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    Comme le feu
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    Isabelle K.
    Isabelle K.

    27 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Comme le feu, drame de Philippe Lesage

    Les films d’aujourd’hui font souvent 2h30. Quelle prétention ! lit-on. Que de silences perdus ! Pas en visionnant « Comme le feu » : silences et étirements révèlent davantage que dialogues et actions.

    Deux cinéastes se retrouvent après des années de brouille. Depuis que l’un a quitté la fiction pour le docu, se marginalisant. Depuis que l’autre a trahi ses principes idéalistes et écrit des films d’animation pour la télé, s’embourgeoisant. Le premier invite le second, accompagné de sa fille, Aliocha, son fils et un copain du fils, dans son chalet retiré au cœur de la forêt canadienne, inamicale. L’affiche présente le film comme l’alliance entre Rohmer et Délivrance. Moi je dirais : un mix de Festen et de Délivrance. Dès le premier souper, les rancœurs et les ressentiments se déversent. Bientôt un couple du même écosystème rejoint le chalet. Témoins passifs en apparence, ils deviennent un nouvel enjeu. Le premier étant Aliocha : le maillon faible. Naïve et jeune, la belle écrit, espère devenir écrivain, observe et s’encanaille : une proie livrée sur un plateau. On ne lui demande pas son consentement, on la manipule pour mieux atteindre le père, pour mieux humilier. C’est l’escalade. Toute la noirceur des sentiments humains défile : jalousie, orgueil, luxure, colère, gourmandise, avarice, paresse.

    Paysages somptueux, bande-son lyrique et rock'n'roll : un film sophistiqué et anxiogène, qui donne à réfléchir, lentement, en pleine conscience, porté par des acteurs qui rivalisent d'excellence. Et après, que que retient-ton de ces combats de coqs enflammés ? La littérature (Dostoïevski), le cinéma (Ingmar Bergman), la poésie (Émily Dickinson).
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    226 abonnés 961 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2024
    Deux amis cinéastes se retrouvent après plusieurs années de séparation dans un chalet de chasse perdu en forêt du grand nord canadien. Les histoires d’amour, d’amitié et les rancœurs vont créer une atmosphères tantôt lourde tantôt chaude. C’est lent, très lent et malgré quelques beaux plans et une scène de fête très réussie, l’ennui est profond.
    Daniele
    Daniele

    14 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2024
    Remarquable mise en scène des multiples rapports de force, de complicité et de séduction qu'il peut exister dans un groupe.
    Montée des tensions, frustrations, rancunes et désirs parfaitement incarnée par le scénario.
    ffred
    ffred

    1 684 abonnés 4 008 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2024
    Vu uniquement grâce à la présence de Arieh Worthalter, Irène Jacob et Laurent Lucas au générique. Malheureusement ce dernier ne dit pas trois et la belle Irène n’est que second, voir troisième rôle. Tandis que le lauréat du dernier César du meilleur acteur a, lui, un rôle un peu plus consistant. Le tout est bien filmé, bien écrit, très bavard, ambigu, souvent cruel et prenant à la fois. On suit avec autant d’intérêt les états d’âme et les règlements de compte des adultes, que les affres des plus jeunes. Une belle, troublante voir dérangeante chronique sur l’amitié sur fond de vacances dans les splendides paysages de la foret québécoise. Une curiosité.
    Corinne76100
    Corinne76100

    43 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2024
    Film machiavélique qui dénonce les retords de l'âme humaine, par l'envie, la méchanceté, la cruauté. Palpitant.
    Brigitte B
    Brigitte B

    2 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2024
    Le film se déroule au nord du Québec, au milieu des lacs et des forêts mais l'oxygène se raréfie très vite à mesure que les frustrations et les conflits s'exacerbent. Chasse, pêche et discussions : le programme est alléchant mais Lesage étire certaines scènes à l'envi (la durée globale de 2 heures 40 est excessive), tire un peu trop sur les ficelles du symbolisme, néglige un certain nombre de ses personnages et finit par ennuyer avec cet entre-soi épuisant. Et puis, le film manque d'humour, une quasi anomalie dans le cinéma québecois, et ne saurait par conséquent se comparer aux œuvres de Denys Arcand.
    DomDoy
    DomDoy

