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    Conann
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    JF Ravel
    JF Ravel

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 août 2024
    Faudrait peut-être aller voir un psy avant d'écrire un scénario. La catégorie art et essai n'excuse pas tout. Je l'ai regardé jusqu'à la fin à mon grand regret. Chacun ses goûts mais là c'est trop. Merci pour ce moment 🏅 spoiler:
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    684 abonnés 3 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2024
    Conann se propose de remonter aux sources du mythe de même nom tout en remplaçant les hommes par des femmes, les acteurs par des actrices, sans jamais atténuer la violence ou céder à une psychologisation facile ; en cela, Bertrand Mandico poursuit son entreprise de conversion spoiler: sexuée et esthétique
    présente depuis ses débuts, qui trouvait dans Les Garçons sauvages (2017) son point d’accomplissement, un processus inscrit dans le schéma narratif du récit d’apprentissage et dans le caractère spoiler: transgenre
    de ses personnages, transgénérique de ses influences plastiques et littéraires. L’hybridité de cette épopée en six chapitres, chacun restituant une vie de Conann rendu saillant par le passage de relais entre deux interprètes différentes, lui permet d’embrasser des univers a priori inconciliables, de l’ère médiévale – pouvons-nous la caractériser ainsi ? – au monde d’aujourd’hui en passant, entre autres, par le totalitarisme. Le cinéaste brosse le portrait de la barbarie à travers les époques, réitère la confrontation d’une novice avec un futur qui la menace et la détermine en même temps ; la peur profonde qu’il véhicule est celle d’une spoiler: vampirisation de la jeunesse par la vieillesse, conduisant à l’agonie de la première, au renforcement stérile de la seconde
    . Vivre suppose, selon Mandico, d’affronter la mort jour après jour, comme l’atteste la thèse selon laquelle le destin de Conann épouse la forme d’oublis successifs qu’il faut lever. La récurrence de l’objet photographique matérialise la mémoire en état de marche qui collecte un ensemble d’images pour mieux, rétrospectivement, reconstruire un sens ; l’appareil photo est le témoin des atrocités, activé par une Rainer assoiffée de sang.
    L’intelligence du film tient alors au refus de tout figement, qu’il s’agisse de l’esthétique ou de la caractérisation de la barbare qui s’éprouve, selon la formule de Paul Ricoeur, elle-même comme une autre. Il y a à la fois l’œuvre et son commentaire, ainsi que sa confection – lorsque, précisément, spoiler: le chien démoniaque demande des poses spécifiques pour ses photos, qu’il convoque autour d’une table les diverses professions techniques en charge des costumes, du maquillage
    etc. –, soit la superposition des trois temporalités (passé de la création, présent de l’exécution, futur de la réception) volontairement confondues au sein d’un spectacle flamboyant, notamment dans sa première partie, puis qui traîne quelque peu en longueur à partir du séjour dans le Bronx.
    Miss Gif
    Miss Gif

    54 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2024
    J'ai trouvé ce film sans intérêt et ennuyeux. Les dialogues affligeants, le jeu des actrices est nul.
    Ce film n'est pas pour moi.
    romain p.
    romain p.

    7 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Appréciable que certains réalisateurs prennent des risques et tentent d'imposer leur style. Le film va bien plus loin qu'on ne pourrait le croire avec une lecture superficielle et basée sur le gore présent dans toutes les images. En réalité, ce film traite de la barbarie dans tous ses états, dans toutes ses applications et permet ainsi de donner un relief assez incroyable à une trame narrative qui aurait pu rester superficielle. Le chien des enfers est inouï, quelle trouvaille... je lui donne sans hésitation la palme du meilleur acteur !
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2024
    La plupart des autres critiques que j'ai pu lire ici-même résument parfaitement bien mon embarras face à ce film que, je l'avoue, je n'ai pas terminé, raison pour laquelle, puisqu'il faut impérativement lui attribuer une note, je l'ai pointée à la moitié.

    Esthétisant, proche du théâtre contemporain (Nanterre-Amandiers est associé à l'oeuvre), mêlant poésie surréaliste et romantique (au sens le plus sombre du terme), ce film voit les premières minutes plonger dans la genèse de l'héroïne à travers des images complaisamment gore où les tirades sont ponctuée du mot "barbare" une phrase sur deux, ce qui a fini par soûler : on avait compris dès le début de quoi il s'agissait !

