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    Foudre
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    3,0
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    38 critiques spectateurs

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    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juillet 2024
    Je n'ai pas aimé grand'chose sur la forme : photographie insipide, plans fixes trop longs, trop grande lenteur.
    En revanche la BO est magistrale, contribuant au mysticisme de l'oeuvre!
    Sur le fond, la démonstration de l'obscurantisme de la Belle Epoque en Suisse est terrifiante : "l'âme de la soeur est perdue et condamnée à errer, elle a couché avec le malin, on doit prier et s'excuser d'être devenue une femme, on ne prie pas pour les enfants du diable, le diable est revenu prendre sa servante".
    L'épilogue devrait mettre un peu de baume à notre coeur de spectateur effondré!
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2024
    Elisabeth a dix-sept ans. Quand elle est rappelée auprès des siens, elle vient de passer cinq ans au couvent où ses parents, de modestes paysans suisses, l’avaient envoyée. Sa sœur aînée vient de mourir et elle doit prendre sa place au foyer. Mais cette mort est entourée d’un épais mystère que Elisabeth va bientôt percer.

    "Foudre" est le premier long-métrage d’une jeune réalisatrice genevoise. Il a été tourné dans les paysages grandioses d’une haute vallée des Alpes valaisannes. Il est censé se dérouler au tout début du vingtième siècle, à l’époque où les carnets de l’arrière-grand-mère de la réalisatrice ont été écrits ; mais il pourrait se dérouler plusieurs siècles plus tôt tant les décors qui y sont filmés et les situations qui y sont racontées sont intemporels.

    Foudre baigne dans une épaisse religiosité. Elisabeth a été élevée au couvent et se destinait à servir Dieu. Sa famille, les habitants de son village, sous la coupe obéissante du curé, sont profondément croyants. Ils vénèrent Dieu, la Vierge Marie, et craignent le diable. On apprendra vite les causes de la mort d’Innocente : un mélange de fanatisme religieux et de nymphomanie panthéiste. Innocente s’était donnée à plusieurs hommes et avait cru, à travers la jouissance qu’elle leur donnait et celle qu’elle atteignait grâce à eux, se rapprocher de Dieu.

    C’est exactement le même parcours que suivra sa cadette, au risque de scandaliser ses parents puis sa communauté. Elle aura pour complices les trois jeunes gens du village, qu’on voit sur la (très belle) affiche. Une scène de sexe les réunira tous les quatre : selon ses goûts, on y verra, un sublime moment de rupestre sensualité ou une malaisante copie de David Hamilton. Selon qu’on ait l’esprit mal placé ou pas, on corrigera le titre et y remplacera le d par un t (c’était trop tentant…. pardon….).

    On aura compris, aux digressions déplacées qui précèdent et à la note tiède que j’ai mise à ce film que je n’ai pas été convaincu. Les émois d’Élisabeth, pour touchants qu’ils soient, ne m’ont pas touché. J’ai trouvé très convenue l’évolution de son personnage, la lente et excitante découverte de son corps et de sa sexualité, ses interrogations théologiques. Peut-être n’ai je pas assez lu Sainte Thérèse d’Avila – que je réduis en la citant à une religieuse nymphomane ce qui est sans doute très loin de la réalité.
    Hervé L
    Hervé L

    78 abonnés 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2024
    Un film étrange franchement nouveau sur la puissance de désir féminin qui souvent fait peur aux hommes. Elle jouvencelle sort du couvent et rencontre trois jeunes hommes qui se masturbent au soleil. Elle les rejoindra et fera comme sa sœur qui a très mal fini. Bien sûr ce ne sera pas du goût de la communauté de ce petit village suisse Bigot ou les catholiques coincés confondent désir et passion.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    25 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2024
    je crois comprendre le propos de la réalisatrice, mais ne partage pas sa conception du desir. Cette voix of permanente, ces longueurs m'ont profondément ennuyé. c'est une approche très catholique du désir !
    Parrot Audrey
    Parrot Audrey