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2024
    Je n’avais pas lu les critiques avant d’aller voir ce film . Seul le sujet m’a motivé. A la sortie, un sentiment partagé. En positif, la première composante du scénario qui porte sur la dimension amour/haine qui peut caractériser des relations amicales de longue date , qui parviennent à dépasser les mesquineries, l’égocentrisme des protagonistes et les méchancetés ordinaires ( hypocrisie des relations sociales ?). Positif également le second propos relatif à la relation amoureuse non partagée entre l’ami du fils et la sœur qui, avec la frustration née du rejet et la jalousie qui en découle, conduit à l’envie d’éliminer physiquement le rival, un «  vieux » qui ne résiste pas à se prouver qu’il peut encore séduire une jeune femme. La psychologie des personnage est restituée avec subtilité et avec une progressivité et un crescendo qui frise au suspens … on imagine une fin terrifiante qui est abordée et qui est le climax de cette tension. L’ensemble des personnages est bien campé par des acteurs très justes.
    En négatif : à part quelques longueurs qui ne m’ont pas trop gênées, c’est la fin du film et sa conclusion qui m’apparaissent ratées. Les dernières scènes voient certains personnages disparaître, des situations soulignées sans suite et une scène finale chez le veto difficile à rattacher à l’histoire sauf à y voire une signification primaire entre les deux rivaux en amour qui se retrouvent autour d’un chien qui va mourrir. Dommage !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    338 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2024
    Film que j'ai globalement bien aimé et dont le slogan marketing " Rohmer rencontre Délivrance" est assez bien choisi. On sent la montée de la tension au fur et à mesure du film. Il m'a aussi rappelé le film de Charlotte Le Bon "Falcon Lake" qui se passait aussi au Quebec et abordait l'arrivée dans l âge adulte.
    Seul bémol au film une fin un peu bordélique à coup de séquences de rêves un peu fatiguantes et qui ne concluent pas le propos.
    lionelb30
    lionelb30

    433 abonnés 2 581 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 août 2024
    Des les premieres minutes avec un plan long sur une voiture sur une route , on sent les longueurs arriver, et c'est le cas , beaucoup de plan trop long. Ajouter a une histoire ou l'on ne comprend pas toutes les reactions des personnages , un accent canadien pas tout le temps comprehensible , le temps parait long a la vue de ce film.
    Franz Laurent
    Franz Laurent

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 août 2024
    Immersion dans la nature splendide et activités sauvages, chasse, canoë, hydravion
    Tous boivent et s' engueulent au lieu de déguster les excellents plats qu'on nous montre.
    MAIS , vu l'accent canadien à couper à la hache, on n'a rien compris aux dialogues mais ça n'a pas l'air très original
    .Il faudrait des sous-titres
    Antoine V
    Antoine V

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 août 2024
    incompréhensible et grotesque. la durée du film pourrait être réduite de moitié. la musique anxiogène est une torture mentale.
    PVL
    PVL

    4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 août 2024
    Impressionnant…, disait l’affiche ! En fait un huis clos insipide et trop décousu pour entrer dans l’histoire. Je dis huis clos car même si quelques paysages magnifiques de la forêt canadienne nous apporte une respiration à ce repas indigeste, ça ne suffit pas pour en faire un bon film, voire un film moyen.
    Une petite précision : j’étais le seul spectateur dans la salle,…j’en comprends mieux la raison :(
    Marwa S
    Marwa S

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 août 2024
    Film interminable autour de 8 personnages antipathiques. Entre les crises de panique de l’un, les crises de larmes de l’autre, les recits du troisième, mâle alpha digne de Hemingway qui revendique sa relation fusionnelle avec la chasse et la pêche, et la jeune femme mi-allumeuse, mi-intellectuelle, les 4 autres passent pratiquement inaperçus. Musique pas mal, idem les images, mais un scénario raté et une mise en scène encore plus ratée.
    Yves G.
    Yves G.

