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    L'Anglais
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    dahbou
    dahbou

    201 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2023
    Petit polar rigolo qui montre un retour en forme de Soderberg mais sous influence Tarantinesque. Stamp en impose en gangster vengeur.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2022
    Steven Soderbergh nous sert un film de vengeance comme il en existe beaucoup. La particularité de "The Limey" par rapport à d'autres film est la très belle façon de filmer ainsi que la prédominance de passages imaginaires se mêlant avec des passages réellement vécus dans le passé sortants de la pensée de l'acteur principal Terence Stamp. La mise en scène a beaucoup de style, la patte de Soderbergh est très clairement visible. De plus, pour sa BO il choisit la belle musique de Cliff Martinez qui embellit un ensemble déjà d'une grande classe. Seulement, le scénario qui pourrait être écrit sur un timbre poste reste fort peu haletant, pas vraiment passionnant. On retiendra la performance d'acteur de Peter Fonda en star du show buisiness californien ou encore de Luis Guzman. Soderbergh aurait pu faire mieux. Dommage
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 511 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 mai 2021
    L'Anglais est filmé de manière prétentieuse et très mal interprété par tous ses acteurs avec une intrigue mince comme du papier et très peu de choses pour retenir l'attention. Stamp est mauvais offrant une performance angoissée peu crédible. La mise en scène stylée devient irritante et vide étant donné l'étroitesse de l'intrigue et la pauvreté du jeu des acteurs. Le film ne va nulle part non plus si vous arrivez jusqu'à la fin il n'y a rien pour vous récompenser. En fin de compte il sert presque exclusivement de véhicule à Fonda et plus particulièrement à Stamp. Des séquences de lui jeune homme qui sont intercalées de manière assez peu pertinente et ne font rien d'autre que nous rappeler à quel point il était beau autrefois et à quel point il semble stupide maintenant ce qui n'est pas l'objectif du film je suppose...
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Wilson, un anglais sur le retour, taciturne, mince, les traits émaciés et le regard glacial, débarque à Los Angeles. Taulard au long cours, tout juste libéré de prison, il a immédiatement quitté l'Angleterre pour "la Cité des Anges" quand il a appris le récent décès de sa fille Jennie, qu'il n'a pas revu depuis une vingtaine d'années. Les zones d'ombres autour des circonstances de la mort de la jeune femme restent nombreuses et l'anglais en vient très vite à soupçonner le riche petit ami de sa fille, un dandy vieillissant dénommé Terry Valentine, de l'avoir tué. Epaulé par Eduardo, son seul guide dans un pays qu'il découvre, Wilson est déterminé à démêler le vrai du faux et gare à ceux qui se mettront en travers de son chemin.

    De son titre original The Limey ("le rosbif" en argot amerloque), L'Anglais se situe dans une période très prolifique pour le réalisateur Steven Soderbergh. A peine sorti du tournage de son excellent Hors d'atteinte et avant de s'atteler tour à tour à Erin Brockovich et Ocean's eleven (qui lui vaudront la reconnaissance de la critique et surtout du public, tout cela en l'espace de cinq petites années), le réalisateur surdoué signait pourtant avec L'Anglais un de ces films les plus méconnus à ce jour.

    Le film, classieux dans la forme, porte indéniablement la patte stylistique du Soderbergh des débuts. Un savoir faire indéniable dans la manière d'aborder une histoire de vengeance sous tous les angles. Pas de manichéisme opportun ici, Soderbergh transcende une intrigue minimaliste pour se consacrer au parcours de son personnage principal, sans négliger pour autant les rôles secondaires.
    Face à un Peter Fonda tour à tour charmeur et angoissé et à un Barry Newman parfait en vieux bras-droit imperturbable, Terence Stamp prête son charisme impérial à ce gangster anglais de passage en Californie, déterminé à venger sa fille (la très belle Melissa George à ses débuts) qu'il a totalement perdu de vue du fait de ses longues années passées en prison. Jennie, une jeune femme sensible et colérique, désespérément à la recherche de cette affection, de cette attention paternelle dont elle aura manqué durant toute sa vie. Il faut également saluer l'interprétation comme souvent impeccable du trop méconnu Luis Gusman (Eduardo), fort attachant en sidekick plein de sagesse, témoin privilégié de l'enquête de Wilson.

