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Yves G.
1 457 abonnés
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0,5
Publiée le 2 décembre 2023
Au crépuscule de sa vie, la reine Conann est condamnée par Rainer, le chien des enfers (Elina Löwensohn) à revivre les six étapes de sa vie marquée par la violence. Enfant, elle assista à la mort traumatisante de sa mère et tomba en esclavage. Tous les dix ans, elle doit mourir avant de se réincarner sous une autre enveloppe.
Après "Les Garçons sauvages", un des trois segments de "Ultra Rêve" et "After Blue (Paradis Sale)", Bertrand Mandico poursuit son oeuvre, reconnaissable entre mille, mélange anti-naturaliste de surréalisme, d’heroic fantasy et d’erotico-gore. Il féminise un héros ultra-viril, devenu culte grâce à l’interprétation hyper-testostéronée qu’en fit Arnold Schwarzenegger au début des 80ies. Comme les six acteurs qui interprètent Bob Dylan dans I’m Not There de Todd Haynes, Conann est jouée aux six âges de sa vie par six actrices différentes : Claire Duburcq, Christa Théret, Sandra Parfait, Agata Buzek, Nathalie Richard (qui accompagne Mandico depuis ses premiers films) et enfin Françoise Brion.
Je pourrais au mot près dire exactement la même chose de "Conann" que ce que je disais en 2018 des "Garçons sauvages" : « J’ai tout détesté de ce film. Son esthétique prétentieuse qui se voudrait gothique et queer à la fois. Son maniérisme. Son noir et blanc chichiteux – entrelardé de quelques plans en couleurs d’une rare laideur. Son attachement fétichiste à une forme d’autant plus sophistiquée qu’elle peine à cacher un contenu totalement creux (…) Mais mon opinion est personnelle et mon « coup de gueule » subjectif. Tout en détestant ce film et en m’y étant copieusement rasé, j’en reconnais de bonne grâce l’originalité sinon la qualité. Mon goût pour des formes de cinéma plus conventionnelles, moins audacieuses, ne doit pas me conduire à vouer aux gémonies celles qui s’en écartent pour explorer d’autres voies moins balisées. »
Fuyez , pauvres fous ! Fuyez ! La purge de l'année ! Je ne suis pas contre une désacralisation de Conan ( d'ailleurs je ne m'attendais pas du tout à une référence), mais là on atteint les sommets du laid, du prétentieux, de l'abscons, du sans intérêt et de l'ennui. Dialogues affligeants, jeu des actrices nul, bref , pour critiques qui se veulent intelligents, ouverts, et tellement au-dessus du cinéma "populaire", mais pas pour moi !
Au sujet de Conann, dernier opus de Bertrand Mandico, peut se poser une question qui ne serait absolument pas valable pour la majorité des cinéastes : est-on susceptible d'assister à une surenchère de la part de l'artiste, sachant qu'il a déjà poussé le bouchon du délire assez loin ? Et l'envie vient de répondre oui, pour notre plus grand plaisir. Conann est un vrai carnage, et cela ne fait pas seulement référence aux multiples passages gore ou aux peu ragoûtantes scènes finales qui feraient passer La grande bouffe pour un brunch du dimanche. Non, c'est bien le film en entier qui se déguste comme un cru barbare, ce qui est logique eu égard à son récit sous forme de biopic déchaîné et bestial. Ce qui pourrait lui être reproché, à la rigueur, c'est d'être un peu trop bavard alors que les images parlent d'elles-mêmes et subjuguent mais en contrepartie un certain type d'humour, bien noir, est présent. On a connu Mandico plus sensuel aussi mais Conann est aussi une réussite quand il se fait, pour un temps seulement, romantique et presque "normal" (dans le Bronx, par exemple). Mais bon, c'est surtout un grand carnage de même qu'un festin de roi, pour un film dont on peine à trouver un adjectif qui pourrait le qualifier mieux que celui de barbare. Une mention particulière, au milieu d'un casting très performant, mérite d'être décernée au molosse de l'enfer, incarnée par l'incroyable "paparazza" Elina Löwensohn.
Parcourant les abîmes, Rainer le chien des enfers, raconte les six vies de Conannn, à travers les époques, les mythes et les âges.
Conann (2023) est une relecture surprenante et féministe des romans de fantasy de Robert E. Howard, on est donc aux antipodes du musculeux Conan le barbare (1982) de John Milius avec Arnold Schwarzenegger. Oubliez les muscles saillants et l’accent autrichien à couper au couteau, Bertrand Mandico (After Blue (Paradis sale) - 2021) l’adapte à sa sauce et sa patte se retrouve dans chacun des plans.
