Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Les choix de pauline
133 abonnés
250 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 14 septembre 2023
La catastrophe!! Mais qu'a à dire Philippe Garrel de son sujet? Que fait il de son histoire? Qu'ont ses pauvres acteurs à jouer??? Il y avait une magnifique histoire à conter , une histoire de transmission, du poids de la fidélité à ses parents, une histoire de fraterie en miroir de sa propre histoire!! Mais il n'y a rien dans ce film ! A part ce qu'y apportent avec courage les enfants Garrel ! Arriver à rendre louis Garrel insipide il faut le faire quand même!!( il tire quand même son épingle du jeu Masi grâce à son talent propre) Il ne suffit pas de filmer des marionnettistes pour faire de la poésie. Il n'y a pas de contenu, à part la partition de la grande mère à la rigueur . Les séquences de spectacles de marionnettes sont affligeantes et pourtant il y a tant à faire avec ce média!! Pas étonnant que la compagnie coule!! Quand on pense à des films comme "les ogres " avec Adèle haenel qui était plein de vie, de truculence , d'amour des artistes, ou des films naturalistes comme récemment "l'envol "on est affligé de ce que propose Philippe Garrel. C'est creux et du coup snob.
Ce n'est pas avec Le grand chariot que la petite musique de Philippe Garrel va convertir les réfractaires à son cinéma. Trop de nonchalance narrative et de procédés datés (ah, cette voix off, tellement littéraire !) et une histoire à potentiel qui ne débouche sur rien d'essentiel. Derrière cette famille de marionnettistes, de père en fils et filles, se tirent les fils de la transmission, dans un art qui peine désormais à plaire. La référence au cinéma, dont l'avenir n'est pas assuré, tout du moins pour le type de films intimistes que chérit son réalisateur, est limpide et ses résonances dans sa propre famille tout aussi évidentes. Le cinéaste fait jouer ici ses trois enfants, lesquels ne déméritent pas malgré une partition pâlotte, et orchestre une succession de deuils et de liaisons sentimentales, en guise de scénario, dans sa tonalité très personnelle qui charme ou qui agace, c'est selon. Le grand chariot a tout de l’œuvre testamentaire, plus mélancolique que triste, qui peine cependant à nous atteindre, tant son écriture y semble trop contraignante, bridant une spontanéité qui aurait donné davantage de ressort à un film qui laisse finalement indifférent, en dépit d'un sujet dont la profondeur s'évanouit dans une atmosphère diaphane et presque anecdotique.
Ce n'est pas quelque chose de rare, mais 2023 fut quand même marqué par de nombreux films personnels avec des réalisateurs qui ont décidé de revenir sur leur vie et leur famille. C'est ce que fait Philippe Garrel qui a fait appel à ses propres enfants pour raconter une histoire basée sur son père, l'acteur Maurice Garrel, qui était marionnettiste de formation. Une histoire sur la transmission, l'héritage, la difficulté de s'affranchir, mais aussi la chance de pouvoir faire ce que l'on veut. Cette chance, les personnages l'ont, mais ils doivent la saisir. J'ai bien aimé les personnages, mais trop de scènes sont anecdotiques. Ça commence pourtant bien avec des moments pleins d'entrain et des personnages motivés, mais après un premier drame, il y a une certaine errance assez désagréable. Les personnages semblent avancer sans but tandis que les enjeux sont inintéressants. Bref, un film assez insipide qui n'est ni bon ni mauvais.
Un père (Aurélien Recoing) aidé de ses trois enfants (Louis, Esther et Léna Garrel) dirige le théâtre de marionnettes créé par sa propre mère (Francine Bergé). Mais cette belle harmonie familiale se brise lorsque le père décède brutalement, bientôt suivi dans la tombe par la grand-mère. Leur disparition place les survivants face à un choix douloureux : perpétuer la tradition familiale au risque de s’étioler ? ou trouver enfin sa voie ailleurs, au risque de la trahir ?
Chez les Garrel, on est saltimbanque de père en fils. Le grand-père, Maurice, décédé en 2011, fut lui-même marionnettiste avant de monter sur les planches et de faire une immense carrière au cinéma. Son fils, Philippe, né en 1948, devint réalisateur et a signé depuis cinquante ans une trentaine de films, lents et intimistes. De tous, c’est le petit-fils, Louis, né en 1983, qui est devenu le plus connu. Mais sa célébrité ne doit pas occulter sa sœur, Esther, qui a joué chez Christophe Honoré, chez Noémie Lvovsky ou chez Valérie Donzelli.
Avec beaucoup de pudeur, Philippe Garrel met en scène cet univers familial si particulier. Il a demandé à Aurélien Recoing – dont la ressemblance avec Pierre Moscovici ne cesse de me troubler – d’interpréter son rôle. Avec une admirable modestie, il fait disparaître son personnage dès le premier tiers du film. C’est un parti pris regrettable, même s’il a sa logique. C’est en effet cette première demi-heure qui constitue la meilleure partie du film, tant l’atmosphère qui règne dans cette famille est attachante. Mais le scénario avait besoin d’avancer et la mort du père en est l’occasion. Le problème est que l’histoire racontée dans l’heure suivante, notamment celle de Peter, cette pièce rapportée qui rejoint la troupe de marionnettistes avant de la quitter pour vivre sa vocation de peintre, n’est guère convaincante.
