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    La Voie Royale
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    Connesroux
    Connesroux

    4 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2023
    Bon, le film est pas mal du tout. Mais la "morale" sous-jacente (à niveau scolaire et intellectuel égal c'est plus difficile de faire prépa pour une fille d'agriculteur qu'à une fille de bourgeois) , quel besoin de véhiculer de tels archétypes: Pompidou, fils d'agriculteurs du Cantal, À Juppé, fils d'agriculteurs de Mont de Marsan, Cédric Villani , né à Brive la Gaillarde en Corrèze. Sophie la fille de paysans et sœur de gilet jaune à de bien moins bonnes notes que Diane la bourgeoise, parce que cette dernière est un "ovni" en maths, de l'avis de sa prof , "qui n'a jamais vu ça". Elle résout les problèmes plus vite que son ombre, et dans la joie, contrairement à Sophie qui pleure et sue sang et eau. Donc Sophie doit apprendre à maîtriser son mental et travailler beaucoup, beaucoup plus, normal...Pas le temps pour elle de faire du théâtre.
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2023
    C'est un problème de ressenti récurrent, particulièrement adapté à La voie royale : là où certains voient dans le scénario un vivifiant souffle de réalisme, d'autres pointent du doigt une tendance aux clichés. Difficile de trancher entre les deux, disons plutôt que le film est très documenté et s'est efforcé de retranscrire une certaine réalité de ces prépas scientifiques, antichambres des futures élites de la nation. Avec ce que tout cela comporte de passages obligés pour les jeunes candidats à cette voie royale : le travail harassant et les médicaments, l'enthousiasme et les désillusions, la compétition et la solidarité, le bizutage, le machisme ambiant, la froideur des profs, etc. C'est que l'on peut reprocher à La voie royale, c'est son aspect programmatique, son caractère assez prévisible, et aussi son envie maladroite de parler de l'époque, avec l'ascenseur social, la crise agricole, les gilets jaunes, et cela fait quand même beaucoup. Le film n'est jamais meilleur que quand il se situe au plus près de son héroïne, une jeune fille ambitieuse mais fragile qui n'est pas prête à surpasser son complexe de classe, face à une concurrence bourgeoise élevée dans la soie et les certitudes de sa propre supériorité arrogante. Cette course d'obstacles est convaincante quand elle prend les contours d'un portrait intime et son interprète surdouée, Suzanne Jouannet, est remarquable. Elle est épaulée par un casting de seconds rôles très solide où brille notamment l'excellente Maud Wyler.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2023
    Fille de modestes agriculteurs du Forez (Antoine Chappey et Marilyne Canto, mariés à l’écran et à la ville), Sophie Vasseur (Suzanne Jouannet, César du meilleur espoir féminin 2022 pour son rôle tout en subtilité dans Les Choses humaines) est poussée par son prof de maths de terminale à rejoindre une classe prépa scientifique à Lyon. La jeune boursière pourra compter sur l’amitié de sa voisine d’internat, Diane (Marie Colomb, remarquée dans Laetitia et As bestas), et sur la protection de Hadrien (Lorenzo Lefebvre), un 5/2 qui maîtrise tous les codes. Mais, écrasée par la masse de travail et la difficulté des matières, traumatisée par sa première colle avec une professeur de physique intraitable (Maud Wyler), Sophie semble bien mal partie pour réaliser le rêve qu’elle s’est autorisée : intégrer l’X.

    La classe prépa est une originalité bien française de l’Enseignement supérieur dont on pourrait s’étonner qu’elle ne soit pas le décor de plus de films tant son potentiel cinématographique est grand. Mis à part "La Crème de la crème" de Kim Chapiron en 2014, je serais bien en mal d’en citer d’autres. En un lieu quasiment clos (unité de lieu), des jeunes gens venus des horizons les plus différents, entre lesquels naîtront des amitiés pour la vie, des haines tenaces ou des histoires d’amour plus ou moins durables, sont réunis pendant deux ou trois ans (unité de temps) avec un seul objectif en tête : intégrer une Grande école (unité d’action).

