Film touchant d'humanité. La narration est académique, mais bien menée. La mise en scène est aussi bien pensée. Un reproche : c'est parfois théâtrale et donc artificiel. Reste des personnages (et donc des acteurs) d'une stupéfiante humanité (c'est là selon moi l'atout extraordinaire de ce film). Takashi Shimura est impressionnant de simplicité. Quant à Toshirô Mifune ... il se passe de commentaire tant il est surprenant dans son rôle. Du grand art. Bref, c'est un très bon film ; un classique qui doit être vu au moins une fois.
Je m'attendais à un travail d’esthète de la part d'Akira Kurosawa, j'ai été servit ! J'avais un peu délaissé la rétrospective de sa filmographie depuis quelques semaines il fallait donc marquer le coup et Les Sept Samouraïs était donc le long métrage adéquat pour cet exercice. Il faut un poil s'accrocher, le film dure plus de trois heures mais hormis cela, cette création est un régal. Tout y est parfait, on retrouve les thématiques, le soin de la mise en scène, l'image fantastique et la clique d'acteurs au summum de leurs talents. Les Sept Samouraïs ne manque pas de style et je comprends parfaitement qu'il est influencé autant de réalisateur par la suite. L'humanisme de l'oeuvre est aussi extrêmement louable, il y'a toujours cette délicatesse, ce soucis des autres chez A. Kurosawa. Le geste est en cela très touchant. Un film à vivre et qui me pousse à être moins paresseux à l'avenir, j'entends là qu'il faut que je reprenne mon chemin avec lui et ceux avec plus de discipline !
Ce n’est pas pour rien que beaucoup considèrent « Les sept samouraïs » comme l’une des plus grandes œuvres cinématographiques de l’histoire, si ce n’est la plus grande. Ce film est impressionnant sur tous les points, tant techniques que narratifs. La mise en scène est grandiose et le scénario d’une grande richesse, ce dernier trouvant en cette histoire assez simple un prétexte pour une étude poussée de la psychologie humaine. Chaque personnage est attachant et l’on ne sent véritablement pas le temps passé jusqu’à la bataille finale qui tient toutes ses promesses. « Les sept samouraïs » fait partie de ces chefs-d’œuvre qui forcent l’admiration et dont on comprend la réputation élogieuse dès les premières secondes. Un monument du septième art tout simplement.
Une film d'anthologie certes long mais à la force magistrale. L'interprètation est parfois un peu surjouée pour les occidentaux que nous sommes mais correspond bien aux traits de caractères japonais. Les américains ne s'y sont pas trompes en reprenant cette histoire pour en faire le western mondialement connu des 7 mercenaires.
Oui, 3h25 c'est (très) long. Mais elles sont nécessaires et mérités ! À la fois drôle et intelligent, le film démarre assez vite et on s'attache à ces 7 samouraïs tous différents. Le plan de bataille est réjouissant à regarder !
À mater entre potes pour, quand même, se soutenir pendant ces 3h25, mais aussi pour élire la meilleure coupe de cheveux !
Un des premiers films m'ayant fait découvrir le genre "chanbara". Décrié comme un classique du genre, "Les sept samouraïs" peint avec brio la fin d'un Japon féodal.
Sous la crainte de bandits, des villageois très pauvres décident tant bien que mal de se défendre. Quitte à mourir, autant mourir au combat. Malheureusement pour eux, ce sont des villageois et ils ne savent pas se battre. En suivant le conseil de l'ancien du village, ils se décident à engager des samouraîs. Néanmoins une question se pose pour eux, comment engager des samouraïs sans argent ?spoiler: Ils se rendent toutefois au bourg le plus proche à la recherche de ces hommes d'armes mais comme ils l'avaient initialement prévus, aucun n'accepte de risquer sa vie pour du riz.
Au hasard d'un ruisseau, ils tombent sur Kanbei Shimada, un vieux samouraï las des batailles et des guerres qu'il n'a que trop souvent perdu. Au premier abord ce dernier refuse de les rejoindre, mais en remarquant que malgré leur pauvreté, les villageois lui offre du riz tandis qu'eux ne mangent que du millet, il finit par les rejoindre.
Ce n'est que peu de temps après que Kanbei fait la rencontre d'un vieil ami à lui dans le bourg qui rejoint aussitôt sa cause et celle des villageois. Très vite, le groupe de samouraïs se forme et c'est sous leur tutelle que les villageois apprendront à se défendre et à défendre leur maison, quitte à sacrifier quelques masures pour le bien commun.
Lorsque les bandits attaquent, c'est désormais face à des villageois préparés qui ne craignent presque plus rien. La stratégie militaire de Kanbei et l'habilité des hommes d'armes met à terre la hargne de ces bandits. Toutefois, les pertes ne sont pas absentes et ce n'est pas loin de quatre samouraïs et d'un bon nombre de villageois qui y laisseront la vie.
C'est grâce à ce film que j'ai découvert Toshiro Mifune et Tatsuya Nakadai (malgré son rôle mineur), des icones du genre. Je recommande grandement ce film pour les fans du genre, de Mifune, de Nakadai ou encore des films chanbara en règle général.
Que dire quand la qualification de "chef d'oeuvre" est trop faible pour évoquer un film ? Bien c'est exactement ce que je ressens après avoir fini les sept samouraïs... une réalisation qui parle tout simplement de la vie, de la défense des valeurs et traditions, de sa famille... voila rien de plus à ajouter !
