Soit un couple de salariés en RH (EHPAD pour elle, banque pour lui), soucieux de « mieux » vivre (au bon air de la campagne), qui quitte la RP pour la province. Milieu de la trentaine, un petit garçon (et le chat - semi sauvage – de la mère de Madame, le seul souvenir qu'elle ait de sa défunte mère à elle). Qui va frayer rapidement avec l'autochtone - un couple dans les mêmes âges (enfin, la femme - le mari, brut de décoffrage, ayant 10 ans de plus, à l'estime), des voisins, avec un fils ado, drogué et volontiers petit délinquant, et un gamin qui est dans la même classe que leur rejeton. Le franco-canadien Fred Grivois signe ici un 2e « long », destiné à la plate-forme OCS. On pourrait le résumer ainsi : ne pas se fier aux apparences
(et ce n'est pas parce que les gens d'à-côté pratiquent l'échangisme « récréatif » du samedi soir avec une bande de potes qu'ils sont forcément toxiques...)
. Ni très original dans l'histoire – et pas plus dans la dramaturgie, moyennement interprété (Guillaume Gouix en « Parisien », et sa compagne dans la vie, Alysson Paradis en voisine inquiétante : la seule « originalité » de casting, ne pas reconstituer les couples à l'écran), peut se laisser visionner cependant, comme produit standard « d'angoisse » pas si mal fait !