    Frédéric Mermoud a bien compris tout le parti à tirer de cet arrière-plan. Il sait que la prépa peut être le décor d’un film politique (Sophie saura-t-elle faire oublier ses origines sociales pour assimiler les codes qu’elle n’a pas ?) et d’une coming-of age story (les premières amours de Sophie la distrairont-elles de son but ?), le tout tendu par une question en forme de défi sportif : Sophie craquera-t-elle ?

    Le problème de cette "Voie royale" est que tout y est outré, sans nuances, caricatural et banalement prévisible. Les parents de Sophie sont de braves éleveurs auxquels une administration tatillonne refuse la subvention qui leur permettait péniblement d’équilibrer leurs comptes. Leur fils, le frère de Sophie, embrasé par une juste colère, enfile un gilet jaune, manifeste et se fait bastonner par les flics. Diane, l’amie de Sophie, devient sans le moindre effort la major de sa promo… avant de démissionner pour aller suivre des cours de théâtre et donner un sens à sa vie. Mme Fresnel, la glaçante prof de physique, cache peut-être derrière son sévère chignon un lourd secret dont on redoute la révélation et offre hélas à la sublime Maud Wyler le plus mauvais rôle qu’elle ait jamais tenu. Quant aux parents de Hadrien, ils incarnent jusqu’à la caricature la haute société lyonnaise.

    Le scénario interminable de "La Voie royale" souffre d’un sérieux problème de crédibilité – dont on ne peut rien dire sans spoiler – et de rythme, s’étirant sur deux années. Un œil à la bande-annonce suffit à en deviner par avance les moindres rebondissements.

    L’interprétation très juste de Suzanne Jouannet sauve "La Voie royale" du naufrage. Mais, pour moi, c’est l’unique atout d’un film qui, avec une rare maladresse, accumule les défauts.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    766 abonnés 1 516 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2023
    Avec Sophie, une brillante lycéenne, nous allons plonger dans le petit monde très fermé et hautement particulier des prépas aux Grandes Ecoles.
    Même si elle a un don pour les mathématiques, cette jeune fille va rapidement réaliser que cela ne va pas forcément suffire pour sortir du lot (tant le niveau est élevé), et que le milieu social agricole de sa famille risque malheureusement de jouer contre elle...
    J'ai adoré cette immersion au coeur de notre "fabrique des élites" et découvrir de l'intérieur comment les talents sont choisis et formatés.
    Le casting est remarquablement réussi et donne à ce drame une véritable puissance émotionnelle.
    Très instructif et vraiment captivant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    ferdinand75
    ferdinand75