Un film mineur de Philippe Garrel. Le vieux réalisateur français hanté par la mort montre l'Intensité et la fragilité des liens familiaux, amoureux et amicaux au sein d’une fratrie de marionnettistes. La famille Garrel au grand complet est réunie dans une fable superbement mise en scène. Malheureusement, le film a quelque chose de vieillot, de renfermé, de suranné. On a très vite envie de changer d'air, d'ouvrir grand les fenêtres et quitter ce monde étouffant et dépassé.
Malgré une bonne bande annonce, le film m'a franchement déçu. Il ne se passe finalement pas grand chose spoiler: (malgré les 2 enterrements) et le film est lent. Par ailleurs, le personnage de Pieter n'est pas crédible, avec en particulier la relation avec sa première compagne spoiler: qu'il quitte juste après la naissance de leur enfant . En bref, l'histoire ennuie et le message ne passe pas.
Un film vide, ennuyeux et ennuyant, qui ne dit rien et n'en raconte pas plus. Les acteurs sont égarés dans cette affaire et sont finalement aussi embarrassés que les spectateurs qui sortent de la salle incrédules devant tant de vacuité et de vanité.
Dans ce nouveau film de Louis GARREL, on suit l’histoire familiale de cette compagnie de théâtre de marionnettes qui perpétue dans un bonne harmonie, une tradition artistique en famille mais qui bientôt va se déliter à la disparition du père, le créateur de cette troupe. J’ai trouvé que ce film a un peu un goût d’inachevé et manque un peu de conviction dans son développement dramatique. Hormis Louis GARREL les acteurs ne sont aussi guère convaincants.
Que c'est embarrassant : la direction d'acteurs est totalement inexistante, aucun GARREL n'est attachant, les séquences de marionnettes sont interminables et inintéressantes,... Un hommage discret au grand-père des GARREL, sympathiquement joué par RECOING. Pour le reste -c'est pour dire - ce sont les deux enterrements qui sont intéressants. Et peut-être sur le plan fixe des gamins spectateurs avec des bouilles innocentes bien captées. Quel triste cinéma désuet!
On peut affirmer que Philippe Garrel est synonyme de constance pres de 50 ans de carrière, ses films sont reconnaissables entre tous, il y a une patte Garrel et dans ce film on ne déroge pas à la règle. D abord la mise en scène assez lente avec beaucoup de plan fixe, le scénario ou l on retrouve l intranquilite au niveau du sentiment amoureux et même presque puéril. Mais le thème principal du film est le souci de transmission filiale la ça parle des spectacles marionnettistes de tous ces comédiens qui choisissent ces activités qui meure peu à peu et finissent à galérer. Apres la mort du père les 3 enfants joue justement par les filles et fils Garrel hérite du théâtre marionnettistes et leur va vie va être chamboulée. C est un film personnel et émouvant dans quelques scènes. A voir
Dommage d'avoir gâché un beau sujet. Pas de rythme, de mauvais acteurs à l'exception de la vieille dame, on ne sait pas où le film veut en venir, bref un film ennuyeux
On retrouve les Garrel avec Philippe à la réalisation, Louis, Esther et Léna, plus quelques pièces rapportées comme Peter, peintre tourmenté. Cette vie en communauté est financée par une passion commune : les spectacles de marionnettes. Pour être franc, il ne se passe pas grand chose dans ce film à part des histoires d'amour et des deuils, bref, la vie... . Seule la présence de la grand-mère (Francine Bergé) ouvre la porte à un peu d'émotion. Pour le reste, c'est un portrait de famille froid et indigeste.
Le cinéaste choisit la couleur pour ce film choral et familial, dans lequel jouent ses trois enfants. De très belles scènes montrent le travail d'une famille de marionnettistes, soutenue par une grand-mère éclatante (magnifique Francine Bergé), spoiler: avant l'éparpillement progressif de ses membres et l'abandon de leur activité professionnelle . Luttant pour son maintien, les deux sœurs doivent elles aussi se résoudre à tourner la page, à la suite d'une séquence émouvante où un violent orage a raison des décors du théâtre. Film-testament sur la transmission, l'amour et les liens fraternels, "Le grand chariot" est une œuvre vive et tendre qui donne à l'univers de Philippe Garrel une dimension nouvelle et universelle.
Film un peu formel, par plans plaqués sans fils parfois. Mais on y traite avec doigté de l’esprit de famille, de la transmission et de la loyauté à l’héritage culturel versus ses propres aspirations. J’ai passé un bon moment en leur compagnie. Pourquoi Y Aller : Revoir des scenes de marionnettes, très bien filmées sous différent angles, m’a replongé dans l’émotion du souvenir de guignol au jardin d’acclimatations avec mon père qui regarde, debout sur le côté, comme tous les parents. C'est sympa de voir les 3 enfants Garrel jouer en famille. Le personnage de Louis Garrel est bien planté. La grandmère et ses histoires sont savoureuses, sa déchéance triste. Pourquoi Ne Pas Y Aller : On peut trouver le film un peu survolé, mais justement c'est un passage Bon, l’artiste sympa qui devient tout à coup fou est moyen crédible