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    Conann
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    Baruch Jorgell
    Baruch Jorgell

    14 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    Bertand Mandico fait un cinéma singulier. Cela veut dire que l’on va devoir faire un effort pour regarder le film. On va devoir se laisser porter par les images, le son… bref, vivre une expérience.
    Le cinéaste belge Olivier Smolders donnait une belle définition du cinéma expérimental : quand c’est court, on dit : c’est génial et quand c’est long : on dit c’est expérimental.
    Conann (on prononce « Conane ») est trop long et donc expérimental. Les Garçons Sauvages, le premier long métrage de Bertrand Mandico était expérimental et génial, Conann (« Connane ») est expérimental et ennuyeux. La faute aux dialogues, trop sentencieux. La faute aux actrices, pas assez charismatiques. On peut épargner Elina Löwensohn et surtout Nathalie Richard qui sauve (un peu) le film. La séquence avec Nathalie Richard est magnifique, dommage, elle ne dure que 10 minutes.
    En regardant « Conane », on regrette l’absence des écrans du canadien Guy Maddin qui savait faire des films longs, expérimentaux et géniaux.
    Les Garçons Sauvages n’étaient peut-être qu’un feu de paille. Mandico arrivera-t-il à se relever ?
    La suite au prochain long mais après 2 films ratés, on commence à désespérer…
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    Bertrand Mandico dans toute sa splendeur revient, après le petit coup de frein d'After Blue (Paradis sale), avec Conann qui se réinvente autant de fois que son héroïne barbare, allant des tréfonds des enfers au Bronx des années 80.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    Mandico continue de réaliser des films audaciesement quee, follement kitsch et flamboyant traversé de fulgurances esthétiques, d'images gores et obscènes visuellement délectables et ponctué de références et de symboles plus ou moins lisibles. Visuellement le film est grandiose mais il l'est aussi d'un point de vue narratif. Cette relecture de Conan donne lieu à un grand film sur le temps où vouloir tuer son passé est signe de renaissance mais aussi d'empoisonnement. Par ses multiples incarnations, le personnage de Connan fascine. Mandico interroge les métamorphoses du corps et sa déliquescence d'une manière quasi cronenbergienne tout en s'amusant à multiplier les références cinématographiques de Fassbinder à la nazisplpitation en passant par Cocteau et les surréalistes. L'œuvre est folle, peut-être trop, interrogé le statut de l'art et de l'artiste, critique foncièrement le capitalisme et raconte l'histoire puissamment métaphorique d'une femme en souffrance. Mandico a réalisé un film qui a le mérite de ne ressembler à rien d'autre qu'à lui-même.
    Vareche
    Vareche

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2023
    Mandicco est de moins en moins subtil. Ou il ne l'a jamais vraiment été On hesitera pas à dire de plus en plus lourd. Connan est son film le plus populaire, parce que tout entier dédié à un maniérisme pop qui le fait passer pour un clip géant, aux références manifestes (Satyricon, Lola Montés, Fassbinder, Bersek, Marketa Lazarova) et au premier degrés sympathique. Il tire un parti plutôt brillant de ces dialogues surrécrits (avec une emphase jamais ridicule) et c'est ce qui fait que les longs métrages de Mandicco sont plus réussis que ces moyens, Il révèle un talent pour diriger ses acteurs et leur donner un texte théâtrale et grandiloquent qui demande du coeur et de la conviction qui fonctionnent et créent une forme épique obligée. Conann n'en manque pas, de coeur, de tenus, de convictions. Transformant les amandiers en Pinewood, le réalisateur use et abuse de tous les trucs possibles, pour concrétiser un rêve touchant et obsessionnel, faire revivre un glorieux cauchemar. Tous les trucages semblent ici se regrouper pour permettre à Mandico de faire son "Qu'Il est difficle d'être un Dieu" pop. Et si il sidère parfois, il interroge beaucoup. Que voit-on ? Est-ce inspirant ? Original ? Ou veut-il en venir ? Et bien malgré tout ce travail et ce talent on dira que ce n'est pas très original ni très inspirant mais bel et bien surprenant. Le film garde une rigueur bienfaisante dans la mise en place de situation quasi shakespearienne (la visite de Rainer à la première incarnation de Soja dans le Bronx, l'initiation de la narratrice au sang et à la chaire) , bien qu'il accumule certaines facilités de goûts (les personnages queer décadent ou lesbos guerriers, le chien faustien pas toujours inspiré, et les voix off redondantes), il reste une bonne grosse BD filmée, et c'est déjà pas si mal. Bien qu'à la fin on se sente plus proche de Jodorowsky que de Jaromil Jirés, Mandico est quand même beaucoup plus doué que Zack Snyder. Blague à part, le film a du mal à décoller des obsessions de son cinéaste, son portrait en forme Lola Montés, d'une Bruhnilde qui mute à chaque renaissance, à la recherche de l'immortalité et/ou d'une humanité, ne provoque pas un intérêt démentiel, ni constant, mais sur un sujet aussi casse gueule, Mandico s'en tire bien, il faut convenir qu'on pourra toujours avoir du mal a trouvé son esthétique fascinante (la musique ici n'aide pas) et qu'on a l'impression parfois, d'un cache sexe, mais jamais au détriment de l'efficacité du spectacle et de la sincérité de son auteur
    Isis Klam
    Isis Klam