    En outre, la caméra en mouvements constants et gros plans procure un désagréable ressenti nauséeux. On notera toutefois l'originalité réelle du propos et de la réalisation, qui ravira les amateurs et amatrices d'innovation narrative et visuelle.
    Genjiattack
    Genjiattack

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Elle est un homme aussi cruel que les autres

    Il y a des films qui portent une sorte de magie éternelle et Conann en fait partie. Un multiverse de l'esprit-transcendantale, une expérience à tous les niveaux, philosophique, psychologique, sensoriel, narratif, corporel et encore une fois, Conann en fait partie.

    Et pourtant c'est tellement hermétique pour qui n'osera pas être sensible devant un tel ouvrage, l'esprit doit être capable de franchir ses propres limites genré. Cinéma transe-genre et non binaire, tel les garçons sauvages, le cinéma de Bertrand Mandico est unique, fascinant, raté parfois, je pense à after blue par exemple qui pour moi rate une partie de son sujet avec un jeu et scénario trop bancal qui manque de finition.

    Conann lui, est son contraire pour moi, il sait parfaitement ou il va, au point où il s'assume dans la sublimation de son style et de ses messages. Ici nous sondons l'âme de la femme guerrière, la barbare Connan, qui se transcende en permanence à chacune de ses vies, à chaque fois qu'elle s'assassine. De part son petit théâtre de personnage dont Rainer est la clef de voûte (la part animale, la chienne) cette cruauté barbare nous montre que l'horreur est au centre de la vie, comme la beauté, en effet, le sublime ne saurai exister autrement.

    Nous naviguons ici dans le subconscient d'une femme, qui s'abandonne à sa transcendance. Elle sera aussi impitoyable que n'importe quel homme, le genre ne change rien quand on s'accepte. Un film vivre d'urgence si vous n'avez pas peur justement de voyager dans un genre nouveau, exploré notament par Panos Cosmatos sur une autre échelle plus meta-societal que genré, tout deux appartiennent pourtant à cette nouvelle phase fascinante du cinéma moderne.

    De très loin, ça ne plaira vraiment pas à tous le monde, je m'amuse presque à imaginer presque la tête du spectateur lambda devant un tel spectacle. Mais c'est un pied fascinant pour qui sera en prendre sa mesure et osera plonger dans le film sans retenu, sans peur et sans avis préconçu tout en essayant de comprendre ce qu'il dit sur cette part de nous même.
    Vous avez aimé les garçons sauvages, Connan va vous ravir.
    Angela Noseda
    Angela Noseda

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Difficile de trouver des mots pour exprimer à quel point j'ai ADORÉ ce film.

    Je ne connaissais pas Bertrand Mandico mais j'avais vu la bande-annonce et je l'avais bien vite catégorisé comme NUL. Je n'avais pas du tout l'intention d'aller perdre mon temps. D'habitude au cinéma, je suis assez ouverte, je n'y vais pas beaucoup mais je vais voir de tout et je m'ennuie jamais. Mais là, c'était vraiment un gros non pour moi.
    Puis un jour je rejoins mon père au cinéma et surprise, on va voir Conann (les places étaient déjà prises...). Je me suis juste dit : pfff, flemme...

    Autant dire que j'ai pris une grosse claque. C'est déboussolant dès le début, dès les premiers instants du film. Pour une intro larguante, c'était larguant. Moi, j'avais les yeux écarquillés je pense. Puis ensuite tout le film tout est dégueu et magnifique. J'avais jamais rien vu de pareil. Il y a de tout, des entrailles, du sang, des coups, tout est hyper horrible et en même temps si beau... moi qui ne supporte pas la violence au cinéma j'ai été la première étonnée à me laisser emporter ! Je n'aime pas non plus les trucs incompréhensibles, ni les trucs d'intello, ni les trucs conceptuels, alors j'ai du mal à comprendre exactement ce qui m'a autant plu dans ce film puisque à en croire certains commentaires ce serait juste un mauvais condensé de tout ça.

    En en sortant la première fois que je l'ai vu je me suis dit "c'était super, mais plus jamais..." (c'est le choc). Le soir même, j'avais déjà envie de le revoir. Au final, j'ai tout adoré dans ce film. Surtout la voix de Rainer que je trouve à la fois super belle, super marrante et solennelle. Parfois au milieu de toute la violence du film, il y a des images tout simplement magnifiques qui surgissent sans qu'on s'y attende. J'insiste sur le fait que tout le film est très beau en même temps qu'il est gore (ce qui est indéniable). Je ne comprends pas toutes les critiques aussi négatives sur le jeu des acteurices par exemple. Pour moi le personnage de Rainer est hyper complexe et parfaitement maitrisé, rien que sa voix fait tout en fait. Je ne parle même pas du maquillage/masque qui ne questionne même pas tellement il est bien fait.

