Devant le retard que prenait le tournage, le coproducteur du film (avec Bahman Ghobadi) a proposé au réalisateur de lui céder ses parts. Afin d'aider Ghobadi, ses proches et les habitants du village kurde où le film a été tourné ont prêté de l'argent au cinéaste. Ghobadi a ainsi contracté de nombreuses dettes, que la vente du film à l'étranger devrait aider à rembourser.
Un temps pour l'ivresse des chevaux a été présenté la Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2000, où il a obtenu la Caméra d'Or, ex æquo avec Djomeh de Hassan Yektapanah.
« Ils attendant le retour de la neige pour pouvoir recommencer à travailler. En effet, tant qu'il y a de la neige, les routes sont impraticables et la contrebande se fait à dos d'âne avec l'aide des enfants. Le jeune handicapé a une espérance de vie d'encore deux ans. Je sais qu'il existe en Allemagne, un endroit où on pourrait l'opérer mais pour cela, il faudrait réunir l'argent nécessaire. »
Après quelques courts métrages, dont Vivre dans le brouillard (Prix spécial du Jury au Festival de Clermont-Ferrand 1999), Bahman Ghobadi a été le premier assistant d'Abbas Kiarostami pour Et le vent nous emportera, avant de tenir le rôle principal dans Le tableau noir de Samira Makhmalbaf (Prix du Jury, Cannes 2000).
Un temps pour l'ivresse des chevaux est son premier long métrage.