    547 abonnés 3 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2023
    Un très bon film, qui malheureusement n'a pas bénéficié de beaucoup de promo. Une réussite, une pépite dans son genre. Un sujet rarement traité, les classes préparatoires aux grandes écoles, qui aurait pu être austère, mais le scénario est solide, varié et arrive à nous tenir en haleine, comme un polar. Mais surtout le scénario aborde des thèmes , en parallèle, très compliqués et délicats, qui aurait très vite pu faire basculer le film dans le pathos ou la caricature. Mais il n'en est rien , l'évocation des gilets jaunes ( très fine), du milieu paysan, du milieu bourgeois lyonnais, de la copine lesbienne, de la fracture sociale , sont abordés avec finesse , en frontal, sans à priori . Excellent et rare. Bien sûr il faut rendre hommage à l'actrice principale Suzanne Jouannet , formidable , qui tient le film sur les épaules : sensibilité, subtilité, force , elle possède tout, une future grande, Tous les acteurs de rôles de garçons étudiants sont aussi très bons ,à noter la magnifique performance de Maud Wyler en austère prof de physique, superbe . Le réalisateur suisse Frédéric Mermoud, que l'on avait déjà remarqué pour le très bon "Moka", confirme qu'il faudra compter avec lui, par son cinéma , puissant et subtile, avec des instants de poésie : i.e. scènes de danse techno, ou très belle utilisation de gros plans de visage.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2023
    Film décevant. Le sujet et la bande annonce semblaient annoncer un film à la Thomas Lilti, présentant subtilement le système de formation français avec ses violences et ses joies. Il n'est pas question de subtilité ici, juste de manichéisme. Une fille d'agriculteurs au bord de la précarité se retrouve dans une classe prépa scientifique où il n'y a que des petits bourgeois nés avec une cuillère d'argent dans la bouche. Elle a du mal mais elle s'accroche et elle réussit contre toute attente. C'est parfaitement idiot. Même conseillé par un co-scénariste ayant fait une prépa il y a très longtemps de cela, le réalisateur suisse Frédéric Mermoud éclabousse l'écran de sa méconnaissance du sujet. Il n'est pas Français et n'a jamais intégré de classe prépa héxagonale... et ça se voit ! La caméra-épaule ne suffit pas à donner du réalisme à une oeuvre. Il faut que le propos colle à la réalité. Or Frédéric Mermoud pose ses positions politiques (simplistes) sur la pellicule. La classe prépa n'est pas un lieu où se fabriquent les inégalités, elle est la résultante d'un système scolaire primaire et secondaire qui ne parvient malheureusement à corriger le déterminisme social qu'à la marge. Et cette marge, c'est notamment les classes prépas, lieux de réussite pour les filles et fils de la précarité ; ils y côtoient d'autres élèves brillants, y vivent l'émulation et peuvent espérer l'improbable ascension sociale. Quel dommage que Frédéric Mermoud n'ait pas lui-même intégré une prépa-cinéma. Rencontrer des Spielberg, Nolan, Lantimos ou Larrain lui eut permis d'apprendre la subtilité et éviter le manichéisme scénaristique et le convenu stylistique.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2024
    Encore une production française bourrée de bonnes intentions mais qui ne décolle jamais. La faute à un scénario sans enjeu qui ne possède aucune surprise. Le troisième long-métrage du réalisateur suisse Frédéric Mermoud, sorti en 2023, aborde le thème de l’étudiant issu d’un milieu prolétaire qui ambitionne d’intégrer Polytechnique. Le récit évoque le parcours du combattant d’une jeune fille (la rayonnante Suzanne Jouannet) en classe préparatoire qui se retrouve confrontée à un milieu social différent du sien, une charge de travail considérable et une compétition plus ou moins malsaine. C’est prévisible et sans accroche émotionnelle. Bref, un film honnête mais manquant d’ambitions.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    140 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Fille d'un couple d'agriculteurs vivant dans la campagne auvergnate, Sophie décide en raison de ses facilités en mathématiques de tenter une prépa prestigieuse à Lyon. Le rythme du travail, l'ambiance stigmatisante de sa promo et son niveau à rattraper la mettent en grande difficulté. Aidée de ses amis, elle tente le tout pour le tout. En salle le 9 août.

    spoiler: La Voie Royale est une jolie histoire qui rassemble des thématiques récurrentes du film français : dénonciation du clivage social, romance LGBT ou encore méritocratie. Le film a des bons aspects comme par exemple permettre de se mettre dans la peau d'une étudiante perdue confrontée à la violence psychologique que peut engendrer une prépa prestigieuse. Malheureusement, plutôt que de distiller ses idées avec subtilité, le film en fait des tonnes et nous montre des situations et des paroles vraiment exagérées et peu crédibles. Un bon moment malgré tout.
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2023
    Le film décolle au bout d'une heure, éloignant le spectre d'un téléfilm au scénario "confetti".
    Personnellement j'y ai retrouvé les épreuves de colles, les semaines de 72h, le bizutage des taupes par les hypotaupes, les profs exigeants (avec mention spéciale pour WYLER : "je ne tiens pas une crèche, il faut passer la vitesse supérieure, vous n'avez pas le niveau").
    JOUANNET (un peu âgée pour le rôle) est malgré tout brillante dans ses émois, ses doutes, ses répliques acerbes, sa combativité,...
    Un film témoignage des générations d'élites qui, pour certaines, auront le pouvoir de changer le monde.
    Crédible!
    Francis Garret
    Francis Garret