    6 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2023
    Des paillettes dans les enfers. Plusieurs femmes en une. Des corps découpés et des cœurs volés. Et la mort plus vivante que jamais. Du sang en noir et blanc et de la cruauté comme de la poussière brillante. Aveugle. Belle.
    Les images sont sublimes et on s’accordera bel et bien ici pour constater à quel point B. Mandico a passé un cap encore plus fort dans le visuel à défaut de savoir écrire un scénario.
    Les dialogues sont ultras plats et l’histoire flotte pour finalement disparaître. C’était pourtant si excitant, de parcourir les enfers.
    Je n’ai jamais été contre les histoires spectrales et inevidentes mais ici, cela semble s’apparenter à de la flemmardise.
    C’est le seul point qui est dommage dans ce film à l’image sublime, surréaliste, comme le plus beau des cauchemars.
    On retrouve tous les thèmes si chers à son auteur qui refait le même film en boucle. Boucle infernale sans lecture : le premier degrés règne. Recherche du corps, l’esprit cherche peu.
    Les actrices sont superbes, coup de cœur particulier à Sandra Parfait particulièrement brillante dans le rôle de Connan la romantique.
    Immense surprise et joie pour toute la partie US, jamais je n’aurai attendu Mandico dans ce type d’univers qui lui va pourtant si bien.
    Il n’était pas loin du chef d’œuvre si seulement ….
    Maxime Stonem
    Maxime Stonem

    27 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Assez décevant venant de Bertrand Mandico...

    Un film très très long et qui se répète sans cesse. On se lasse rapidement... Des scènes qui sont inutiles à l'histoire.
    Cependant, on ne peut pas nier le côté très créatif au niveau des décors et des effets spéciaux !
    Mais malheureusement, cela ne suffit pas pour obtenir une meilleure note.
    Michel Sirop
    Michel Sirop

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    Le plus sincèrement possible, je n'ai pas pu apprécier la mise en scène, le casting comme le cadrage.
    Ca veut tellement faire dans l'original que ça transpire la copie bas de gamme d'une certaine époque. C'est mauvais.
    Le thème en revanche est original, c'est le seul point positif qui m'a fait me déplacer. Le scénario en revanche m'as tellement déçu ...
    Jean-Paul Quan.
    Jean-Paul Quan.

    5 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2023
    Le premier mot qui me vient à l'esprit, à propos de "Conann" c'est "original", "non conforme", "expressionniste" : voilà déjà une raison cinéphilique de le voir; et puis, c'est tout sauf un film d'action, c'est un film métaphysique spoiler: , à prendre au second degré / au niveau des concepts donc. Et ça, ça ne court vraiment pas les rues, ces années ou décennies-ci ! Sur le thème de la Barbarie, et la Mort, traités ici de manière "maladive", à la Cassavetes, avec la nécrose-vrose comme point fixe. Visuellement c'est exubérant, un peu d'artifice permanent. Ajoutez à cela quelques répliques géniales (où Conann passe ses vacances par exemple) et le point final, corrupteur de l'art qui déglingue tout à la "Réservoir Dogs", avant que la Mort ne meure ... mais non ... Bref, à voir absolument tant l'expérience est riche !
    Jeremy Ho
    Jeremy Ho

    9 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 décembre 2023
    Conann essaie de se démarquer par son esthétique dérangeante. Les dialogues sont nombreux et ennuyeux. La musique est pompeuse.
    La prétention prend le pas sur la liberté artistique.
    selenie
    selenie

