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    Les Sept Samouraïs
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    311 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Récit épique en trois actes parfaits. Un sommet du cinéma japonais.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 836 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Quand on a aimé les 7 Mercenaires de John Sturges (qui n'a pas aimé ?) et qu'on découvre brutalement qu'il y avaient 7 Samouraïs à l'origine du mythe, on se le fait vite fait et on prend une claque supérieure, monumentale ! Kurosawa au sommet !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Un chef d’œuvre vanté par mes copains ça ? Heu... Non seulement j'ai perdu 3h de ma vie mais j'ai été au supplice : les personnages ne jouent pas, ils surjouent ou si vous préférez, ils cabotinent. On n'est pas au kabuki, mais (en théorie) dans un film. De plus, les combats sont mal réglés (un comble), la critique de la fille qui se prend tout dans la figure est surannée (oui, on le sait que les mentalités ne sont pas celles de 2014), bref, je me demande comment on peut aimer un film pareil et encore plus le trouver chef d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 juin 2014
    Kurosawa, que dire de plus. Le jeu des acteurs est également impressionnant. Toshiro Mifune signe une excellente interprétation.
    Zbrah
    Zbrah

    49 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2014
    Après avoir découvert l’histoire des Sept mercenaires version John Sturges, je m’attaque à son modèle : « Les sept samouraïs » d’Akira Kurosawa. La copie américaine a été de bonne facture. Elle a su transposer les nombreuses forces de l’histoire tout en la rendant acceptable aux yeux des yankees. Mais comme toujours, l’original reste incontournable. Les japonais ont un sens de l’honneur profondément marqué, et cet honneur transparaît dans tout le film : honneur des fiers samouraïs comme celui des paysans. Engagés dans une quête, ils n’abandonneront pas tant que les bandits ne seront pas éliminés. Les samouraïs sont tous de grands hommes, des représentations du courage et de l’honneur japonais (mis à part peut-être Kikuchiyo, mais dans un premier temps seulement). De cette œuvre, il en ressort une magnifique leçon de courage en prouvant que chacun peut se battre pour un avenir meilleur. Comme le souligne Kambei, la victoire n’appartient pas aux samouraïs, qui n’ont été qu’instruments dans la bataille, mais aux villageois s’étant battus courageusement pour leur liberté. Cette scène de fin, après une bataille grandiose, est très belle, emplie de silences qui en disent long. Même si le film souffre parfois de longueurs (3h quand même), il est très bon et semble même en avance sur son temps. Intemporel est probablement le mot le plus adapté pour le décrire.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    60 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Film épique. Film d’époque. Film sur le passé, le présent, peut-être même l’avenir. Il y a un souffle qu’il est difficile d’expliquer, un souffle qui se compare à un voyage dans le temps, voyage accentué par le coté impersonnel du noir et blanc, et une vision magnifiée par le style très sûr de Kurosawa. Ces acteurs au jeu soit théâtral, ou lyrique ou très sobre, comme on passe du rire aux larmes. J’ai rarement vu quelqu’un maîtriser à ce point le premier plan, l’arrière plan, et tout ce qui se passe entre l’un et l’autre, sans encombrer l’espace avec des effets inutiles. Une science du découpage qui devrait en inspirer beaucoup, ça grouille, ça vit, c’est tout le temps en mouvement, et le tout est fait avec la précision du compas dans l’œil droit et gauche. Certains samouraïs sont dans la lumière, d’autres dans l’ombre, et je ne suis même pas sûr que le vrai sujet soit ces samouraïs dont on parle tout le temps. Et Kurosawa ose même une digression : quel est le rôle de la femme dans tout ça ? Une bonne partie du film nous montre les rapports entre samouraïs, et entre paysans et samouraïs, et la préparation à la guerre, ou comment transformer de paisibles agriculteurs en soldats. Une autre façon de dire que l’union et la discipline font la force, pitch universel s’il en est. Et nous voyons devant nous les paysans et mercenaires se transformer en abstractions symboliques. Une musique timide qui surgit par à-coups, comme pour mieux rythmer les mouvements de la symphonie pastorale qu’on a sous les yeux. Le remake est un western original, l’original est un film sans âge, qui parle d’un conte et d’une légende, raconté avec ambition, en mettant l’accent sur comment ce qui est dit doit être montré. Superbe. Et jamais trois heures treize ne m’ont parues aussi courtes. A bon entendeur, salut !
    Benjamin A
    Benjamin A

    718 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2017
    Dans le Japon du XVIème siècle, alors qu'un pauvre petit village de paysans est en proie à des attaques et pillages de brigands, ils vont faire appel à des samouraïs pour les défendre.

