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Arthur Brondy
236 abonnés
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2,5
Publiée le 21 août 2023
Sophie est une lycéenne douée en sciences, et une fois rentrée chez elle, elle aide ses parents et son frère dans la petite exploitation familiale. Un jour, l’un de ses professeurs l’encourage à rêver plus grand et à passer par les classes préparatoires. Une aventure douloureuse dans un monde qui n’est pas le sien. Un film qui raconte les inégalités sociales, et les difficultés à affronter pour s’en extraire. Histoire intéressante mais très classique.
Un film honnête qui survole le monde des classes préparatoires aux "Grandes écoles" sous ses différents aspects: bizutage, khôlles, mental, dopage... Pour donner un peu plus de matière un peu d’ascension sociale, de contraste entre une élève issue du monde paysan et ceux issus du sérail.
Honnête et gentil sans plus car ce n'est qu'un survol aucun des aspects présentés n'est réellement traité.
Quel dommage que le message politique, en fin de film, gâche cette plongée dans l'univers souvent méconnu des prépas. Pas sûr que ce film réhabilite une filière très exigeante où l'argent n'achète pas les admissions aux écoles d'ingénieurs. Et merci Mr Arnaud de faire rayonner la France à travers le monde grâce à votre groupe.
"La voie royale", c'est la rencontre entre deux mondes qui est personnifiée par Sophie qui quitte son village pour aller dans une grande ville afin de suivre une classe préparatoire aux grandes écoles où se trouvent l'élite de demain avec principalement des personnes de milieux aisés et des boursiers comme elle. Un saut vers l'inconnu qui demande rigueur et abnégation pour "survivre" à un planning surchargé. Une pression qui élimine les plus faibles et pas seulement les moins bons. Une immersion dans un milieu et un cursus qui n'est clairement pas pour tout le monde. Frédéric Mermoud dépeint cela avec justesse et surtout humanité. Nous ne sommes pas aux États-Unis, mais on aurait pu avoir droit aux à-côtés habituels sur les bizutages ou la compétition nocive entre les élèves, mais ce n'est pas ou peu le cas et ça fait du bien d'autant plus que les histoires secondaires sont rafraichissantes. Un parcours semé d’embûches pas du tout édulcoré même si certains points méritaient mieux comme le traitement des différentes classes sociales. Au-delà de l'aspect scolaire, j'ai adoré le personnage de Sophie. Elle ne représente pas le cliché de la campagnarde discrète qui découvre le monde. Elle a du bagou, du répondant, de la personnalité et elle s'affirme. Son duo avec Marie Colomb fonctionne parfaitement. En somme, un vrai bon film auquel j'aurais mis une encore meilleure note si la dernière partie avait été un cran au-dessus.
Tout est fait de façon classique ici. Mais tout est bien fait par Frédéric Mermoud (Moka). Le sujet aurait pu être quelconque mais on ne s’ennuie pas une minute. Quelques résonances dans l’actualité avec les parents agriculteurs (Antoine Chappey et l’excellente et trop rare Maryline Canto). Suzanne Jouannet découverte dans Les choses humaines tient le film sur ses épaules (nommée en révélation aux prochains César). Un film intéressant qui traite plusieurs sujets. Se laisse regarder avec plaisir mais assez vite oublié aussi.
Soutenu par un bon casting, un récit d’apprentissage inégal et formaté mais intéressant et sympa sur la pression liée aux grandes écoles, nettement moins sur l'opposition de classes, assez caricaturale. 2,75
Par nature ce type de sujet ne manque pas de contenu ni d’entrées scénaristiques. C’est toutefois quelque chose que tout un chacun connait ou perçoit (mille fois traité au cinéma) et qui sera donc sans surprise. Bien que l’élite intellectuelle et brillante née avec une cuillère en argent dans la bouche (conditions cumulatives) ne soit pas la norme sociale la plus répandue, c’est elle qu’on retrouve dans cette voie royale de l’enseignement supérieur (classes préparatoires) vers les écoles (de la République ou autres) les plus prestigieuses et les carrières et situations en rapport. Quant à elle, la jeune fille sortant de sa campagne et du petit élevage de porcs de ses parents qui vivotent sous la pression des grands groupes agroalimentaires (on pourrait dire du capital, de la bourgeoisie, ça revient au même) et de la technostructure administrative n’aura évidemment pas les mêmes chances C’est le sujet de ce scénario. Mais ce fond n’est traité que de manière très superficielle sur le registre de l’évidence. D’où un manque de contenu dans la démonstration sociale attendue. De nombreuses scènes d’enseignement et de contrôle portant sur les mathématiques et la physique avec des formules toutes les plus absconses les unes que les autres pour le spectateur lambda (vous et moi à n’en pas douter !) font qu’on a du mal à saisir le sens du propos, de la difficulté à se hisser socialement qui passe par les maths, comme s’il n’y avait que ça !
Un excellent debut ou l'on découvre les grandes écoles avec une exigeante , un apprentissage hors normes mais aussi certains dessous pas reluisant avec les " integrations " et les egos parfois surdimensionné bref un caractère humain lui comme dans le reste de la population. La seconde partie suit une année scolaire part le prisme d'une étudiante et fait retomber cet excellent debut. Certaines actrice excellente comme la meilleure amie ou la professeure.
Un film intéressant et plutôt original, même si le sujet a déjà été traité sous formes différentes. Les rapports humains sont bien abordés et les émotions présentes. Une belle réussite méritant d'être vu.
Beau film sur la jeunesse d’aujourd’hui et sur les clivages sociaux. Faire une prépa quand on vient de la ferme demande beaucoup plus de talent que quand on vient du 7e ! L’histoire est bien menée, sans facilité de scénario et empreinte d’une grande finesse d’observation, autant dans l’intimité de ces jeunes que dans le rituel de l’enseignement en France. Elle balaie aussi accessoirement le drame paysan et l’hypocrisie des subventions européennes – c’est de saison – et le mouvement des Gilets jaunes. La réalisation est sobre et surtout l’interprétations de toutes et tous est irréprochables, nous révélant en particulier trois actrices de haute volée –Suzanne Jouannet, Marie Colomb et Maud Wyler– qui nous donnent confiance dans l’avenir. Et la chute finale, très républicaine, fait plaisir à en entendre !
Sophie, fille d'agriculteurs et ayant des dispositions pour les maths se voit intégrer une école préparatoire pour le concours d'entrée à Polytechnique X. C'est sur cette histoire qu'un bon film français voit le jour servi par de très bons comédiens aussi jeunes que talentueux. Le scénario s'il est sans surprise nous apporte cette fraîcheur d'une jeunesse travailleuse qui fait tout pour réussir. Amitié, solidarité, amourette, le film est un déroulé de l'étudiant avec ses difficultés et ses joies. La comédienne qui joue Sophie avec ses airs d'Emma De Causne porte par son charisme le tout, quelques caricatures toutefois. Un bon film
Le casting de qualité peine à porter ce scénario sans réelle ambition narrative, qui s'attache à nous faire découvrir les coulisses des prépas de façon linéaire. On reste en surface de tout et en particulier des personnages qui vont et viennent sans jamais s'imposer.