Malgré son statut de classique des classique. Malgré une maîtrise incontestable du mouvement et de l'action. Malgré des personnages attachants. Malgré des images visuellement superbes. Malgré le mariage subtile entre souffle épique et écriture intimiste. 3h30 c'est long. Surtout pour un film des années 1940.
Un classique . Ça a beau durer 3h30 en noir et blanc on ne s'ennuie pas. Plusieurs thèmes sont abordés et plusieurs styles alternent mais au final tout semble cohérent. La mise en scène et moderne et impressionnante pour l'époque
Ce film est un chef d'oeuvre on peu pas dire le contraire. C'est le premier Kurosawa que j'ai vu et je suis fan maintenant du réalisateur. Mais il faut être sacrément cinéphile pour adoré. Ceci dit, les personnages sont bon, la mise en scène c'est du Kurosawa, comme il fait dans tous ses films, et donc excellente (il fait un meilleur travail de mouvement de la caméra que dans Avengers par exemple). Et l'histoire à inspiré plusieurs oeuvre : Les Sept Mercenaires bien entendu mais aussi un épisode de Star Wars : Clone Wars qui était très sympa (faut savoir que Lucas est fan du réal aussi et La Forteresse Cachée à inspiré l'épisode IV). Bref cinq étoiles.
Réputé pour être un des monuments du cinéma mondial, les 7 Samourais est un passage obligé pour tout cinéphile qui se respecte. Ce film, au synopsis des plus simples, s'avère finalement bien ficelé et résolument moderne pour son époque. Ce qui est drôle, c'est qu'on y trouve déjà ces codes très Japonais qui continuent de parsemer leur culture (le gueulard bourru au grand coeur, le guerrier taciturne, le sensei, les comportements exagérés ...). Le combat en lui-même est résolument épique avec de très bons moments d'action, de tension. La caméra bouge, Kurosawa couvre le village en large et en travers pour créer une véritable allure de champ de bataille. On passera sur les perruques complètements ratées des paysans et leurs faciès ridicules dans certaines scènes.
Autre point, il s'agit d'une petite parcelle d'histoire résumée dans cette oeuvre sur ce qu'est le Japon de l'ère Edo, pacifié depuis plusieurs décennies, qui a conduit les samouraïs à se retrouver quasiment au chômage. Ceux qui ne s'étaient pas tournés vers la bureaucratie n'avaient d'autre choix que de monnayer leurs services la plupart du temps. A côté de cela, le peuple continuait de vivre dans la crainte de ne pouvoir se défendre face à cette hiérarchie qui avait droit de vie ou de mort. C'est donc une image forte qui est donnée dans ce film en vantant une coopération samouraïs / villageois.
A voir à tout prix en version longue. Même si le film peut lasser par moments, il est inenvisageable d'en rater une miette pour en avoir une totale compréhension.
Ce film, considéré par beaucoup comme un chef-d'oeuvre, ne m'a très sincèrement que peu marqué. Bon, les acteurs sont assez crédibles, la mise en scène plutôt bonne. Le gros défaut qui plombe quasiment tout le film est sa lenteur extrême. J'ai rarement vu un film avec des longueurs aussi insupportables. Résultat : je me suis littéralement ennuyé durant presque tout le film à un point tel qu'en plus de faire plusieurs pauses, j'ai été tenté de cliquer sur avance rapide à de très nombreuses reprises. Voir le film du début à la fin est un moyen parfait si l'on cherche à trouver le sommeil. Franchement, je préfère largement le remake les Sept Mercenaires beaucoup mieux rythmé et même mieux interprété. Je ne conseille ce film qu'à ceux qui aiment s'ennuyer ou dormir devant la télé allumée.
Les Sept Samouraïs est un film que j'ai beaucoup aimé. J'ai du mal à comprendre la note moyenne des spectateurs (je n'ai d'ailleurs pas vu non plus de films sur Allociné où l'écart entre les critiques presse et spectateurs était aussi important). Certes, le film a pris un sacré coup de vieux, mais il date tout de même des années 50. On peut reprocher à ce film sa longueur indécente. Les longueurs sont au début du film où le recrutement des samouraïs prend beaucoup trop de temps. Le réalisateur traite ses samouraïs au cas par cas, ce qui est long, pour au final avoir pas mal de personnages auquel on n'a pas d'attachement car mono-dimensionnels. Par contre, la deuxième moitié du film est très prenante, et on ne s'ennuie pas une seconde. Les scènes de combat ne sont pas si mal que ça, pour voir que le film a soixante ans. J'ai beaucoup apprécié le fait que le film montre une vraie stratégie de la part du chef des samouraïs. Le conflit ne se restreint pas à de simples combats mais également à la définition de vraies stratégies militaires, ce qui est souvent omis dans les films de guerre (ou de conflits). Les acteurs ne m'ont pas marqué spécialement. Takashi Shimura était bon en chef de guerre. J'ai eu plus de mal à comprendre le jeu de Toshirô Mofune, qui pourtant était le personnage le plus intéressant du film. Franchement, un classique intéressant à voir.
Les Sept Samouraïs (1954) d’Akira Kurosawa est un des plus beaux films du monde, un de ceux dont on a l’impression qu’il s’approche le plus de la réalité, de la vérité. Ces paysans que Kurosawa filme, on croirait vraiment qu’ils ont vécu, qu’ils ont eu faim. Ces samouraïs, ces ronins sans maître, qui viennent défendre les paysans contre des bandits, on croirait vraiment qu’ils se sont battus. Voir la suite de ma critique sur mon blog :