    13 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Encore un film français dans la veine Réalisme Socialiste. Pourquoi pas, perso, j'ai toujours aimé le genre, surtout quand c'est le vrai, Ken Loach, et quand il n'est pas catholique, genre Dardenne. Problème, après cinq minutes, (spoyeleur) le personnage qui fait que le film est le film disparait des écrans et semble-t-il, puisque je suis sorti avant la fin, il ne reparaîtra plus. On est donc chargé de suivre le personnage secondaire envoyé dans cette histoire, qui tente tant bien que mal de suivre le destin qu'on a décidé pour elle, à son corps défendant. Il faut souligner ici le courage de la comédienne qui ne démérite pas. Evidemment, parce qu'il fallait bien en finir, deus ex machina, (re-spoyeleur) il finit par lui arriver un truc qui va probablement l'amener au dénouement, je n'en dirais pas plus, c'est là que je suis sorti de la salle. Bref, tragédie du cinéma français, encore un film sans scénariste auquel il manque un.e réalisateur.trice. Au moins, les comédien.nes ont quand même l'occasion de montrer ce qu'il savent faire, c'est déjà pas mal.
    Jylg
    Jylg

    42 abonnés 363 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2023
    Après ´ la première année ´ récente, cette même course a l'excellence vers les maths met une pression énorme sur les étudiants, surtout ceux d'origine modeste . Les jeunes acteurs sont épatants et Maud Wiler confirme toute le bien qu'on pense d'elle depuis l'étonnant court ´ voir le jour' en 2017.
    Romain Brr
    Romain Brr

    10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2023
    Film très intelligent qui montre toutes les nuances du systèmes des Classes Preparatoires. Étant enseignant en CPGE notamment en Mp*, je trouve que c'est très juste et très realiste. Bravo à Suzanne Jouannet qui est une super actrice.
    Sylvie'Rose
    Sylvie'Rose

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2023
    Une description nuancée de ces années de prépa et des états d'âme que l'on traverse. Ces voies d'excellence se sont heureusement ouvertes ... pour offrir des manières de changer le monde à davantage de profils - un message d'espoir !
    Léo-Paul
    Léo-Paul

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2023
    Un film prenant ! Le film de Frédéric Mermoud est un film qui raconte extrêmement bien les classes préparatoires et les difficultés que peuvent rencontrer certains élèves tout comme le personnage principal interprétée par Suzane Joanet , ce personnage magnifiquement joué est un personnage qui pourra vous faire vivre de multiples sensations je recommande à 100% ce film !
    M_V
    M_V

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2023
    Un très beau film.

    Certes, les premières scènes au « lycée Descartes » ne nous épargnent pas quelques clichés sur les classes préparatoires aux grandes écoles. Ainsi, le rituel d’accueil des nouveaux étudiants est assez caricatural. Il ressemble à ce que j’ai pu connaître, il y a longtemps, en tant qu’élève, mais ces pratiques n’existent plus (ou alors elles sont clandestines !) dans le lycée où je suis revenu enseigner. Passons sur quelques autres traits un peu forcés, qui n’ont rien de dérangeant dans une fiction si bien interprétée.

    Le cadre des CPGE est décrit avec suffisamment de justesse pour que nous suivions avec admiration comment s’y déploie le parcours contrarié d’une étudiante qui oscille entre détermination et doute. On accepterait presque ses renoncements, quand l’environnement se fait trop hostile ; mais, c’est sans compter sur l’énergie qu’elle sait puiser pour franchir les obstacles. On est aussi ému, dans plusieurs scènes, par la confiance que les parents témoignent à leur fille. Peut-être faut-il y voir l’une des clefs qui ouvriraient plus largement les portes du système républicain des CPGE à une jeunesse rurale et, au-delà, à celle d’une « France périphérique », qui s’en considèrent – à tort - éloignées.

    Espérons que « la Voie Royale » suscitera des vocations, que l’on aura le devoir d’accompagner (…jusqu’à la fin de la deuxième année de CPGE !).

    Un professeur en CPGE (moins sévère que « Madame Fresnel »…)
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