    Somptueux de bout en bout, The Limey alterne les scènes de violence radicale, d'humour noir et d'émotions, non sans quelques parti pris audacieux de mise en scène (voir cette fusillade hors champ dans l'entrepôt ou le meurtre discret et silencieux d'un vigile en arrière plan lors de la première réception dans la villa de Valentine).
    Qui plus est, et comme à son habitude (Soderbergh est avec Tarantino le réalisateur qui a remis au goût du jour les intrigues non-linéaires et les inserts subtiles de moments passés), le réalisateur parsème son film de courts flash-backs intimistes (en réalité des extraits du film de Ken Loach Pas de larmes pour Joy mettant en scène un Terence Stamp juvénile) qui ajoutent à la puissance émotionnelle de l'histoire jusqu'à conclure son métrage sur une note inattendue.

    Les plages contemplatives sont nombreuses, un travail exceptionnel a été fait sur les éclairages alternant luminosité froide et séquences crépusculaires, sublimant les images et les visages, dont celui usé et émacié du trop rare Terence Stamp.
    Les longs silences de son personnage, le taciturne Wilson, en disent suffisamment et le réalisateur nous fait part des souvenirs qui le tourmentent, à savoir ceux d'un passé heureux et définitivement révolue du jeune père qu'il était et de sa petite fille qu'il n'a jamais vu grandir et qu'il n'aura finalement jamais vraiment connu.
    Très proche du magnifique Crossing guard de Sean Penn, tant les deux films partagent les mêmes thématiques du deuil impossible et de la culpabilité paternelle, L'Anglais n'en reste pas moins très différent dans son approche frontale et parfois musclée.

    Au final, Soderbergh signait là un autre petit bijou cinématographique, un polar froid naviguant entre violence brute, humour subtile et drame intimiste. Une perle que je ne peux que vous inviter à découvrir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2020
    La trame policière est très classique et Soderbergh s’en défend en prenant un scénario un peu plus fort que l’ordinaire avec un regard un peu particulier. Un peu bizarre au début, alambiqué parfois, mais pour épicer le récit, il est intéressant de varier les points de vue et les angles d’attaque. Ce que le cinéaste réussit bien en jouant sur des perspectives plus que fuyantes où ses protagonistes fournissent une belle épaisseur à leur personnage. La dynamique est forte, attrayante et sans forcer le suspense ( surtout pas ) il nous la joue drôle et dramatique ( le serveur au milieu de la police et des invités ) en semant autant d’indices qu’il en retire. Avec le plus ultra, revenir sur le passé de Terence Stamp dans un vieux film de Ken Loach où il s’appelait déjà … Wilson . Mais ça c’est pour l’anecdote, ou le cinéphile. AVIS BONUS Les commentaires précieux du réalisateur, ceux d'un critique et un making of où chaque comédien parle de son personnage
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Estonius
    Estonius

