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    Aristocrats
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    Hepburned
    Hepburned

    32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2022
    Absolument magnifique, émouvant, élégant, beau, généreux. Superbement bien filmé, sans arrogance ni effet. J'ai été très émue et emportée par cette belle histoire. Bravo bravo
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2022
    Un film japonais comme on/je les aime.

    Une image pure, soignée un rythme un peu lent (peut être trop pour certains). Des films a l'image d'un pays où beaucoup de choses sont codifiées. Où une femme doit savoir effacer sa vie personnelle passé un certain age pour fonder une famille et se consacrer a son époux.

    C'est le cas de notre héroïne qui de la trentaine et est toujours célibataire. Issue d'un corps social privilégiés de la société. C'est donc un voyage dans le monde de cette élite avec ses codes. Comme les nôtres... La fréquentation des bonnes écoles ou universités des mariages entre soit; chez nous les rallyes servent a faire connaissance.

    Une description de se moment de vie de l'héroïne ses interrogations, que ce parcours n'est peut être pas la seule voie possible.

    A voir...
    Franck BERNARD
    Franck BERNARD

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2022
    Subtil et lent. Instructif et déroutant. Un film sur la place de l'être face à son devoir et à sa destinée. Un film sur le bonheur, sur la fidélité et la soumission.
    ffred
    ffred

    1 691 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2022
    J’attendais beaucoup de ce nouveau film japonais. Malheureusement, je reste un peu sur ma faim. Certes voilà le beau portrait d’une femme japonaise moderne mais toujours prisonnière des traditions et des coutumes ancestrales et qui veut s'émanciper. Pour son premier long métrage Yukiko Sode nous offre une mise en scène soignée, sur de belles images léchées, sans doute un peu trop sage. Mais le tout est un peu froid et manque d’émotion. La faute à un scénario qui manque de profondeur et d'épaisseur rendant le tout trop léger. L’ensemble est aussi un peu trop long, on est parfois à la limite de l’ennui. Au final, une certaine vision de la société japonaise pour un film féministe, où la différence de classe sociale reste plus que jamais présente, mais qui reste trop en surface à mon goût. Un assez bon moment tout de même.
    Francois Descols
    Francois Descols

    9 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2022
    très belle écriture :
    une palette subtile de nuances sur les rapports d'un couple de la haute société japonaise et les rôles des femmes dans une société corsetée, leur autonomisation.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2022
    L’écriture spiralaire du scénario, qui segmente son récit en chapitres thématiques dans lesquels la chronologie linéaire est bousculée, confère à Anoko wa Kizoku une certaine profondeur qui, il faut bien le reconnaître, paraît un peu artificielle. Une telle pulvérisation produit deux écueils : la convergence forcée de faisceaux qui, sinon, auraient eu besoin de davantage de temps et d’espace pour se croiser, l’attachement plus morcelé aux personnages qui évoluent dans les ellipses, hors-champs. Pour autant, elle permet de confronter différents points de vue et de tirer des solitudes représentées une même méditation sur les dysfonctionnements des couples forcés, contraints par le poids des traditions et le cloisonnement des classes sociales au sein d’une ville-fantôme, une Tokyo qui se donne des airs et s’affiche pour les Jeux Olympiques.

    Le film tire à boulets rouges non seulement sur l’aristocratie convoquée dès son titre, mais également sur une société japonaise qui entretient les inégalités comme marqueurs d’appartenance à une communauté spécifique. Il montre alors la difficulté éprouvée par les personnages à interagir avec autrui en harmonie avec ce qu’ils ressentent : assumer la solitude comme seul remède viable aux mariages arrangés et donc dépourvus d’amour, quitte à ce que l’amour naisse plus tard, une fois la séparation prononcée, lors d’une clausule magnifique accompagnée du thème musical joué au violon. Enfin une œuvre qui, après avoir montré l’errance intérieure et physique de femmes égarées dans des modèles qui ne sauraient leur convenir, fait le choix de l’indépendance et d’un célibat synonyme de liberté ! Loin d’elle, et de nous, la romance nunuche alliant pour toujours deux prisonniers consentants !

    L’originalité de la mise en scène tient justement à sa façon d’éluder les passages obligés, comme le premier repas au restaurant qui n’a d’utilité narrative que dans le décalage introduit entre deux mondes en cohabitation mais incapables de communiquer véritablement. Yukiko Sode signe un premier film très réussi : talent à suivre.
    Zeitnot33
    Zeitnot33

    4 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2022
    le scénario est original
    la réalisation est correcte
    il y a cependant, il est vrai, quelques toutes petites longueurs.
    globalement, le film est donc bon
    flix.billyf
    flix.billyf

