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Nicolas L.
86 abonnés
1 741 critiques
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1,5
Publiée le 29 juillet 2024
La comédie romantique à la française qui sent la naphtaline... tout est téléphoné, c'est pas drôle et jamais vraiment émouvant. Sophie Marceau est mauvaise et la mise en scène est parfois ridicule (ah la caméra qui fait des tourbillons au dessus du couple qui s'enlace !!). Et puis la musique omniprésente est affreuse. Y a que Lindon qui s'en sort pas trop mal mais bon...
"L'Étudiante" de Claude Pinoteau est une comédie romantique charmante mais légèrement convenue, que je note 3,5/5. Sophie Marceau brille dans le rôle de Valentine, une étudiante déterminée, tandis que Vincent Lindon apporte une sensibilité touchante en tant que musicien rêveur. Leur alchimie est indéniable, mais le scénario manque de surprises et reste assez prévisible. La réalisation soignée de Pinoteau et les décors parisiens ajoutent une atmosphère romantique plaisante. Bien que le film ne révolutionne pas le genre, il offre un divertissement doux et agréable, capturant les défis de la jeunesse et des aspirations avec une sincérité qui mérite d'être reconnue.
Ce film est une sorte de suite au film culte "la boum". Claude Pinoteau retrouve donc Sophie Marceau pour ce nouveau film. Cette fois le scénario met en scène une étudiante en lettres (Sophie Marceau) en pleine préparation de son agrégation. Bien décidée à décrocher ce diplome après un parcours de 5 ans elle veut rester totalement concentrée sur cet objectif. Mais sa rencontre avec un musicien (Vincent Lindon) vient bouleverser sa préparation millimétrée. Le duo Marceau / Lindon fonctionne à merveille et les aléas de leur relation amoureuse sont bien mis en scène. Vincent Lindon, dont c'est le premier grand rôle est juste parfait. Il incarne ce musicien, un peu dilletante, qui est subjugué par la jolie étudiante et qui en même temps se pose des questions sur leur relation. Un film typique des années 80 qui nous replonge aussi dans le monde estudiantin de cette époque là.
A chaque fois qu'ils sort son bontempi, on croit qu'il va nous jouer le slow de la boum. SM a grandi et à rencontrer un jeune homme. C'est léger mais plutôt sentimentalement banal.
Suite non canon de la boum assez sympathique en-dessous de ses prédécesseurs ( beaucoup de moments de malaise ) mais une belle romance un peu lente mais agréable à suivre.
Difficile de faire plus mièvre et cucu, mais le plus agaçant reste peut-être les airs de toutou et de caniche que prend Vincent Lindon devant la beauté de Sophie Marceau, en faisant abstraction de ses caprices et de son côté franchement arriviste : réussir l'agrégation de lettres classiques pour se donner de l'importance. Du reste, l'exposé qu'elle effectue pour celle-ci ressemble à celui d'une adolescente de troisième. Après le film reste tout de même gentillet et bien tourné dans le genre comédie romantique fleur bleue ou guimauve.
Vu à sa sortie en salle… Revoir « L’Etudiante » après « La Boum » 1 et 2 a quelque chose de troublant. Le film est signé Claude Pinoteau et interprété par Sophie Marceau. Dans « La Boum » elle était collégienne, en 4ème ; dans « La Boum 2 », elle était lycéenne, en Seconde ; et dans « L’Etudiante », elle passe l’agrégation. V comme Vic pour la « Boum » 1 et 2. V comme Valentine pour « L’Etudiante ». Ce pourrait être une « Boum 3 ». Troublant n’est-il pas ?
Dès le générique, dans la cabine qui mène Valentine et son passager Ned (Vincent Lindon) sur les pistes enneigées, la caméra s’attarde sur les lèvres pulpeuses, les joues et les oreilles de l’étudiante. Portrait d’une jeune femme qui non seulement séduit le passager mais le spectateur. Seulement le spectateur admire qui exactement ? Valentine ou Sophie Marceau qui revient juste d’une « Descente aux Enfers » où elle avait pour partenaire Claude Brasseur, le père de Vic dans les « Boum » ? Partenaire avec lequel elle avait de nombreuses scènes de nudité et d’amour. « Rapports incestueux » s’alarmaient les excités du bulbe ! Cela dit, ce n’était pas mieux du côté des équipes du tournage appelant leur film de « Boum X » ! Elégant… ou amusant… Et la caméra de Claude Pinoteau honore-t-elle la beauté de Valentine ou celle de Sophie Marceau dont le corps nu avait été fougueusement mis en valeur dans « L’Amour Braque » d'Andrzej Zulawski ? Eh oui, la caméra de Claude Pinoteau, toute sensuelle fut-elle, n’est pas si innocente que ça. Sa petite Vic a fait du chemin depuis, c’est une star. A cela s’ajoute une musique qui a les mêmes sonorités que les « Boum », nappes de synthé assez mièvres en ce qui me concerne.
