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Marjolaine A.
133 abonnés
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1,5
Publiée le 7 avril 2022
L'intrigue de ce film est invraisemblable, mais pas plus que la quantité de rôles qui sont donnés à Olga Kurylenko, dont les talents d'actrice m'échappent toujours.
Thriller franco-coréen, Vanishing est un policier sombre au milieu de Séoul sur le thème du trafic d'organes. Les autopsies sont détaillées et filmées de près avec l'ukrainienne Olga Kurylenko (Quantum of Solace, Oblivion ou Black Window). L'actrice est appliquée dans le rôle de médecin légiste aux techniques novatrices. Les rôles coréens sont bien joués. Par contre, malgré une histoire de qualité, ça manque de rythme et l'exploration des personnages est décousue de mon point de vue. Plusieurs pistes sont lancées sans rentrer complètement dedans. Moyen dans l'ensemble.
Une étoile pour la belle musique française sur un film Coréen et ce n'est pas banal. Jeux d'acteurs coréens ridicules avec des cris, des mouvements d'humeur brusques, des changements fantasques de physionomie, de la psycho-rigidité naturelle! La belle Olga est spécialiste de la peau mais elle peut être aussi chirurgienne. Et cette beauté fatale peut s'amouracher d'un flic asiatique pas beau! Vous sentez la crédibilité de cette affaire? Et quelle fin misérable!
Les meurtres sont d'emblée assez énigmatiques pour créer un mystère nécessaire et créer un malaise certain. Mais très vite on comprend que le réalisateur s'emmêle un peu les pinceaux, à savoir que le film ne dure que 1h20 et qu'il y a amalgame entre rythme et précipitation. Ainsi, l'enquête précise autour de la médecine légale est survolée voir même est un simple concept sous-exploité alors que c'est sans doute l'intérêt principal du film. Dommage... Reste alors le côté malsain de l'enquête, la dégueulasserie derrière ces meurtres. La course contre la montre, système toujours efficace, est attendue mais parasitée par une coïncidence trop grosse pour être crédible. Sinon on savoure un joli casting, Olga Kurylenko s'avère un peu sous-exploitée et bien que rôle principal elle est presque détrônée par les autres personnages, surtout par son assistante jouée par une Ye Ji-Won touchante et un tueur de sang froid joué par un Kim Woo-Hyung charismatique. Site : Selenie
un film franco-coréen adapté d'une histoire vraie malheureusement je dis malheureusement car l'histoire est horrible quand même de savoir que les choses comme ça se produisent en vrai ça fait froid dans le dos ça peut nous rendre aussi parano nous faire peur ne plus avoir envie de sortir de chez toi. le casting coréen est exceptionnel et à la hauteur de leur talent l'écriture et la réalisation sont plutôt bonne pour un film français ça change ils ont essayé de coller au mieux qu'ils le pouvaient à la réalité mais également à la façon d'écrire des coréen japonais et des asiatiques en général qui écrivent de magnifiques drame et des magnifiques thriller. une histoire sombre mais pourtant bel et bien réelle efficace quelques scènes en revanche qui pourrait nous rebuter voir nous faire détourner le regard lors de certaines scènes bien précise ce n'est donc pas à mettre entre toutes les mains ni même entre tous les yeux.l'actrice principale Olga Kurylenko elle fait le job correctement pour une fois elle tient un rôle important dans un film français.
Denis Dercourt qui aime mélanger les langues ( celle de Goethe « Pour ton anniversaire », par exemple ) et les genres , choisit cette fois la Corée et le film policier pour donner de sa palette un nouvel aperçu, malheureusement sans grand relief. Etonnant comme tout s’enfile dans ce polar sans réelles intentions ni suspense palpable. Polar classique :enquête de police, conclusions du légiste ( après examens très détaillés ) et piétinement de toute l’équipe quand survient l’élément inattendu. Une spécialiste française de la médecine légale, propose une méthode innovante pour dénicher l’empreinte la plus réfractaire. Où le début de la résolution de l’énigme de ces cadavres féminins aux marques suspectes sur les bras... A souligner la très belle prestation d’Olga Kurylenko en scientifique avisée. Elle me parait bien être la seule ... Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Film franco-coréen peut-être mineur mais de qualité, et d'un intérêt bien supérieur à beaucoup du même genre – le dernier James Bond par exemple ? Une réalisation classique mais bien faite, un découpage qui a du rythme, une interprétation honorable des deux héros, pour les autres ça se gâte, mais pas pire que Daniel Craig et Lea Seydoux, toujours par exemple. L'histoire horrible, un trafic d'organes, est un peu malmenée mais a le mérite d'être rondement menée (1h25) et donc nous épargne l'ennui de ces thrillers de 2 heures et plus, vous trouverez aisément des exemples. La trilogie de l'étrangère mélancolique, du flic romantique et des mafieux cruels n'est pas trop appuyée et teintée de beaucoup d'humanité, ce qui n'est pas un mal dans le décor. Un bon petit film qui aurait mérité une sortie en salle.