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juin 2024
    Affreux, je suis partie avant la fin alors que mon école m'y avait emmené. Une mention tout public a retirer d'urgence. Je ne sais pas quel dégénéré a donné des prix à cette horreur. Des parallèles très étranges. Elisabeth qui touche les mains de ses partenaires et fait de même avec celles de sa petite sœur. Le fait qu'elle passe sa joue sur un jambon, pour montrer qu'elle veut de la chaire. J'ai même eu peur pour l'âne à certains moments. De plus, le fond sonore qui fait sursauter (et qui vous empêche donc de dormir, si comme moi, vous ne vouliez plus le regarder). L'ambiance y est mi triste mi angoissante. Et je plains les croyants qui vont voir ce film. Enfin, je ne parle pas des partouzes semi ritualisées …
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2024
    Elisabeth, deuxième fille d'un couple de paysans des montagnes suisses du Valais, a été envoyé à 12 ans dans un couvent afin de prier et de contribuer au salut de sa famille. A la mort d'Innocente, sa sœur aînée, ses parents demandent son retour à la ferme où on a besoin de tous les bras pour les travaux d'été. On est aux alentours de 1900 dans une région où on considère que les jeunes filles doivent aller à l'église pour s'excuser auprès la vierge Marie lorsque "elles deviennent femmes", c'est-à-dire au moment de leurs premières règles. Très vite, le curé fait comprendre à Elisabeth que l'âme d'Innocente, dont le comportement était considéré comme satanique du fait d'une sexualité plutôt libre, est définitivement perdue et qu'elle est condamnée à errer indéfiniment. Par hasard, Elisabeth va tomber sur un carnet dans lequel sa sœur racontait ce qu'elle vivait et elle va petit à petit se comporter comme Innocente, mélangeant mysticisme et sexualité avec beaucoup de ferveur. Esthétiquement, "Foudre" est une grande réussite, Marine Atlan, la Directrice de la photographie, déjà appréciée dans "Le ravissement", faisant preuve d'une qualité exceptionnelle tout autant pour les images qu'elle propose des montagnes suisses que pour celles des visages et des corps le plus souvent filmés de très près. La jeune actrice française Lilith Grasmug campe Elisabeth de façon très convaincante. Par contre, on peut regretter certains choix de mise en scène faisant appel à des afféteries qui n'apportent rien de positif au film.
    Hermès &c.
    Hermès &c.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2024
    Percutant et interrogatif sur notre place au sein de notre famille sur nos envies nos choix de vies et nos obligations pas toujours voulues. Un film qui nous fait réflechir sur soi et sur notre place envers les autres! A voir!
    Guiz Mo
    Guiz Mo

    6 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2024
    On lutte souvent contre l'ennui. Sur le fond, avoir voulu encrer cette fable dans un contexte historique ne marche pas. Tout est anachronique, bizare. On se résout à penser que l'histoire et ses héroïnes ne sont qu' au service d'un discours 'féminisant' préétabli et sans prise avec le réel. Très décevant et réellement sans intérêt.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2024
    Premier long métrage de la réalisatrice suisse Carmen Jacquier…un film esthétiquement très beau, au sujet pas vraiment facile à traiter…En 1900, à la mort de sa sœur ainée, Elisabeth doit quitter le couvent où elle est novice depuis cinq , à l’aube de prononcer ses vœux, pour remplacer sa sœur Innocente qui est décédée dans des circonstances floues, qualifiée d’enfant du diable par tout le village …Rentrée à la ferme, Elisabeth découvre le journal intime de la disparue, et la sensualité qui l’irradie, réprouvée pas sa famille et par le village. Son regard sur la vie et sur Dieu se métamorphose…, Elisabeth se lie d'amitié avec trois jeunes hommes et une ferveur sexuelle prend alors contrôle de son corps. Et quoi de plus bruyant que le désir féminin qui s’éveille ? Malgré les regards inquisiteurs, une bouleversante amitié se met en place au sein du quatuor. En découlent des scènes d'une extrême sensualité où les corps assouvissent leur curiosité et s’apprivoisent avec tendresse. Sans jamais tomber dans une banale représentation des premiers émois, « Foudre » aborde de manière sensorielle et pudique la jouissance autant émotionnelle que sexuelle d’une jeune femme en construction…. Carmen Jaquier s’attache à filmer la nature et la chair tels des instruments aptes à accéder à une transcendance — que celle-ci s’appelle Dieu ou n’importe quoi d’autre. Et si Dieu était l’autre nom du désir ? Le décor et les corps s’emboîtent, s’offrent une danse charnelle, aiguisent les sens. L’image vibre et palpite pour raconter l’épreuve de la chair, la découverte du plaisir et des corps jouissants en pleine nature loin de la morale des hommes.
    Carmen Jaquier a tourné dans de somptueux paysages de montagne pour conter cette histoire de désir, de sa répression, sociale et religieuse, à sa libération dont le prix est élevé… La grande réussite de ce « Foudre » tient dans sa mise en scène épurée, parfois allégorique, ses partis pris marqués, sa photographie, ses cadres et son montage où la nature devient un temple qui vibre à l’unisson des corps libérés et des chœurs chantants. Un premier film d’une beauté incandescente.
    Joce2012
    Joce2012