« L’Etudiante » se déroule fin des années 80. Tout tourne autour de Valentine, plus studieuse que Vic dans « La boum » ! Quoique… Avec Valentine, studieuse rime difficilement avec amoureuse. Pourtant la rime est loin d’être pauvre. Valentine amoureuse de Ned va devoir lutter contre elle-même, contre ses sentiments qui risquent de compromettre un avenir qu’elle a programmé. Claude Pinoteau lui donne même une conscience écologique. Une conscience quelque peu agressive ! Le regard porté par son réalisateur en dit long sur sa perception des écologistes à cette époque !
« L’Etudiante » est un film léger, naïvement romantique où Sophie Marceau est à la fois énergique et radieuse. Le spectateur fait de « L’Etudiante » ce qu’il en veut, mais il me plaît de penser parfois que c’est Vic qui passe son agrégation !
Une rediffusion télé au cœur de la nuit d'un film que je n'avais pas vu et le plaisir de cette histoire d'amour un peu tourmentée avec ces deux acteurs pleins de fougue. Un petit délice.
Le Film "La boum" est un grand film nostalgique de toute une génération que je n'ai pas connu mais que j'aurais voulu connaitre, elle parait parfaite comparé à la notre, les amourettes etc... C'est vraiment plaisant à regarder.
Mon cœur bat du début à la fin, à chaque fois que je revois ce film. Que d'émotions : on rit, on pleure avec Valentine, qui se démène pour passer son agrégation mais qui ne veut surtout pas passer à côté d'une belle histoire d'amour. Souvenirs d'une époque révolue pleine de nostalgie : Les papillons dans le ventre quand on attendait un coup de fil pendant des soirées entières. Les messages laissés sur le répondeur (que tous les colocataires pouvaient entendre !!!) . Les lettres manuscrites glissées sous les portes. La nouvelle génération ne connaitra jamais ses émotions avec le smartphone, tout est instantané. Tout va trop vite. Quel intérêt ?
Cette histoire d'amour entre une Sophie Marceau ampoulée et un Vincent Lindon très énervant n'est pas très intéressante. Les seconds rôles ne sont pas assez développés. Apparition de Vladimir Cosma, Elie Chouraqui, Jacques Chancel, (comme d'habitude) et Danièle Thompson.
Il y a un sentiment d'urgence derrière L'Étudiante, comme s'il fallait s'arracher Sophie Marceau pour se dépêcher de faire ze comédie romantique avec elle, ou par peur que le succès fasse naître des rides précoces sur son visage adoré. Il y avait sûrement un peu de ça de toute manière, mais ça fonctionne à partir du moment où l'on se débarrasse du Lindon emprunté qui accumule les gaffes nulles. C'est une romance prise au sérieux de manière un peu en avance sur son temps, grâce à laquelle différents stades d'émotions sont explorés avec, il faut l'admettre, un peu de cette aura romantique et poétique que le cinéma recherche souvent à Paris. Des sentiments chaotiques et un bon bain d'amitié, ça fait toujours un peu plaisir, et le charme du vieillissement compense la conventionnalisme qui était d'usage.
Bof bof.....je ne sais dire si c`est parce que le film a vieilli ? Mais autant on a plaisir à revoir les deux opus de La boum....autant ce film qui donne l'impression d'en être le volet 3 est plutôt ennuyeux, mal joué pour Sophie Marceau qui a perdu sa candeur d'adolescente.....tout sonne faux...en plus d'être totalement ringard en 2021.....je n'avais pas trop apprécié déjà à sa sortie.....alors aujourd'hui....
La première demi-heure est d'une lenteur ! Une fois ce rythme accepté la tension monte d'un cran entre les amoureux qui ont de plus en plus de mal à supporter les moments de séparation. Chacun des acteurs principaux a son moment de gloire. Vincent Lindon est admirable lors de sa tirade sur Coco le concasseur de cacahuètes. Sophie Marceau est magistrale à l'oral d'agrégation de son personnage, portant sur Le Misanthrope de Molière. Vu en 2021, ce film sorti en 1988 est aussi construit autour d'un troisième personnage : le téléphone. On y voit ainsi une scène incompréhensible aujourd'hui, dans une cabine téléphonique, où les pièces tombaient à toute vitesse et où il fallait faire très vite pour communiquer l'essentiel. Le téléphone est aussi montré comme un outil qui ne permettait pas toujours de joindre la personne à qui l'on souhaitait parler, obligeant à passer par quelqu'un pour transmettre un message. Le téléphone fixe à la maison, qui fait qu'on fusillait du regard celui qui occupait la ligne alors qu'on attendait un appel. L'impossibilité de se joindre quand on n'était pas à l'heure à un rendez-vous. Le fil du téléphone qu'on tirait à travers l'appartement pour s'isoler dans une pièce. Et pourtant déjà apparaît contre toute attente un objet d'une grande modernité pour l'époque, le Minitel, pour consulter les résultats de l'agrégation, en 1988, soit un avant l'invention du Web. Le film propose enfin quelques belles répliques comme "Il faut pas tuer les instants de bonheur", semble-t-il de Baudelaire. Ou encore "Ça, les vraies personnalités tu t'emmerdes pas, mais qu'est-ce qu'elles t'emmerdent !". Une belle histoire d'amour un brin intellectuelle.