    L’histoire est intéressante, voire passionnante et le très riche scénario la retranscrit bien alors que l'oeuvre est bien rythmée et on ne s'ennuie pas durant les 207 minutes de films. Kurosawa brasse plusieurs genres de manière fluide et subtile, sachant mettre des touches humoristiques, dramatique, d'action ou encore de western et il fait avant tout une peinture de la vie dans un village dans le Japon de cette époque, où l'on suit les Samouraïs vivant au rythme de ses paysans et il arrive en même temps à faire de son récit un constat social.

    Sa mise en scène très fouillée et soignée est impeccable, et sa réalisation, entre ses plans courts et ellipses, est parfaite, tout comme les chorégraphies des combats. Les interprétations sont toutes remarquables, tout comme la reconstitution de cette époque. La photographie en noir et blanc est sublime et on sent l'inspiration venant de grands Américains et de John Ford tout comme Kurosawa inspirera bons nombres de grands réalisateurs à son tour, alors que son film donna lieu à un remake de John Sturges avec Steve McQueen.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    110 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Enfin vu dans sa version longue restaurée, mais... en japonais non sous-titré. L'impression est à peu près semblable que de se retrouver derrière le volant d'une Mercédès W196 (modèle mythique ayant gagné les 24h du Mans en 1954) au réservoir vide, donc dans l'impossibilité de l'essayer.
    Frustrante...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 janvier 2014
    A voir, personnellement ce film m'a marqué, l'ai vu dans sa version originale sous titrée, je crois qu'il est à l'origine des 7 mercenaires. Un film pour les amateurs du genre en noir et blanc.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    Kurosawa est de loin mon réalisateur préféré, je pense, sinon avoir vu tous ses films, du moins en avoir vu la majeure partie. Ce que j'aime c'est que c'est japonais sans être japonais. En effet, les sept samouraïs, comme Yojimbo ou Sanjuro, c'est du western, de l'action et une mise en abîme des genres. A la période de violence qu'est la conquête de l'ouest et à sa lecture fantasmée par les cinéastes américains, "Sensei" répond, tout en s'en inspirant, par la crudité et la brutalité extrême d' un sengoku jidai réaliste.
    Tout a plus ou moins été dit sur ce chef d’œuvre, néanmoins je voudrais faire part de mes impressions après l'avoir enfin vu sur grand écran.
    Bien que je le connaisse par cœur, j'ai été estomaqué, soufflé, broyé par la qualité de la mise en scène et de la photo. La théâtralité rehaussée par la puissance de Mifune en auguste et la sobriété de Shimura en clown blanc ainsi que l'interprétation magistrale de l'ensemble des acteurs sert à merveille le propos du film : montrer la complexité des rapports humains dans une société totalitaire et hiérarchisée par la force brutale et le poids implacable des traditions et des normes sociales.
    Pendant la scène du combat final sous la pluie, j' ai réellement eu l' impression de sentir la poudre à chaque coup d'arquebuse, de sentir l 'odeur de la terre détrempée et de sentir des gouttes d'eau sur mon visage. J' ai ressenti physiquement de l'empathie pour ces brigands désarçonnés que les paysans massacrent à coup de piques et j'ai été effondré à la mort du personnage interprété par Mifune.
    Tout ça pour dire que j'ai ri de bon cœur, que j'ai pleuré sincèrement et que j'ai passé un moment inoubliable.
    C'est une grosse claque, une leçon de cinéma à la fois divertissante et intelligente.
    Comme quoi, une petite salle, une projection en 4/3 en noir et blanc et un son mono ça peut être meilleur que toutes les 3D, HD, Dolby surrond digital de mes deux dans un multiplex. Il suffit qu'il y ait le talent au rendez-vous.
    ghyom
    ghyom

