C'est l'histoire de deux jeunes, qui ont le même rêve : travailler dans le cinéma, l'un en tant que réalisateur, l'autre en tant qu'actrice. Tous deux sont très timides, ne croient pas suffisamment en leurs chances (au début), mais ils ont du courage et du talent.
Intervient la fameuse Pompo, un sacré numéro : cette jeune productrice parle vite et fort, bondit dans tous les sens, donne des ordres, réprimande et, à l'occasion, fait quelques compliments. Elle qui d'habitude produit ce qu'on pourrait appeler des "bouses commerciales", qui rencontrent un grand succès public (soyez attentifs aux affiches et aux titres de films...), décide de se lancer dans un film plus "art et essai", pour une raison qu'on ne découvre vraiment qu'à la fin.
C'est donc à la fois l'histoire de la création d'un film et la découverte, par deux apprentis, des coulisses de "la machine à rêves". L'intrigue est assez classique, mais elle est mise en scène avec un incontestable brio : plan-séquence, montage haché, panoramique, travelling, retour en arrière, gros plan, reshoot... on ne nous épargne rien de la mécanique du cinéma. C'est instructif et assez brillant à l'écran, même si, pour moi, je crois qu'on a surtout visé le public adolescent et jeune adulte.