    6 206 abonnés 6 177 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Un des soucis du film vient directement de son pseudo-féminisme vanté, Mandico insistant sur le "Conan" de Milius comme "un emblème de la virilité, de la testostérone", et donc son originalité serait d'interchanger le sexe, simplement. Problème, si les personnages sont des femmes toutes leurs actions et réactions sont bel et bien copiés à celles des barbares mâles. La voix Off surexplicative ennuie, puis lasse avant d'agacer pleinement même si il participe au climax surréaliste et fantastique pour faire simple, ou plutôt un mix entre herioc fantasy low cost et semblant de erotico-gore pour être plus précis. On reste un peu perplexe par des décors en carton-pâte avec fond en peinture du bâtiment et matériau grossier jusque dans les costumes dignes d'une friperie ; si c'était un film des seventies pourquoi pas, en 2023 avec un financement public plus problématique surtout que le réalisateur use et abuse de tous les effets possibles pour faire croire qu'il a des idées. Le scénario n'est qu'une suite de massacres plus ou moins assumés, car oui la plupart reste hors champs, non pas par soucis du grand public ou pour favoriser une quelconque pensée psychologique mais bien pour éviter des effets spéciaux qui seraient trop contraignants. Finalement, la plus belle réussite du film reste sa très belle affiche.
    Site : Selenie.fr
    capirex
    capirex

    91 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2023
    Film halluciné et où hallucinant que là de Bertrand Mandico , c'est un peu comme du du théâtre somptueux avec quatre euros six sous qui donne je trouve un côté Kitsch à l'ensemble , qui n'est pas pour me déplaire . Conann s’écrit là avec deux N et se décline au féminin ce qui contraste très fortement avec la version hyper-testostéronée qu’en fit Arnold Schwarzenegger au début des années 80 !
    tuppence
    tuppence

    9 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2023
    Rien ne va : l'intrigue, la mise en scène, la photographie mais surtout la prédominance du noir et blanc et même le retour de la couleur qui est floue...
    Il y avait matière à faire mieux et on voit bien que le genre fantastique n'est pas bien maîtrisé.
    Si vous êtes du genre sensible, ce film n'est pas pour vous: il y a beaucoup de gore et de violence et ce n'est pas un vrai film fantastique...
    Quant à moi, il ne m'a fait ni chaud ni froid. Je reconnais qu'il y a un petit moment de bien vers la fin avec la scène des artistes mais ça se termine en queue de poisson.
    On dirait une critique contre les artistes, les labo, le monde de l'argent, les hommes politiques...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 172 abonnés 7 494 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2023
    Parcourant les abîmes, Rainer le chien des enfers, raconte les six vies de Conannn, à travers les époques, les mythes et les âges.

    Conann (2023) est une relecture surprenante et féministe des romans de fantasy de Robert E. Howard, on est donc aux antipodes du musculeux Conan le barbare (1982) de John Milius avec Arnold Schwarzenegger. Oubliez les muscles saillants et l’accent autrichien à couper au couteau, Bertrand Mandico (After Blue (Paradis sale) - 2021) l’adapte à sa sauce et sa patte se retrouve dans chacun des plans.

    En relatant le parcours mythologique de son héroïne, on retrouve Conann interprétée par 6 actrices différentes (une pour chaque âge), où chaque itération du personnage est assassinée par la suivante et ainsi de suite.

    Malgré le changement d’interprète, on ne peut s'empêcher de trouver le film long et surtout, répétitif. Ce qui aurait pu casser la routine ne fonctionne pas. Bien que l’on retrouve le style de Mandico (la mise en scène, les décors et la direction artistique), l’ensemble ne parvient jamais à convaincre et donne la (très) désagréable impression d’avoir uniquement affaire à une leçon d’onanisme intellectuelle.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Arno M.
    Arno M.

    9 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    Le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir,
    Ce genre de film expérimental c'est bien souvent ça passe ou ça casse. Soit un chef d' œuvre, soit un mauvais film. Malheureusement on est dans le second cas.
    Je me suis rarement aussi ennuyé au cinéma. Aucune des six actrices dans le rôle de Connan qui se succèdent ne sort du lot.
    L’esthétique et la mise en scène sont peu travaillés ou a la limite de la crise de psychotrope. Le gore est omniprésent et par moment carrément dérageant
    Jehan BODINAUD
    Jehan BODINAUD

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2023
    Ennui abyssal. Prétentieux, fatiguant, mal joué...et même pas esthétique. Il ne manquait qu'un lecteur de carte vitale. Une purge !
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