Ce remake de "Neuf mois" n'est pas une réussite, loin s'en faut, c'est lourd, on ne rit jamais, on sourit parfois. Hugh Grant est assez mauvais, Robin Williams en fait des caisses, comme d'hab', et le scénario nj'est pas très intéressant, passez votre chemin, y'a beaucoup mieux à voir.
Neuf mois aussi est une comédie romantique gentillette, naïve, simple et parfois drôle qui se laisse regarder mais dont on ne garde aucun souvenir. Le duo Grant/Moore fonctionne très bien, c'est plein de fraîcheur mais le scénario est pauvre au possible, les gags sont prévisibles, l'ambiance générale donne l'exemple type de la comédie romantique. C'est gentil, c'est agréable mais ça va pas plus loin... et c'est pas ce qu'on lui demande ^^
Une bonne vieille comédie romantique comme on en voit peu maintenant et comme on les aime ! C’est assez désespérant de voir comment les films ont évolué par rapport à cette époque, ici tout est naturel, les dialogues sont bien, pas vulgaires et on rigole vraiment de blagues normales. Il y a vraiment beaucoup d’acteurs connus dans ce film : Hugh Grant, Julianne Moore, Robin Williams, Jeff Goldblum. Bien entendu c’est assez téléphoné on sait comment ça va se finir mais c’est une comédie bien agréable à voir.
Déjà que le film original de Patrick Braoudé n’était pas maîtrisé du tout, sa copie américaine, qui en est un ersatz, sombre du coup dans les limbes de l’indigence. Personnellement, ça m’attriste…
13 804 abonnés
12 441 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 28 juillet 2010
Après Patrick Braoudè, l'heureux rèalisateur-interprète de "Neuf mois", Hugh Grant reprend à son compte et en moins bien les angoisses d'un psy hypocondriaque terrorisè à l'idèe d'être père! L'occasion pour la star de "Quatre mariages pour un enterrement" de faire en 1995 ses premiers pas à Hollywood sous la direction de Chris Columbus qui a connu de meilleurs jours! Lequel a convaincu Robins Williams (difficile d'oublier le dèchaînè Pascal Lègitimus) d'endosser pour une apparition, la blouse d'un obstètricien farfelu rescapè de l'Europe de l'Est! Le jackpot de Patrick Braoudè assaisonnè à la sauce yankee en beaucoup moins bon et surtout en beaucoup moins original...
Les Américains raffolent de nos comédies françaises, Francis Veber peut en témoigner. Les années 90 furent d'ailleurs très propices en matières de remakes américains pour le moins ratés ou identiques à nos films tricolores (The Birdcage, Drôles de pères, Two Much et j'en passe). Et si le monstrueux True Lies tirait son épingle du lot, le reste était pas vraiment surprenant mais demeurait le plus souvent agréable. C'est le cas de ce remake du Neuf mois de Patrick Braoudé... Retranscrit ici à l'identique par Chris Colombus avec dans les rôles principaux le beau gosse anglais Hugh Grant, la délicieuse Julianne Moore, le lourdingue Tom Arnold et l'excellente Joan Cusack, Neuf mois aussi (joli le titre français...) suit donc à nouveau les déboires d'un jeune couple se préparant comme ils peuvent pour la naissance d'un bébé pas vraiment voulu par le père. Dépression, doutes, disputes et gags à gogo sont donc au programme, avec une énergie beaucoup plus déployée que dans le film original. Il faut dire qu'avec le sourire ravageur de Hugh Grant, les facéties de Tom Arnold et la présence de l'inénarrable Robin Williams en gynécologue expatrié russe aussi ignorant que maladroit, l'humour est désormais mieux étalé, Colombus s'y connaissant en matière de comédies américaines familiales. On s'amusera donc avec plaisir de séquences drôlissimes à peine exagérées (le combat contre Arnie le dinosaure dans le magasin de jouets notamment) et autres passages plus émotionnels. En somme, du tout bon pour ce remake calibré bien plus réussi (chose rare) que son prédécesseur.
J'ai adoré l'esprit et la fin délirante du film, les scènes à l'hopital sont à mourir de rire. On passe un très bon moment avec Hugh Grant, Julianne Moore, et Robin Williams dans le rôle d'un russe à côté de la plaque^^.
Un début amusant sans plus ensuite le film poursuit sur sa lancée sur un petit rythme et un scénario banal. C'est sans surprise, on trouve ce à quoi on s'attendait avec un bon Jeff Goldblum en bonus.