Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
QuelquesFilms.fr
272 abonnés
1 646 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 9 septembre 2014
Amour adultère, jalousie, noeud tragique... Esthétique légèrement ouatée, violons, pianos... La Fin d'une liaison est un mélo pur jus, malheureusement plombé par un lyrisme tire-larmes et un mysticisme peu convaincant. Le résultat est assez indigeste et fastidieux, malgré le soin apporté au montage (chronologie déstructurée) et la qualité de l'interprétation de Julianne Moore, magnifique aux côtés d'un Ralph Fiennes plutôt fade. On pouvait légitimement attendre mieux de la part de Neil Jordan (La Compagnie des loups, The Crying Game, Entretien avec un vampire...) qui adapte ici, sans originalité, un roman de Graham Greene. Roman qui avait déjà été porté à l'écran par Edward Dmytryk (Vivre un grand amour, 1954), avec Van Johnson, Deborak Kerr, Peter Cushing et John Mills.
Rien d'exceptionnel dans cette histoire d'amour , un homme cherche a comprendre pourquoi cette femme l ' a laissé tombé , on comprend très vite et un film qui ne me laissera un souvenir grandiose
Le scénario avait un bon potentiel seulement le réalisateur s' arrive pas à en tirer toute la saveur. Pour cela il aurait fallu une réalisation avec plus d'épaisseur, ici derrière le vernis il n' y a pas grand chose et c'est mou.
Le film de Julianne Moore : Chaque actrice à un jour ou l'autre : son film. Celui la, c'est celui de la belle Julianne : actrice subtile au jeu touchant. Le moindre gros plan, geste, regard est filmé avec une subtilité admirable. Une caméra amoureuse, un spectateur captivé et une actrice magnifique. Sensuelle et fébrile. Plus une reflexion méthaphysique qu'une banale histoire d'amour. Mention spéciale à la photo extraordainaire de Roger Pratt et la musique de Michael Nyman. Maintenant, une question : Comment la patrie de la cinéphilie a pu passer à côté de ce film SUBLIME ??? Que de critiques minables, haineuses et stupides. Peu importe : le temps donnera à The End Of The Affair l'etoffe d'un diamant noir. En ce qui me concerne, le souvenir de la sublime Sarah : je le garderai à jamais pour moi !
Certes, ce mélodrame nous laisse une impression étrange. Celle d'une oeuvre parfois intéressante, qui se voudrait vraiment intense mais qui en définitive brasse pas mal de vent. Car si certaines scènes font leur effet et que les relations entre personnages ont tout de même une certaine matière, on s'ennuie en général beaucoup. L'ensemble reste étonnament froid, la reconstitution académique de Neil Jordan ne permettant quant à elle jamais au film de prendre son envol ou une quelqconque impression de grandeur. De plus, au lieu de nous offrir une histoire d'amour d'une grande simplicité comme le sont en général les plus grandes oeuvres, Jordan a préféré compliqué la chose. Au final, nombre de dialogues s'avèrent assez fatigants, pompeux et alourdi par une philosophie franchement peu compréhensible et assez agacante. Le récit n'en est ainsi qu'affadi et nous laisse une sensation de perplexité, conscient d'avoir vu une oeuvre ayant vraiment cherché l'excellence, mais qui, au fond, et malgré le talent de ses interprètes (Julianne Morre y est superbe), nous laisse presque de glace et même légèrement amère. Dommage.
Une belle histoire d'amour, qui malheureusement fini mal, mais offre à Julianne Moore et Ralph Fiennes deux magnifiques rôles. L'alchimie entre les deux acteurs créve l'écran, et elle est sublimée par la superbe bande originale composée, par Micheal Nyman. Un beau film en perspective.
13 952 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 avril 2012
Le rèalisateur irlandais Neil Jordan s'affirme dècidèment iconoclaste avec ce beau mèlo adaptè d'un rècit autobiographique de Graham Greene! Baignèe de cette lumière sublime dont Jordan seul semble avoir le secret, l'histoire èternelle de ces amants sèparès par une tragèdie secrète rèunit Ralph Fiennes et Julianne Moore face à Stephen Rea, èpoux trahi et dèsemparè, dans le Londres dèvastè de 1946! Un joli triangle amoureux avec trois interprètes magnifiques qui ont l'air de faire rimer amour avec toujours, dans une passion tragique marinèe d'irrationnel et de suspense, où l'on reconnaît la signature incomparable du cinèaste irlandais! L'affiche du film est particulièrement belle et rèussie, c'est à signaler...