    91 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2014
    Film fondateur du genre "art martiaux", Les 7 Samouraïs ne vaut pas par le nombre et la chorégraphie de ses combats. C'est avant tout une chronique de la vie dans le Japon médiévale, un exposé de la structure de cette société et des rapports qui la régissaient qui permettent à Kurosawa d'allier moments de comédie et tragédie, souffle épique et parenthèses absurde. Adieux le beau, riche et noble Samouraï, cette image d'Epinal est balayée par Kurosawa pour nous offrir celle de ces Samouraïs vagabonds, échangeant leurs services contre le gite et le couvert, plaçant chacun leur honneur et leurs raisons de combattre où ils le souhaitent. Alors 3h20, d'un film qui prend son temps qui plus est, même pour les plus patients d'entre nous, c'est forcément un peu longuet mais ce léger défaut ne gâche au final pas le plaisir qu'on a eu à le voir.
    Et puis, Kurosawa sait mettre en scène, sait où et comment porter sa caméra pour nous offrir des plans magnifiques. Et il y a aussi un traitement du montage sonore chez lui qui est prépondérant (ça le sera encore plus dans Rashômon). Il y attache une importance qu'on ne retrouve que très rarement chez un autre cinéaste, c'est aussi ce qui rend ses films si immersifs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    La film est noté à 1,7 sur allociné. Incroyable et Incompréhensible. Les Sept Samouraïs est un bijou !
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    72 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Un film excellent où aventure, code d'honneur, amour et dérision se mêlent avec délice. Le grand maître Kurosawa signe ici son œuvre la plus connue et la plus universelle. Les aventures que traverse ce village de paysans sont absolument réalisateur prend son temps, pose son histoire, creuse ses personnages et crée ainsi une forte empathie pour ceux-ci. Tous bouleversants à leur manière, ils marquent fortement le spectateur qui pourra malgré tout souffler parfois grâce au recul du cinéaste. En effet, Kurosawa ne se prend pas au sérieux et ose un film qui, au-delà de l'aventure, de la romance et du suspense nous offre des moments d'une grand drôlerie et un regard malicieux sur son pays. Génial !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2013
    Film culte, excellent, dans le magnifique style de Kurosawa, qui peut, il faut le concéder, être difficile à apprécier. Un grand, très grand film. Un scénario bétonné, un jeu typique mais appréciable des acteurs, des plans très esthétiques, stupéfiant !
    No Spoiler
    No Spoiler

    21 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2013
    Les Sept Samouraïs est un film qui se décline autour des quatre éléments. L'air d'abord, parfaitement visible grâce aux effets visuels du vent, un vent dont le premier intérêt est esthétique: comment magnifier de meilleure façon la photographie noir et blanc par les miroitements à la surface des végétaux? Miroitements rendus possibles par la force la plus invisible de la nature: l'air en mouvement. Vient la terre ensuite, nourricière pour les paysans et terriblement empreinte d'un tragique patriotisme chez les samouraïs. Le troisième élément est le feu, celui qui détruit les maisons lors de l'attaque des bandits, celui qui permet aussi de veiller en attendant la bataille finale. Mais le cliché du feu guerrier était trop facile 10 ans après Hiroshima, il fallait que Kurosawa annonce le somptueux Pluie noire d'Imamura 35 ans plus tard, il fallait qu'après cette menace infernale une autre surgisse du ciel, plus pernicieuse encore: l'eau! Et voici le quatrième élément, le moins prévisible à l'image du 7° samouraï, la pluie alliée à la terre en une boue qui va retenir paysans et samouraïs dans une inextricable gangue japonaise faite d'interdits et de lois de convention. La pluie qui esthétiquement viendra surpasser le vent avant de l'anéantir, dans ses moirures. Le déluge finalement éteindra le feu de la veillée guerrière et n'autorisera aucun incendie dans une ultime bataille de l'homme contre lui-même, définitivement enfoncé jusqu'au cou dans cette terre japonaise.
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