    3 305 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    "Attention je vais faire style" semble nous dire le réal dès le début. Parce que ça commence bizarre avec un montage déconstruit où se mêle présent, passé et fantasmes avec dialogues désynchronisés. Moi je veux bien mais il ne faudrait pas que ce genre de d'affèterie nuise à compréhension du récit. Or justement le récit est rempli de confusions, d'ombres et d'ellipses. Et si au moins l'intrique était intéressante, non Stamp veut venger sa fille et le suspense est quasiment absent. Alors tout n'est pas mauvais déjà les interprétations de Stamp et de Fonda sont plutôt bonnes, Et puis le petit plus est la présence d'Amelia Heinle, ce n'est pas possible d'être aussi belle ! Se regarde et s'oublie
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 juin 2015
    Voici un film de plus que je vois de Soderbergh ! Sorti en 1999 juste après Hors d'atteinte avec George Clooney qui fait ici un petit caméo à la télé, le film se penche sur l'histoire de Terence Stamp, célèbre entre autres pour son rôle dans The Hit de Stephen Frears, qui arrive d'Angleterre aux Etats-Unis pour venger le meurtre de sa fille.
    Alors que penser du film ?
    Il est plutôt bon ! Enfin une bonne histoire de père vengeur, ce qui nous change un peu de ce qui se fait aujourd'hui, comme le très mauvais Vengeance de Johnny To que j'ai déjà critiqué ici. Néanmoins, le film possède quand même quelque défauts en particulier un éclairage relativement moche pour les scènes de flash-back sur la fille du héros, Soderbergh utilisant à ce moment de grandes bandes lumineuses verticales pour éclairer ce qui rend excessivement mal ! On notera aussi que le film possède un certain nombre de sous-intrigues traitées par-dessus la jambe (la petite romance avec la productrice TV, l'enquête policière dont on sait si peu de choses qu'on ne connaît même pas le nom du flic qui la mène !) et deux ou trois défauts moins flagrants mais qui font quand même tiquer, comme le fait que les méchants qui tabassent le héros en début de film lui donnent tout ce qu'il veut savoir. Un peu à la manière des Dupont qui disent à Tintin "Que le général Alcazar soit venu ici pour négocier la vente d'avions de guerre, ce n'est pas de nous que vous l'apprendrez". C'est à peu près de ce niveau d'idiotie. Ajoutons encore un maquillage vraiment raté pour un type qui s'est brisé la nuque sur des rochers et dont le visage est vraiment "éparpillé façon puzzle" comme dit Audiard, mais trop "puzzle" justement pour que ce soit réaliste.
    Mais bon ce film est quand même très réussi ! En premier lieu, le grand truc de Soderbergh dans ce film, c'est le montage alterné, c'est à dire non seulement un montage décalé qui fait qu'on entend des gens parler alors que sur l'image ils ont la bouche fermée ou alors que ces mêmes personnes continuent une discussion alors que la caméra les montre en train de changer de lieu, passant d'un plan sur eux ICI à un plan sur eux LA-BAS sans pour autant que le flux de paroles ne s'arrête. Ce montage particulier sert aussi à montrer trois fois une même scène sous trois angles différents qui montre l'Anglais faire… eh bien QUELQUE CHOSE, trois fois alors même qu'en fait, lors de la 4e fois, on se rend compte qu'il ne faisait les trois précédentes fois qu'imaginer et rêver de faire ce qu'il faisait. En somme ce montage alterné décompose un peu le film, lui donne un aspect de puzzle justement, à l'image de celui que le père veut reconstituer pour trouver le meurtrier de sa fille !
    Restons dans la technique pour évoquer l'utilisation brillante que fait Soderbergh de la caméra à l'épaule (parce que oui, avant Jason Bourne, on savait encore utiliser ça et ça rendait bien !) pour des scènes d'actions comme pour des scènes de discussion (où l'usage de ce type de caméra est assez limité, surtout dans une voiture mais enfin…). En général, les scènes d'actions sont assez longues et étirées, parfois filmées en un seul plan quasiment fixe (comme le meurtre des grosses baraques au début) qui rappellent vaguement le Tarantino des débuts. Ce Tarantino est encore évoqué lors du massacre final où les méchants s'entretuent joyeusement et de manière complètement délirante et burlesque, où on finit même par penser aux Frères Coen (et plus particulièrement à Blood Simple ou Burn After Readin pour la scène de l'armoire). L'humour, omniprésent dans le film, passe aussi par les dialogues brillants et l'interprétation lumineuse de Terence Stamp et de Peter Fonda.
    Ces deux acteurs, comme leurs personnages, vivent dans la nostalgie des années 60-70 et c'est encore souligné par une excellente musique composée par deux hommes dont l'un a composé Tommy de Ken Russel, s'il vous plaît, et l'autre Sous surveillance (bon film de Redford mais où la musique ne m'a pas marqué donc bon…) et Only God Forgives (là, pas vu). Cette musique est un bel hommage aux compositions de Lalo Schifrin, compositeur de cinéma phare des sixties et seventies, à qui l'on doit notamment l'inoubliable partition de Mission : Impossible (la série) et de L'Inspecteur Harry que je tiens pour l'un des rares films parfaits au monde !