Neil Jordan, cinéaste irlandais assez peu prolifique (16 films en 30 ans de carrière) est un cas à part . Alors que son deuxième film "la compagnie des loups" lui apporte une reconnaissance immédiate dans le milieu du film fantastique qui lui aurait permis comme certains metteurs en scènes britanniques tel des frères Scott de faire carrière à Hollywood, Neil Jordan restera un cinéaste indépendant malgré des incursions plus ou moins réussies dans le système des studios. Ainsi il peut embrasser tous les genres du polar, au film politique en passant par la romance comme ici avec l'adaptation d'une nouvelle de l'écrivain anglais Graham Greene qui avait déjà fait l'objet d'une adaptation par Edward Dmytryk en 1655 avec Van Johnson et Deborah Kerr dans les rôles principaux. Cette romance sur fond de guerre s'inscrit dans le prolongement de "La Valse dans l'ombre" de Mervyn Leroy avec la mort tragique de l'héroïne après les affres d'un amour inaccessible. L'intrigue est habilement construite autour de flashbacks qui nous donnent les éclairages différents d'une relation amoureuse suivant que l'on se place du côté de l'amant jaloux ou de celui de la femme tiraillée dans un premier temps par un mariage qu'elle ne peut se résoudre à détruire puis par une conversion mystique survenue lors d'un bombardement. Neil Jordan filme ses trois formidables acteurs avec une délicatesse infinie qui renforce encore le romantisme du livre de Greene. La musique de Michael Nymann sans trop d'emphase parachève une entreprise en tout point réussi. On appréciera tout particulièrement la prestation tout en sensibilité de Stephen Rea l'acteur fétiche de Jordan. Magnifique film, n'en déplaise aux esprits chagrin qui trouveront le style de Jordan trop académique.
Un scénario intrigant mais finalement très simple, dont la clef de l'intrigue se révèle être une réflexion phylosophique. Vraiment un film à voir. Julianne Moore est ici dans un de ses meillerus rôles. On aime ou pas, mais assurement Neil Jordan est vraiment un realisateur à suivre.
Un beau film romantique. Il faut passer la première demi-heure un peu trop à l'eau de rose et se laisser emporter par cette magnifique histoire d'amour qui bascule ensuite trop vite dans une morale chrétienne beaucoup trop appuyée.
Un film intéressant et superbement monté, d'une franchise qui étonne parfois et d'une réflexion sur la foi, la haine, et l'amour intéressante. Les acteurs sont convaincants et on se laisse glisser au travers du passé de cette femme entre l'homme de sa vie et ses promesses et croyances. Certaines scènes aurait pu être mieux faite et l'émotion ne ressort jamais vraiment cependant de ce film.
Un montage sophistiqué qui nuit je trouve à la passion chaude et sensuelle qui unit les deux amants. L'image est belle mais on aurait aimé prendre davantage le temps d'assister à ce qui les unit plutôt qu'à l'éternelle visionnage au travers de plusieurs angles.
Une romance impossible qui s'inscrit, par son ton, dans sa forme classique et par le choix de ce couple d'acteur/trice, totalement dans l'époque concernée. Le côté ésotérique voire religieux peut laisser perplexe si l'on y adhère pas mais apporte un mystère indissociable à ce récit. Si certains aspects se devinent, la narration (parfois au temps inversée) est une alternative intéressante.
Le principal intérêt de ce film, issu de l'oeuvre de Graham Greene, est de décrire comment la croyance en Dieu peut influer sur le cours des choses, et cette histoire est une vive incitation à croire. Autrement, le récit de cet adultère est on ne peut plus classique, avec des scènes de sexe plutôt crues. Mais les deux principaux interprètes sont remarquables de justesse. Un peu mystique comme l'était l'auteur mais intéressant.