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2022
    Condition féminine et lutte des classes. Le tout dans la beauté pastel du Japon. Un peu de longueur mais jamais de trop.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2022
    Après "The housewife", sorti le 9 mars, et avant "Contes du hasard et autres fantaisies", sorti le 6 avril, "Aristocrats" est donc le 3ème film japonais à être arrivé sur nos écrans en un mois. Comme les 2 autres, c'est un film ayant des femmes comme personnages principaux. Comme "The housewife" et contrairement à "Contes du hasard ...", c'est un film réalisé par une femme et cela se sent. En effet, comme Yukiko Mishima, la réalisatrice de "The housewife", Yukiko Sode fait œuvre vraiment féministe en montrant le rôle de la femme dans la société japonaise, ou, du moins, ici, dans une certaine catégorie, la plus élevée en revenus, de cette société qui apparait comme extrêmement cloisonnée, pas si loin que ça, finalement, du système indien des castes : le poids de la famille pour arriver à un "bon" mariage, un poids qui se traduit souvent par des mariages arrangés, le rôle de l'épouse qui se doit d'être aux petits soins pour son seigneur et maître, même si ce dernier n'est pratiquement jamais auprès d'elle, même si elle sait qu'il la trompe. A côté, la résistance de certaines femmes qui choisissent le célibat afin de rester autonomes. Et, de façon très discrète, Yukiko Sode montre que, si cette organisation de la société ne peut bien sûr pas faire le bonheur des femmes, il arrive souvent qu'elle ne fasse pas non plus le bonheur des hommes. "Aristocrats" est le 3ème long métrage de Yukiko Sode et le premier à sortir en France. Tout aussi intéressant que "The housewife", "Aristocrats" est par contre moins abouti, cinématographiquement parlant. En tout cas, j'avoue avoir été beaucoup plus intéressé par ces 2 films que par "Contes du hasard et autres fantaisies".
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Quel beau film que ce premier long-métrage de la réalisatrice Yukiko Sode !

    Il y a dans ce long et ample récit polyphonique quelque chose de la subtilité du cinéma d'Hamaguchi, auquel j'ai souvent pensé.

    Le sujet n'est a priori pas très excitant : une jeune femme de 27 ans, issue d'un milieu très aisé est poussé par sa famille à trouver un mari...

    L'occasion pour nous de vérifier que le Japon est bien une société très compartimentée (classes sociales, quartiers de Tokyo, rapports hommes femmes), est profondément ancrée dans des comportements ancestraux et sclérosés.

    Tout l'intérêt d'Aristocrats est d'illustrer dans un premier temps ce constat glaçant très brillamment, avant de le dépasser tout doucement en donnant la parole à une autre femme de condition modeste, puis en entremêlant leur deux voix, sans donner jamais le point de vue de l'homme.

    Le film est d'une subtilité rare, et d'une belle longueur en bouche. Yukiko Sode frappe un grand coup et confirme le retour en forme du cinéma japonais.

