour Marcel et sa belle vision du monde qui nous fait relativiser un petit peu sur notre existence. Une petite perle dans un coquillage.
Marcel Le Coquillage est un film sublime, rempli de poésie et de douceur. Une bulle de bonheur tout simplement bouleversante. De plus, le film est, techniquement, tout simplement bluffant. La minutie apportée aux "personnages", et à leur animation est d'un niveau jamais égalé dans l'histoire du stop motion. Le réalisateur parvient à faire vivre ce petit coquillage, quelle que soit la lumière, quel que soit le mouvement de la caméra, en le faisant interagir avec des protagonistes filmé en réel.