    Bref, allez voir ce film même sur votre télé ou ordi je pense que ça vaut le coup. Au final ce que j'en retiens (une bonne fois pour toutes j'espère) c'est que c'est en sortant de sa zone de confort qu'on fait les meilleures découvertes ! En tout cas pour ma part je crois que j'ai vraiment aimé être bouscoulée :)
    Jerome Pons
    Jerome Pons

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2024
    Mais quel bon film intelligent fait avec des petits moyens ça fait vraiment plaisir à voir on passe un bon moment ce n'est pas un sous-produit de conan de barbare que j'avais trouvé excellent néanmoins à l'époque
    On a qu'à appeler ça un voyage initiatique où ce qu'on veut mais c'est vraiment un très bon film
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 055 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Mandico veut faire sa version de Conan et ça donne un film de Mandico... à savoir décors délirants, Elina Löwensohn, du sexe, du dégueu, des costumes improbables sexy et dégueu et re Elina Löwensohn...

    C'est rare d'être un réalisateur qu'on peut identifier en regardant n'importe quelle scène de n'importe lequel de ses films et Mandico fait partie de ces cinéastes là. Ceux qui aiment Mandico et son univers aimeront Conann, tandis que les autres resteront sur le carreau, comme à leur habitude. On est sur une interprétation très libre du héros de Robert E. Howard, mais malgré tout je dirais que l'esprit est là. Conan dans les nouvelles est tour à tour voleur, roi, combattant... dans des lieux et des époques variées. Robert E. Howard n'ayant pas publié les aventures de Conan dans un quelconque ordre chronologique.

    On retrouve cet aspect chez Mandico, où un coup Conann est une sortie de nazie pendant la seconde guerre mondiale, puis une sortie de dandy mécène à une époque plus contemporaine après avoir débuté dans quelque chose ayant des airs plus antiques (je ne dis pas que l'âge hyborien fait d'aussi grands écarts, mais il possède également des ressemblances avec notre Histoire réelle, sans pour autant y être réellement fidèle non plus).

    Chaque segment, comme chaque nouvelle peut plus ou moins être pris à part et raconte sa propre histoire avec sa propre version de Conann. Et chaque histoire finit par la mise à mort de Conann pour une Conann plus âgée. On retrouve juste un chien humanoïde joué par Elina Löwensohn qui fait le lien entre les différentes parties. Et chaque changement de période dans la vie de son héroïne permet à Mandico de proposer autre chose, dans des décors et des tons différents (bien que ça soit toujours macabre et sexy). Alors forcément lorsqu'on a cette structure narrative, on a des segments plus réussis que d'autres (j'avoue être moins charmé par celui qui se passe en 98 alors que Conann a 35 ans)

    Parce que c'est le soucis de Mandico, il a toujours parfois un peu de mal à gérer le rythme de ses longs métrages, avec quelques séquences qui tirent en longueur. Ce qui, lorsqu'on le sait, renforce le côté dérangeant avec des scènes glauques et étranges qui semblent ne plus en finir. Le sommet du glauque étant je pense le repas entre artistes sur la fin du film. De toutes façons c'est une constante chez lui, transgresser toutes les barrières morales et jouer sur le double jeu du sexe et de la mort.

    En tous cas si on accepte que c'est parfois un peu long, Conann est un film incroyable...
    FaRem
    FaRem

    8 593 abonnés 9 496 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2024
    Bertrand Mandico nous plonge une nouvelle fois dans son univers inimitable bien qu'il diffère de film en film. Ici, on suit l'histoire de Conann à travers les âges, les décennies et ses six vies. Un nom qui fait directement référence à l'œuvre de Robert E. Howard et ce n'est pas la seule chose puisque le cinéaste français reprend le principe d'un anti-héros barbare en quête de vengeance. Cependant, il ne faut pas s'attendre à une épopée sanglante et gore, ce qui m'a personnellement déçu. Les effets sont bien faits, mais ce n'est jamais choquant, car on est trop dans la surenchère et pas dans le réaliste. "Conann" se veut plus philosophique qu'un simple déferlement de violence avec un questionnement sur la nature humaine, sur l'immortalité, sur la vie au-delà de la violence et si cette vie de violence vaut la peine d'être vécue. Malheureusement, c'est un film hyper bavard et répétitif à la narration totalement décousue et répétitive. La proposition est singulière, mais j'ai trouvé l'ensemble pénible et ennuyeux. J'ai beaucoup aimé "Les garçons sauvages" et un peu moins "After Blue", mais là ce n'était juste pas possible...
    Lirink
    Lirink