En relatant le parcours mythologique de son héroïne, on retrouve Conann interprétée par 6 actrices différentes (une pour chaque âge), où chaque itération du personnage est assassinée par la suivante et ainsi de suite.
Malgré le changement d’interprète, on ne peut s'empêcher de trouver le film long et surtout, répétitif. Ce qui aurait pu casser la routine ne fonctionne pas. Bien que l’on retrouve le style de Mandico (la mise en scène, les décors et la direction artistique), l’ensemble ne parvient jamais à convaincre et donne la (très) désagréable impression d’avoir uniquement affaire à une leçon d’onanisme intellectuelle.
Je n'avais jamais été initié au cinéma de Bertrand Mandico. On peut dire que pour une première rencontre, je n'ai pas été déçu du voyage 😂.
Conann est ce que j'appelle est Objet Cinématographique Non Identifiable. Une de ces oeuvres qu'il est absolument impossible d'appréhender par le prisme de nos grilles de lecture traditionnelles.
Conann est un film qui déborde de tous les côtés mais dont il faut souligner la créativité, la folie et l'absence totale de limites, tant dans le fond que dans la forme.
Conann, relecture féminine du célèbre mythe, ose tout, comme faire interpréter son personnage principal à six étapes de sa vie, par six actrices différentes. Une héroïne qui doit, à chaque fois, tuer la précédente version d'elle-même pour avancer...
Conann, oeuvre à la fois queer, punk et gore, est déconseillée aux âmes sensibles : violence, barbarie, cruauté, anthropophagie... jusqu'à écoeurement.
Conann n'hésite pas à donner un rôle majeur du film à un personnage à tête de chien, qui nous ramène à des souvenirs entre Elephant Man et un célèbre clip des Daft Punk, rendu convaincant par l'interprétation si particulière et envoutante d'Elina Löwensohn.
Conann peine davantage à convaincre lorsqu'il s'agit de nous raconter quelque chose. J'avoue avoir été tout près de quitter la salle après vingt minutes de film, écoeuré par ces images trash saturées de cruauté et de sang, puis m'être progressivement laissé hypnotiser par les images. Mais le fond est tout de même resté très opaque et ne m'a pas vraiment touché ni convaincu.
Conann est un film libre, inclassable, excessif mais que je ne conseillerai pas à tout le monde !
Le chien des enfers Rainer raconte les six vies de Conann, perpétuellement mise à mort par son propre avenir, Ce genre de film expérimental c'est bien souvent ça passe ou ça casse. Soit un chef d' œuvre, soit un mauvais film. Malheureusement on est dans le second cas. Je me suis rarement aussi ennuyé au cinéma. Aucune des six actrices dans le rôle de Connan qui se succèdent ne sort du lot. L’esthétique et la mise en scène sont peu travaillés ou a la limite de la crise de psychotrope. Le gore est omniprésent et par moment carrément dérageant
Une vieille femme arrive confuse et amnésique aux portes de l'enfer et est reçue par le chien des enfers Rainer, véritable compagnon de route des différentes versions de Conann, jeune fille esclave et maltraitée devenue épouse aimante dans le monde des vivants puis véritable démon tueur craint et admiré de tous. En salle le 29 novembre.
spoiler: "Conann" ne fut malheureusement pas à mon goût, comme je pouvais m'y attendre vu ma très mauvaise impression du précédent "After blue" de Bertrand Mandico. Le film a le mérite d'être une expérience originale et inhabituelle même si le réalisateur applique la même patte surnaturelle, mystique et gore. Les personnages et les décors font assez cheap, le côté petit-budget est clairement revendiqué à l'écran. J'ai trouvé malheureusement l'intrigue hermétique : sous 36 couches de métaphores, le destin de Conann est difficile à suivre et à accrocher.
De Bertrand Mandico, j'avais plutôt bien aimé son premier long métrage, "Les garçons sauvages", film sorti en 2018. C'est donc relativement confiant qu'en mai dernier, à Cannes, je suis allé voir "Conann", présenté dans la sélection de la Quinzaine des Cinéastes. Autant dire tout de suite que je n'en suis pas ressorti avec le même état d'esprit. "Conan le barbare", c'est le personnage créé en 1932, par Robert E. Howard. Mandico en a fait un personnage féminin. le film est-il pour autant féministe ? On peut en douter. On se retrouve avec une succession de 6 vies ce cette Conann féminine, des vies racontées par Rainer, le chien des enfers. Ce voyage sans queue ni tête dans le monde des barbares se révèle en fait anti politicien, anti scientifique, anti banquier, anti trader.