    Bref, un bon film et un film de vengeance, comme on aimerait en voir plus souvent !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2015
    A l'aube du XXIème siècle depuis qu'il a décroché une Palme d'or surprise à Cannes en 1989 sous la présidence de Wim Wenders avec "Sexe, mensonge et vidéo", Steven Soderbergh peine quelque peu à confirmer son statut de petit génie du cinéma indépendant, la déferlante Tarantino occupant depuis tout l'espace où l'on attendait justement Soderbergh. "Hors d'atteinte" sorti en 1998 est certes un polar malin qui aura pour principal intérêt de lui faire rencontrer George Clooney avec qui il entamera la collaboration fructueuse que l'on connait mais on est encore nettement en dessous de l'inventivité de ce sacré garnement de Tarantino qui a sorti juste avant le complètement déjanté "Jackie Brown". Quitte à être derrière son collègue générationnel, Soderbergh comme un aveu d'impuissance décide avec "L'anglais" de puiser carrément à la source du geek de Knoxville. C'est donc un Tarantino de série B que nous propose un Soderbergh quelque peu déboussolé qui en vient même à mettre dans la bouche de ses malfrats les digressions baroques qui nous amusent tant chez leur géniteur et qui tombent un peu à plat dans ce film un tantinet paresseux où Terence Stamp charismatique en diable, secondé par un Peter Fonda pris en flagrant délit de mime intégral de son pote Nicholson (à moins que ce ne soit l'inverse) sauve la baraque au jeune prodige. Soderbergh pédale un peu dans la semoule à force de chercher son vrai style suite sans doute au malentendu qu'avait induit "Sexe, mensonge et vidéo" dans l'esprit de la critique qui l'avait classé à un peu vite dans un registre qui n'était pas tout à fait le sien. Les années 2000 ont donné une large revanche à Soderbergh qui à partir d' "Erin Brockovich, seule contre tous", son film suivant a commis pratiquement un sans faute alors que Tarantino s'est lui un peu perdu dans son obsession à vouloir être le Sergio Leone du cinéma américain qui recycle tous les genres cinématographiques. On ne s'ennuie pas mais c'est parfois un peu long même si le visage lumineux de Terence Stamp et la veulerie de Peter Fonda constituent d'efficaces palliatifs à une intrigue que Soderbergh embourbe dans des effets de style tarabiscotés et inutiles. A noter la présence de la très accorte et trop rare Lesley Ann Warren dont on se demande ce qui a bien pu l'empêcher de devenir une vedette de tout premier plan après la révélation que fut "Victor, Victoria" de Blake Edwards en 1982.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Pour clore une décennie 90 sans coup d’éclat (un fréquent syndrome post-palme d’or), Steven Soderbergh fait le choix de signer un film dans l’esprit de ce qu’il fera de mieux par la suite, à savoir une histoire et une mise en scène classiques compensées par un casting prestigieux. En l’occurrence le schéma scénaristique est celui d’un film noir, basé sur une sempiternelle quête de vengeance, et l’acteur qui porte intégralement le long-métrage sur ses épaules est Terrence Stamp. L’acteur britannique, bien que s’approchant alors de la soixantaine, fait encore preuve d’une vivacité et d’une prestance impressionnantes sur lesquels repose, davantage que tous les effets de montage, toute l’intensité de la réalisation. Face à ce truand anglais, venu à Los Angeles pour venger la mort de sa fille qu’il a appris alors qu’il était en prison, se dresse un producteur musical peu scrupuleux, qui incarne une image négative que Soderbergh veut donner de l’industrie artistique, mais surtout de son homme de main, interprété par Peter Fonda. Alors que l’on aurait apprécié un face-à-face mémorable entre ces deux grands acteurs, le scénario s’axe entièrement sur l’enquête qui n’avance pas de Wilson. Ses tribulations sont heureusement accompagnées de scène d’action et de flashbacks mélancoliques (qui sont en fait des extraits d’un film de Ken Loach datant de trente ans plus tôt) très efficaces, et même de quelques pointes d’humour dans les dialogues de cet homme en décalage avec le monde qui l’entoure. Trop académique de la part un réalisateur de cet acabit pour être considéré comme une réussite, L’anglais n’en reste pas moins un sympathique thriller musclé.
    7eme critique
    7eme critique

    529 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    L'histoire de "L'anglais" reste une simple histoire de vengeance ; là où l'objet se débarque des nombreux films sur ce même thème, c'est bel et bien de nous convaincre avec un justicier plus vieux que d'ordinaire. Fini les jeunes beaux-gosses qui se livrent à des actes héroïques pour venger leur bien-aimée, Soderbegh fait appel à Terence Stamp pour incarner un père qui n'a plus rien à perdre suite à l'assassinat de sa fille. Le papy fait de la résistance et compte bien régler le compte de chaque personnage se trouvant sur son chemin pour atteindre sa cible et comprendre l'origine de cette mort suspecte.
    necrid
    necrid