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    C'est du jamais vu, c'est juste un film pour gaver mandico la puobel sous perfusion du CNC, ce n'est même pas considéré comme un film, aucun rapport avec conan le barbare, en noir et blanc flou avec des effets en veux tu en voila on ne voit rien, on ne comprend rien, le scénario n'aide puisqu'il n'existe pas le film passant des barbares au Bronx sans aucune raison et je ne parle même pas de conann du future qui est noir ce qui n'a aucun sens la salle ayant eclaté de rire pensant a une blague mais non c'est bien un vrai film, la fin que dire déjà que toute la salle avait abandonné, ce type a juste voulu faire un fin de foufou qui n'a aucun sens, au final ce film de fond de raclure de toilette ( au passage le nom quel blague on dirait une vieille copie pour arnaquer les dirait qui penserait aller voir Conan le barbare avec un ) voilà PAR PITIE SURTOUT N'ALLER PAS VOIR CETTE BOUZE JE VOUS LE PARJURE VOUS ALLER REMETTRE VOS CHOIX DE VIE APRES 20 MINUTES DE CA ne vous infligé pas ça par pitié même gratuit je regrette.
    Thibaud Simonin
    Thibaud Simonin

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Totalement singulier. Beau, oui. Une matière de film improbable. Mais desservi par son récit répétitif qui manque de fond (pas de corps, on en bouffe!). La poétique de l'ensemble ne prend pas vraiment et on hésite en fin de compte entre soupir et ricanement...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    102 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    Librement inspiré du personnage de Conan le Barbare de Robert E. Howard, l’un des pionniers de l’heroic fantasy dans les années 30 – qui engendra un célèbre film avec Arnold Schwarzenegger en 1982 – Conann est une plongée sans filtre dans l’univers de Bertrand Mandico. À la fois fantasque, violent et ironique, le film nous fait suivre le parcours d’une Conann féminine sur plusieurs décennies, interprétée par six actrices différentes qui représentent chacune une phase dans la vie de l’héroïne, accompagnée tout au long de ses aventures par le bien nommé Rainer, un démon à tête de chien obsédé par la photographie (Elina Löwensohn). Une œuvre fascinante à bien des égards, qui conforte Bertrand Mandico dans son statut de cinéaste à l’univers fantastique et artisanal à la puissance indéniable.
    Le Chat du Cinéphile
    Le Chat du Cinéphile

    26 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2024
    Avec le recul, Conann est bien plus proche de son matériau d’origine - les nouvelles de Robert E. Howard - qu’on ne veuille le croire : des fragments de vie que l’on suit de manière épisodique et protéiforme, à la différence près qu’ils nous sont présentés ici de manière chronologique, chaque épisode se clôturant par une acceptation de la mort toujours plus grande et cruelle à mesure que que l’âge s’épuise, plein de bruit et de fureur.

    Pour le reste, c’est film de Mandico : un objet d’art ovni qui peut séduire et dérouter ! Une esthétique sublime, une écriture symbolique (quitte à rendre certains dialogues un peu trop simplistes), un traitement expérimental et ultra-référencé (Fassbinder, Cavani, Preminger, les films de la RKO…).

    Un film sur la féminité et sur la création, sur la vie et sur la mort, avec en prime une séquence de fin magistrale sur la barbarie du monde de l’art et qui n’est pas sans rappeler un certain film choc de Pier Paolo Pasolini.
    levieuxnick
    levieuxnick

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 décembre 2023
    Fuyez , pauvres fous ! Fuyez ! La purge de l'année ! Je ne suis pas contre une désacralisation de Conan ( d'ailleurs je ne m'attendais pas du tout à une référence), mais là on atteint les sommets du laid, du prétentieux, de l'abscons, du sans intérêt et de l'ennui. Dialogues affligeants, jeu des actrices nul, bref , pour critiques qui se veulent intelligents, ouverts, et tellement au-dessus du cinéma "populaire", mais pas pour moi !
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