    A découvrir.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Un film sur les filles, réalisé par une jeune femme, Yukiko Sode, un film qui parle de la condition des femmes dans ce Japon urbain hyper -moderne -les vues de Tokyo, où il n'est guère d'espace entre gratte-ciels et buildings qui ne soit occupé par une grue ou une tour de télécommunication sont littéralement terrifiantes!- New York ou Chicago, à côté, c'est de la gnognotte....
    La condition des femmes, mais des bourgeoises, et bien sûr la critique est facile: on se moque des petites misères de ces friquées- et pourtant, pour les yeux européens, il est toujours fascinant d'observer ce grand écart entre l'occidentalisation de la vie publique, et l'extrême politesse, toute codée, qui régit les rapports sociaux (du moins dans les classes élevées); on se salue avec une petite courbette; on ne se permet aucun geste intime en public....
    Au Japon, une femme ne saurait avoir de statut social que mariée. Passé trente ans, on est une vieille fille dont personne ne veut et dont personne, donc, ne voudra. Alors, pour éviter cette déchéance, mieux vaut accepter les "rencontres arrangées" par la famille. Après la rupture avec un premier fiancé, Hanako (Mugi Kadowaki) se décide à sauter le pas, et rencontre une belle brochette de neuneus et de mochetés, jusqu'au jour.... jusqu'au jour où son beau frère lui fait connaître un jeune collègue, Koichiro (Kengo Kora), qui a tout: il est beau garçon, charmant.. et riche.
    Hanako est jolie, réservée, timide. Elle appartient à une famille de médecins; son père possède une clinique; une de ses soeurs, médecin elle-même, est divorcée. Mais on voit bien qu'Hanako manque terriblement d'assurance et qu'elle est complètement soumise aux normes sociétales portées par sa mère et sa grand mère, contrairement à sa meilleure amie, violoniste, qui veut rester indépendante. Dans cette société où les hommes travaillent beaucoup et où, finalement, hommes et femmes vivent séparés, c'est important, les amies..
    Ce qui est fascinant c'est de voir cette structuration de la société en castes; car la famille de Koichiro, dans laquelle elle va rentrer, c'est encore autre chose. Chez les grands bourgeois, les intellectuels, il est bien vu que les jeunes femmes travaillent, au moins jusqu'à l'arrivée des enfants (à condition qu'elles soient en même temps des maitresses de maison exemplaires). Mais Hanako rentre chez les aristocrates, des grandes familles de chefs d'entreprise où traditionnellement le fils aîné fait de la politique, et où on ne s'assoit pas à table pour un grand déjeuner; on glisse sur les genoux pour se glisser sur son coussin... et là, évidemment, une femme reste à la maison!
    Or Koichiro a une maitresse, depuis dix ans; ils se sont connus à l'université. Mais à l'université, Miki (Kiko Mizuhara) n'a pas pu rester. Les universités sont très chères, et dans sa très vulgaire famille provinciale, le père est chômeur, genre: chômeur professionnel... Alors Miki monte à la capitale, fait des petits boulots, genre hôtesse, et finalement réussit dans l'événementiel: jolie, toujours à l'aise, souriante, intelligente, elle est l'hôtesse idéale; avec sa meilleure amie, car elle aussi en a une, bien décidée à réussir par elle même, elle va monter sa propre boite. Quand elle apprend que Koichiro va se marier, elle rompt.
    Pourtant, Hanako et Miki vont se rencontrer....
    Moi qui suis fascinée par le Japon où, malheureusement je ne suis jamais allée, j'ai été passionnée par le côté sociologique du film. Je peux comprendre que certains le trouvent un peu longuet; ou se disent que le sort de ces pauvres petites filles riches, ils s'en fichent.. mais on ne peut qu'être admiratifs de l'élégance, de la subtilité, de la délicatesse de ce film, qui s'inscrit dans cette génération de cinéastes à la Hamaguchi qui ont résolument tourné le dos à l'ère Kurosawa.... mais ne sont peut être pas si loin de Mizoguchi. La patte japonaise, l'identité japonaise, elle est très forte.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Résumer le film en un mot : classe.
    Tout comme dans downtown abbey on y réagi avec la classe absolue.
    C'est aussi un film très humain, féministe aussi.
    Et en prime un super tour de Tokyo.
    Un tour extérieur et surtout intérieur.
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2022
    L’intérêt principal du film de Yukiko Sode est de permettre au spectateur occidental de pénétrer dans le milieu mystérieux de l’ «aristocratie» japonaise, c’est-à-dire celui de la grande bourgeoisie mais aussi le monde de ceux qui se considèrent comme l’élite de ce pays, les grands industriels et « professionnels » de la politique qui héritent de la fortune et du mandat électoral de leur père. Dans ce monde où la ségrégation est très forte, où le passage d’une classe à l’autre est quasi impossible, que ce soit par le mariage, par le mérite ou l’accès aux diplômes, la situation des femmes reste encore très archaïque.
    Aristocrats développe sur quelques années le destin de deux femmes, l’une, Hanako issue de la grande bourgeoisie de Tokyo, l’autre Miki, provinciale venant d’un milieu nettement moins favorisé. Quand la première finit par se marier avec un jeune «aristocrate », l’autre sera amenée à se débrouiller pour survivre dans ce monde rigide et ultra-codifié. Entre mariage arrangé, ennui conjugal d’un côté, célibat forcé et difficultés professionnelles de l’autre, il faudra beaucoup d’épreuves pour finir par sortir des rôles assignés.
    Le rythme alangui du film, son découpage en chapitres, les gestes pudiques, les dialogues toujours contrôlés contribuent à souligner l’enfermement et l’assignation. L’ouverture des plans - magnifiques images de Tokyo, notamment - marque l’ouverture optimiste vers laquelle tend la conclusion.
    lipfy
    lipfy

    7 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2022
    L’idée est de nous montrer une certaine classe sociale japonaise, des « aristocrates », menottée à des traditions, y compris à celle du mariage qui se doit d'être « arrangé », où l’on se marie entre gens du même monde. Sur le papier, le sujet est intéressant (c’est toujours d’étudier une « caste », avec ses règles, ses rites), mais le résultat est décevant. Car le rôle principal de la fille à marier est totalement inexistant. La fille est vide, faible, sans personnalité. Elle accepte tout, donc, au final, on se fiche de ce qui lui arrive. Evidemment, ce genre de personne existe « en vrai » ,mais le cinéma n’est pas là pour nous proposer des personnage « hyperréalistes » – pour cela , on a les documentaires – mais des personnages « hors norme » qui éventuellement bousculent, balaient la norme. Sinon à quoi bon un film ? Au final, on a un beau film, élégant auquel, malgré quelques beaux passages, on s’ennuie ferme et qui ne nous emmène nulle part, si ce n’est à son point de départ.
    pst113
    pst113

    32 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2022
    Tres beau film tout en émotion et en subtilité sur la trajectoire de deux femmes venant de deux milieux différents de Tokyo
    L'image est belle les dialogues subtils
    Un regal
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