je vais faire court, A FUIR, les images et les dialogues rentrent si vite dans l'oreille, qu'ils en sortent aussitôt.....La lumière flash et le film est en noir et blanc, sorte de pseudo film érotique, c'est Connanne au féminin, vous avez vu cinq minutes, après le film ne fait que répéter ces cinq minutes , boucle intemporelle, c'est ce que j'ai compris, qu'il n'y avait rien à comprendre dans ce film, si vous voulez une leçon d'onanisme idiot, allez y, je suis parti après trois quart d'heures, sachant qu'il ne pouvait plus rien arriver au scénario.....Vous êtes averti, ne vous fier pas à l'emballage, ni au synopsis de Allo ciné, une vrai supercherie.....
Rien ne va : l'intrigue, la mise en scène, la photographie mais surtout la prédominance du noir et blanc et même le retour de la couleur qui est floue... Il y avait matière à faire mieux et on voit bien que le genre fantastique n'est pas bien maîtrisé. Si vous êtes du genre sensible, ce film n'est pas pour vous: il y a beaucoup de gore et de violence et ce n'est pas un vrai film fantastique... Quant à moi, il ne m'a fait ni chaud ni froid. Je reconnais qu'il y a un petit moment de bien vers la fin avec la scène des artistes mais ça se termine en queue de poisson. On dirait une critique contre les artistes, les labo, le monde de l'argent, les hommes politiques...
C'est du jamais vu, c'est juste un film pour gaver mandico la puobel sous perfusion du CNC, ce n'est même pas considéré comme un film, aucun rapport avec conan le barbare, en noir et blanc flou avec des effets en veux tu en voila on ne voit rien, on ne comprend rien, le scénario n'aide puisqu'il n'existe pas le film passant des barbares au Bronx sans aucune raison et je ne parle même pas de conann du future qui est noir ce qui n'a aucun sens la salle ayant eclaté de rire pensant a une blague mais non c'est bien un vrai film, la fin que dire déjà que toute la salle avait abandonné, ce type a juste voulu faire un fin de foufou qui n'a aucun sens, au final ce film de fond de raclure de toilette ( au passage le nom quel blague on dirait une vieille copie pour arnaquer les dirait qui penserait aller voir Conan le barbare avec un ) voilà PAR PITIE SURTOUT N'ALLER PAS VOIR CETTE BOUZE JE VOUS LE PARJURE VOUS ALLER REMETTRE VOS CHOIX DE VIE APRES 20 MINUTES DE CA ne vous infligé pas ça par pitié même gratuit je regrette.
Le meilleur long métrage de mandico. Variation sur l'idée qu'a chaque âge une part plus jeune de nous meme meurt. La scène du repas final est un délice qui surpasse celle de sans filtre ( et l'égratigne un peu au passage) .
"Ce qui est amoral peut également être de bon goût. Conann de Bertrand Mandico le prouve avec une esthétique qui n’appartient qu’à son univers gothique et fantastique, très librement inspiré du roman de Robert E. Howard."
"Il y a donc là de quoi dérouter les aficionados de la célèbre version de John Milius, où la musculature d’Arnold Schwarzenegger le rendait pratiquement invincible. Mais la faiblesse du barbare ne se situe pas dans les combats au corps-à-corps, mais bien dans les sentiments qu’il éprouve. D’abord animé d’un désir de vengeance, c’est ensuite face à l’amour que la nouvelle Conann s’oppose. La guerrière de Mandico est ainsi auscultée d’une décennie à l’autre, à la force d’une succession d’interprètes de qualité (Claire Duburcq, Christa Théret, Sandra Parfait, Agata Buzek, Nathalie Richard)."
"Tuer la jeunesse et trahir ses ambitions sont les enjeux de l’héroïne, qui apprendra à ses dépens que tout ce qui ne la tue pas la rend plus émotive. En puisant dans la mythologie celte, Mandico déroute sans relâche le spectateur, à travers un rapport à notre époque qui échelonne la morale d’un bon coup d’épée et parfois directement dans la trachée. Appuyé par une mise en scène d’une grande fluidité, nous découvrons en Conann un conte et une mise en garde contre la barbarie, dont on s’en souviendra encore un moment, pour le plaisir de nos pupilles et pour certains de leurs papilles."
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Le plus sincèrement possible, je n'ai pas pu apprécier la mise en scène, le casting comme le cadrage. Ca veut tellement faire dans l'original que ça transpire la copie bas de gamme d'une certaine époque. C'est mauvais. Le thème en revanche est original, c'est le seul point positif qui m'a fait me déplacer. Le scénario en revanche m'as tellement déçu ...