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islander29
857 abonnés
2 352 critiques
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4,0
Publiée le 10 juin 2022
Ne ratez pas ce petit bijou....tant au niveau graphique, très simple mais équilibré et coloré, qu'au niveau émotion, avec une histoire entre une mère et une fille, qui ne se ressemblent absolument pas, le film parvient à faire sourire (il y avait des lycéens en groupe) et à apprivoiser le spectateur, à lui faire oublier toute sorte de préjugés .....c'est du film d'animation simplissime, mais dont les dialogues font "intérioriser " beaucoup de tendresse, un film optimiste et frais, qui chante la vie et les sentiments....Pas grand chose à ajouter, tant j'ai eu l'impression de respirer une bouffée d'air pur.....Je conseille, pour tout public.....C'est vraiment sympa....
J’avais trouvé le sujet du film et le character design plutôt original et prenant ces distances avec les standards de l’animation, alors pourquoi pas?
Si le film n’est pas mauvais, il ne brille jamais de la moindre qualité particulière. L’animation du Studio 4°C est de bonne facture, avec un character design tantôt soigné, tantôt grotesque pour figurer la mère de famille grosse.
Le plus gros problème du film est le public auquel il s’adresse : c’est un sujet purement japonais, à l’image des séries TV qui surfent sur le surnaturel et le folklore japonais.
L’image des familles mono-parentales et des femmes grosses et obèses est particulièrement mal vu au regard de la société japonaise.
D’autant plus que la mère Nikuko s’empiffre en permanence, parle fort, prend la parole devant tout le monde pour faire des jeux de mots maladroits, et a tendance à s’épancher en public de ses humeurs personnelles, tout ce qu’une femme bien élevée ne doit jamais faire.
Cette oeuvre a pour but de dédramatiser la situation de ces personnes, et d’ouvrir l’esprit des japonais.
Mais ce message disparait totalement face à un public non-japonais, ce qui lui enlève toute sa force narrative.
Il est également dommage que les relations entre l’héroïne Kikuko et ses camarades de classe ne soit pas plus développée.
Il manque également une magie, des éléments fantastiques qui casseraient la monotonie du quotidien de cette mère et de sa fille.
Même les dialogues sont plus que médiocres, ne créant pas d’intérêt particulier.
Le pire vient dans la scène finale, où le scénariste nous explique dans une longue tirade de Kikuko tous les tenants et les aboutissements du film, toutes les explications sur toutes les questions que pouvaient se poser le public, histoire que ceux qui n’avaient pas suivi depuis le début (ou qui n’ont pas de cerveau) puissent comprendre.
"La chance sourit à madame Nikuko" présenté l'an dernier au festival Annecy est un film d'animation japonais qui fait du bien. En effet même si je n'ai pas compris tout l'enjeu du scénario, j'ai beaucoup aimé la poésie, la mélancolie, la bonne humeur que se dégage de cette histoire qui parle de la fin de l'enfance, de la délicatesse d'une relation mère fille , le regard de soi et des autres dans une œuvre qui donne le moral à la fin de la projection.
La chance sourit peut-être à madame Nikuko, moins au spectateur qui peut légitimement regretter cette heure et demie de tartinage sentimental indigeste, alternant l’acide et le sucré, ce mélange d’humour grotesque et de mélodrame larmoyant à torrent, aussi lourd sur le fond que grossier parfois sur la forme (à l’exception de quelques jolis paysages en toile de fond), le tout assaisonné de leçons de vie niveau ado prépubère et de chansons pop aux paroles bien niaises. Le regard du cinéaste sur les personnages principaux pose question, oscillant entre moquerie et tendresse forcée. Un certain cynisme ? En tout cas, le déséquilibre de la formule peut éveiller davantage le malaise que l’empathie. La narration, quant à elle, paraît assez mal articulée, changeant souvent de fil directeur et de ton, introduisant maladroitement un flash back important pour l’intrigue. Bref, ça part un peu dans tous les sens, c’est long et c’est fastidieux. Quelques clins d’œil au cinéma de Miyazaki ne suffisent pas à faire un bon film d’animation japonais. Et de nombreuses scènes culinaires ne suffisent pas à rendre un film délectable. Loin s’en faut.