    210 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 mai 2024
    Ce film m'a insupporte, je n'ai pas réussi à rentrer dedans et à comprendre ce scénario complètement bizarre, j'ai réussi à rester jusqu'au bout mais c'était vraiment un exploit, à fuir
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Film arty d'un esthétique à tomber ( à la Terrence Mallick) et qui bouscule nos a priori sur la religon et la sexualité. J'ai trouvé ce film parfois difficile d'accès mais toujours passionnant et servi par une formidable troupe d'acteurs mais effectivement on est sur du film indépendant parfois un peu expérimental ce qui peut perturber.
    Néanmoins je trouve qu'il vaut vraiment coup !
    Xav
    Xav

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mai 2024
    Magnifique film j'ai aimé l'atmosphère, les décors et les personnages. Lilith Grasmug est merveilleuse.
    Merci à Carmen Jaquier pour ce récit bouleversant.
    Yves-Marie Poirier
    Yves-Marie Poirier

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Disclaimer : c'est pas vraiment mon genre de film habituel mais je vais essayer d'en parler.
    "Foudre" aborde un sujet fort et sensible : la sexualité naissante des jeunes dans un contexte inattendu. Il met en lumière l'opposition entre les mœurs, souvent dictées par la religion chrétienne et un obscurantisme religieux de l'époque, et le désir naissant ainsi que la découverte de la sexualité. Le film se déroule dans un coin isolé, dont la beauté est admirablement bien captée par la caméra, ce qui en fait un des points forts du film. Malgré cela, je reste mitigé quant aux actions des personnages et leur profondeur, je crois que l'expression savante que je cherche pour les décrire est "archétype" un peu simpliste.
    L'opposition se manifeste également dans la mise en scène, avec des séquences austères et oppressantes d'un côté, et de l'autre, quelques éclats de plans poétiques. J'aurais aimé que ces derniers soient davantage approfondis et poussés plus loin avec une plus grande créativité.
    Je ressens un manque de connaissances culturelles et historiques sur l'époque pour critiquer pleinement le scénario. Cependant, j'apprécie que le film suscite chez moi des questionnements sur ces sujets dans le contexte de l'époque.
    Jean-baptiste Marchand
    Jean-baptiste Marchand

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Le film est dans le symbolisme et la contemplation. Ceci sans oublier son intrigue simple mais pourtant captivante, autour de l'opposition de la sexualité féminine libérée et de la religion (à ses yeux synonyme de diable au corps).
    Ce film est magnifique de part son imagerie et ses décors resplendissants.
    REG 'ART
    REG 'ART

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Super film j'ai adoré l'ambiance et les personnages, très belle photographie et beaucoup de poésie !
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