    21 abonnés 1 211 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2014
    Un film tout en sobriété. Terence Stamp a la classe pour un justicier. Le film est juste et on se prend rapidement de sympathie pour ce britannique venu chercher la vérité sur la mort de sa fille.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Thriller stylé dans une narration tout en déconstruction. Vraiment intéressant et bien interprété.
    Redzing
    Redzing

    1 106 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    L'intrigue de "The Limey" est des plus basiques : tout juste sorti de prison, un ancien braqueur anglais arrive à LA pour venger la mort de sa fille, tombée amoureuse d'un producteur véreux. Côté péripéties, le scénario ne va pas chercher très loin, en revanche il creuse la psychologie du personnage principal. Dans sa quête, le père ayant passé la moitié de sa vie en prison, et donc peu vu sa fille, se réinterroge ainsi sur la relation qu'il avait avec elle, et sur sa responsabilité dans sa mort. Outre cet élément, la mise en scène de Soderbergh se veut stylisée, avec un montage déconstruit (mélange de flashbacks, de pensées, de souvenirs, etc.) parfois intéressant, parfois artificiel. Enfin, on notera un duo d'acteurs charismatiques rescapés des 60's : Terence Stamp et Peter Fonda. Au final, "The Limey" est un polar correct, qui ne casse pas des briques mais bien mis en scène.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2013
    Starky and Hutch

    "The Limey" (Terence Stanmp) après neuf années de prison en Angleterre, debarque à Los Angeles pour venger sa fille, morte dans des circonstances suspectes. Il n'a qu'une seule piste : sa fille avait une liaison avec un producteur de disques.

    Terence Stamp nous la joue le justicier façon Clint Eastwood. Il a pour guide Luis Guzman, qui va l'aider dans sa mission : tirer sur tout ce qui bouge. Guzman, comédien hors pair avec une carrière de second rôle impressionnante. Ils seront aussi accompagnée de Lesley Anne Warren, amie et la victime et sosie de Susan Sarandon. Du côté des méchants Peter Fonda en producteur de disque richissime et malfaisant, trimballé par la gente féminine : son talon d'Achille. Il est bien dans ce rôle de naïf mais avide d'argent, protégé par un mafieux (style Phil Spector) qui lui est totalement et aveuglément dévoué.

    Un film réalisé volontairement comme une série TV des années 80. Sodebergh respecte le le style scrupuleusement et avec le talent. On plonge facilement dans ce parcours du justicier.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    283 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2013
    En 1999, Steven Soderbergh est à un pic de son art, avec deux immenses films de suite, Schizopolis et Out of Sight, qui n’avaient presque rien en commun, si ce n’est la qualité. Soderbergh enchaîna donc avec L’Anglais, un néo-Noir.

    Steven Soderbergh avait déjà travaillé le matériel en 1995 avec un sympathique A Fleur de Peau, pas parfait et franchement un de ses moins bons films. L’Anglais est une sorte de nouvelle tentative de faire un néo-Noir. Force est de constater que Steven Soderbergh ne s’est pas fourvoyé et a, encore une fois, réussi un film admirable en apportant quelque chose de nouveau au matériel. Son film est monté d’une manière unique, avec une structure très particulière qui propose un joli rebondissement final et des extraits d’un film de Ken Loach comme flashbacks de la vie du héros (quelle idée merveilleuse…), là où le film semble être plutôt simple. La première demi-heure est absolument exceptionnelle, avec un scénario qui ne prend pas son temps pour exposer des personnages et qui jette son spectateur directement dans le bain. Il est alors dommage qu’il tourne un peu en rond dans l’heure qui suit, mais on pourrait observer Terence Stamp faire son show pendant de longues minutes, dans une scène absolument parfaite avec Bill Duke. Les acteurs sont par ailleurs particulièrement excellents, surtout Terence Stamp (sur qui le film repose totalement), Luis Guzman et Barry Newman, parfait en bras droit du bad guy.

    Avec un score au diapason, L’Anglais est un nouvel incontournable du génial Steven Soderbergh, encore un pour celui qui marche sur l’eau en cette fin des années 90.
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