    1 445 abonnés 3 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2024
    Blake (Arieh Worthalter), un riche réalisateur, invite son vieil ami Albert (Paul Ahmarani) à passer quelques jours dans un chalet qu’il possède au cœur de la forêt québécoise. Albert fut longtemps le scénariste des films de Blake avant que les deux hommes prennent des chemins différents. Albert est accompagné de sa fille, Aliocha et de son fils, Max, et du meilleur ami de celui-ci, Jeff, qui se consume d’amour pour Aliocha.

    Un dîner entre amis qui dégénère, les contentieux passés pas encore tout à fait soldés et les secrets enfouis remontant sournoisement à la surface, les convives qui par convenance feignaient de s’apprécier s’affrontant de moins en moins courtoisement. La formule a été utilisée jusqu’à la corde au théâtre comme au cinéma. Elle l’a été pas plus tard que le mois dernier avec "Dîner à l’anglaise" ou le mois d’avant avec "Et plus si affinités".

    Philippe Lesage, le réalisateur québécois de "Genèse", la recycle dans son deuxième film. À la structure-type du dîner entre amis, il apporte trois variations. La première est que l’action se déroule non pas en un seul repas, mais l’espace de trois journées ponctuées par plusieurs repas, filmés en longs plans-séquences, et entrecoupés par plusieurs activités de plein air : une journée à la pêche, une autre à la chasse, une descente en canoë… La deuxième est que ce huis-clos étouffant entre « amis » se déroule dans un environnement aussi majestueux qu’angoissant : l’immense forêt canadienne, coupée du monde, ses lacs et ses rivières, qu’on imagine volontiers couverte de neige l’hiver venu. La troisième est que ce film dure deux heures quarante.

    Rien ne justifie cette durée hors normes. Le tout premier plan le montre. On y voit, sur une route déserte , la Mercedes que conduit Albert et les trois ados vers le point de rendez-vous où les attend l’hydravion de Blake, seul moyen d’accès à sa cabane. Le plan aurait pu durer dix secondes à peine. Il s’étire inutilement sur plus d’une minute sans que l’utilité d’une telle longueur saute aux yeux.

    Mais cette durée hors normes a néanmoins un avantage. Elle permet de creuser jusqu’au malaise les relations entre les convives. D’un côté, les adultes, Albert et Blake, bientôt rejoints par un couple d’amis parisiens (Irène Jacob & Laurent Lucas en guest stars françaises) s’abîment dans des querelles rances. De l’autre, les adolescents, brûlants de désir, s’attirent et se repoussent. Jeff se révèle être le personnage clé du film, à l’intersection des deux mondes : sa passion pour le cinéma le rapproche de Blake dont il admire les films ; ses sens en émoi en font la proie idéale du charme incandescent exercé par la séduisante Aliocha.
    ChrisL
    ChrisL

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 août 2024
    Ce film explorant les méandres des humains et le flux de le émotions est très intéressant. Dans un décor canadien qui participe à l'ambiance et est magnifiquement photographié se retrouvent un groupe . Des tensions naissent où on ne les attends pas. Les braises se ravivent, s'éteignent, et reprennent en feu...qui s'éteindra au cours d'une formidable sortie sur l'eau. Le film pourrait sembler brouillon à première vue mais il be l'ai pas et ses feux forêts qui se rallumant et s'éteignent : amour naissant, amour contrarié, manipulation, amitié aussi perverse que sublime , liens de paternité...sont vus avec une acuité bouleversante..un grand film dont la longueur sert la profondeur.
    Il me trotte dans la tête et m'apporte son lot de questions...et la rédemption finale de deux de ses personnages nous offre une réflexion sur la richesse du pardon ...mine de rien ...fort !
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