Présenté en séance spéciale au Festival d’Annecy 2021, “La chance sourit à madame Nikuko” est un film d'animation japonais de Ayumu Watanabe, à qui l’on doit “Les enfants de la mer”. Le manga relate le parcours de Nikuko, une mère célibataire bien en chair et fière de l’être, et sa fille Kikurin, bien intégrée dans le petit village de pêcheurs où elles viennent de s’installer. Si la jeune fille ne souhaite pas ressembler à sa mère, dont la gourmandise est tout autant excessive que sa joie de vivre, un lien fort les unit néanmoins pour toujours. Alors que la trame de l’histoire se rapproche peu à peu d’un secret inavoué, la force de l’intrigue réside surtout dans ces deux personnages qui débordent de tendresse. Ayumu Watanabe livre une œuvre drôle et pleine de tendresse et joliment mise en scène dans de simples graphismes pastel. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Voilà un film d'animation chaleureux, drôle, épastrouillant ! Chaque scène est surprenante, finement dialoguée, le rythme original. Les clins d'œil à Totoro sont charmants, on voit bien plus l'influence de Takahata plutôt que de Miyazaki. Aucun temps mort, et les visages ont des expressions très fines. Le type d'animation est simple, la ligne claire. Et comme dans tout bon film d'animation japonais qui se respecte, la mise en scène de la nourriture est très importante ainsi que la représentation de l'eau sous toutes ses formes.
Un parfum de Japon sous un voile fantaisiste et c'est bien là une prouesse. On est emporté dans un univers connu mais la pâte du réalisateur est bien là dans ses moments loufoques et déstabilisants. On rit, on pleure et on est surpris. Pari gagné.
Une baffe de bonheur ce film. Des personnages des drôles et attachants, un jolie chara design, des environnements agréables à regarder et surtout des scènes à lâcher une petite larme de joie. je suis ressorti de ce film avec un grand sourire aux lèvres.
Un film d'animation décevant tant sur la forme que le fond. Brouillon, il manque clairement de précision. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2022/06/la-chance-sourit-madame-nikuko-de-ayumu.html
C’est une réalisation d'Ayumu Watanabe après Les Enfants de la mer. Le scénario a été écrit par Satomi Ohshima. La Chance sourit à Madame Nikuko est tiré d’un roman de Kanako Nishi.
Il est de plus en plus fréquent d’avoir au cinéma de l’animation japonaise. La majorité du temps, ce sont des délices qui nous sont proposés, mais ça ne peut pas toujours être le cas. On va en avoir l’exemple avec La chance sourit à madame Nikuko. Loin de la qualité d’un Studio Ghibli, il ne faut pas non plus tirer à boulets rouges sur cette production du Studio 4 °C.
Le véritable problème est qu’on navigue à vue. On commence à partir d’un côté sur la mère, avec toute l’introduction nous parlant d’elle. D’ailleurs, au passage, ce moment est bien mis en scène. Ensuite, on va plus s’axer sur la fille sans savoir pourquoi. La mère va toujours être présente, mais plus en fond. Dommage, car son potentiel avait l’air plus important que celui de la fille. Après tout, celle-ci est juste timide et n’apporte pas grand-chose. Avec elle aux manettes, on a tendance à s’ennuyer.
Surtout que d’un point de vue sentimentale, c’est limité. La relation, entre la fille et sa mère, est somme toute banale. Ce n’est pas le retournement final qui va donner de la substance. Celui-ci n'est pas assez exploré. C'est la même chose avec son camarade et sa meilleure amie. La base est présente mais trop mal exploitée. On reste à la surface et donc l’émotion ne décolle pas. Dommage, car il y a quelques scènes sublimes.
En termes d’ambiance, ce n'est pas mal du tout. On ressent bien la ville japonaise de “province”. L’atmosphère est calme tout en nous offrant un cadre agréable. Il change de ce qu’on peut connaître habituellement notamment avec un milieu plus populaire. Cela fait du bien de sortir de Tokyo. Quant aux dessins, ils sont de bonne manufacture.
Je n'ai pas aimé du tout ce dessin animé....Les dessins sont très laids....les petites histoires entre ados inintéressantes..... Voir cette grosse dame s'empiffrer à longueur de film est très pénible.... Je me suis beaucoup ennuyée Parfois, il n'y a aucun enchainement logique....
en ce qui me concerne un très mauvais film dont le sujet aurait pu être intéressant : sur la différence et l'importance d'accepter les gens tels qu'ils sont
Je n'ai jamais rédigé ni ressentie l'envie de rédiger une critique mais là je me suis sentie obligée !! Au moins par respect aux 2h de ma vie gâchés! Ce film est absolument insupportable ! Une insulte à l'animation japonaise. C'est vraiment dommage que le scénario soit aussi vide de sens parce que les dessins sont vraiment pas mal par moment. Excusez moi c'est vraiment un scandale j'ai eu envie de me peter le crâne tt au long de la scéance !! C'est quoi cette histoire de merde? Moi qui m'attendais à ce que ce soit un film qui casse les codes sur les normes de beauté au Japon, bah pour le coup je suis pas servie!! L'histoire part absolument dans tous les sens du début à la fin, les scènes sensée être "touchante" m'ont fait frissonner de gêne et la fin est éclatée au sol, bref à fuire. C'est vraiment le pire film d'animation que j'ai regardé
Un bon film d'animation japonais qui détends. Une histoire vraiment bien écrite. Si je devais dire un point faible, ce serait vraiment le doublage en français.