Denis Dercourt adapte le roman "The Killing Room" de Peter May dans lequel un détective pékinois et une pathologiste américaine font équipe suite à la découverte de plusieurs corps mutilés et démembrés de femmes. Comme on le comprend, il s'agit d'une adaptation avec ici l'histoire qui se déroule à Séoul et suit l'enquête d'un policier coréen et d'une professeure française spécialisée dans l'identification de corps qui va être appelée pour aider à identifier des cadavres très abimés. La promesse d'un thriller franco-coréen était plutôt alléchante, mais le résultat est moyen. Le problème de ce "Vanishing" réside dans son scénario qui ne réserve aucune surprise. On connaît rapidement toutes les parties impliquées seulement, il n'y a pas vraiment d'enquête ou de chasse à l'homme puisqu'on attend simplement que la police recolle les morceaux avec les preuves ou que les trafiquants fassent des erreurs. On est loin d'un thriller haletant et captivant. L'enquête, qui est ponctuée par la relation du duo et par le traumatisme passé d'Alice, est superficielle et décousue. Ça se laisse regarder, mais ça manque cruellement de suspens et de rebondissements.
Un pur polar avec de bons acteurs mais un manque marquant de rythme, un scénario improbable. Le fond de l'histoire est au rendez-vous mais absolument pas exploité. 1.5/5 !
« Vanishing » est un thriller français, tourné à Séoul, avec une distribution internationale et sorti directement à la télévision en France. La Corée et Séoul en particulier sont bien filmées mais l’intrigue peine à décoller et le trafic d’organes a un air de déjà vu (cf. un autre film coréen, « Deliver Us From Evil », sorti l’année dernière). Vivement le retour des films coréens en salles…
Vanishing est un film réalisé par Denis Dercourt et sorti en 2021. Ce long métrage, inspiré d'un roman de Peter May, est mauvais pour plusieurs raisons : l'absence de rythme fait que l'on s'ennuie ferme lors du visionnage (le temps semble long alors qu'il ne dure qu'1h23), le scénario qui part dans tous les sens concernant cette histoire de trafic d'organes, les acteurs qui semblent peu concernés (en particulier Olga Kurylenko) lorsqu'ils ne sont pas carrément à côté, la faute à des dialogues surannées et une post-production ratée. Reste une musique agréable et quelques beaux plans aériens de Séoul. Ce film est clairement dispensable, un mauvais thriller à éviter.
Les codes haletants du thriller sont dans le film incontestablement présents, qui tripatouillent l’âme humaine, mais aussi les corps, attendus que l’on parle quand même de trafic d’organes. Et clairement, au regard de l’aspect horrifique du sujet, le film pousse l’étude de la noirceur, au regard des apprentis sorciers en mode charcutiers fous en sous-sol… C’est bien sûr également un film puzzle, avec ce petit moment enivrant où l’où nous perd quelque peu, mais assez furtivement, et où le cinéaste finalement nous reconstitue, là aussi, comme un chirurgien le ferait…
Au final, Vanishing , s’il ne révolutionne pas le genre, demeure très prenant et cette ambiance pesante constante, cette torpeur jamais pénible, en font un thriller d’une belle intensité, et où l’on plonge sans décrocher, ce qui est le but recherché.
Vanishing n'est, certes, pas le film du siècle mais je le trouve bien supérieur aux productions françaises actuelles, notamment du côté du genre policier/ thriller.
Le film pâtit surtout de sa durée (1h25) bien trop peu selon moi pour pouvoir explorer les personnages mais aussi le trafic qui se fait dans l'ombre. Ce qui n'empêche pas, il faut le reconnaître, de comprendre les grosses lignes de la trame et le parcours traumatique de l'héroïne.
La réalisation n'est pas mauvaise. J'ai trouvé les plans fixes et la mise en scène plutôt bien faits. On est plongé dans la Corée du Sud et cela fait plaisir de la voir filmée par une production franco-coréenne.
Bien qu'il y ait peu de suspens, le récit reste tout de même prenant et réserve une conclusion positive. En soit, un film qui se regarde sans bouder notre plaisir mais devant lequel on peut rester sur notre faim. Il manque ainsi un petit quelque chose, une scène marquante, qui aurait permis à Vanishing de s'élever et d'en faire une production modeste plus qu'intéressante.