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Alexandre Mayet
10 abonnés
37 critiques
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4,0
Publiée le 19 juillet 2024
Gros coup de cœur pour ce film sensible, qui propose de vraies idées dans la réalisation, mélangeant astucieusement les images de jeux vidéo et le réel afin de créer une très belle histoire d’amour. Je ne peux que recommander et encourager les gens à voir ce film afin de soutenir et de continuer d’avoir ce genre de proposition dans le cinéma français !
« Eat The Night » est un film qui d’apparence avait un scénario assez simple, arrive à nous scotcher sur notre fauteuil et nous tenir en haleine jusqu’à la dernière scène. Une petite pépite indé qui ne laissera pas indifférent, même pour ceux qui n’aiment pas les jeux vidéos.
Un frère et sa sœur, Pablo et Apolline, partagent une passion pour un jeu vidéo dont l’annonce de la fin les perturbe. Pablo rencontre au même moment Night, un jeune homme qu’il initie au trafic de stupéfiant. Il déclenche sans le vouloir une guerre des gangs, qui pourrait leur coûter cher. C’est chaud, violent, tendre, passionnel. L’histoire d’amour est bouleversante. Erwan Kepoa Fale crève à nouveau l’écran à chacune de ses scènes. L'un de mes coups de coeur cannois !
Il y a dans eat the night de très belles idées de cinéma, la représentation du monde virtuel comme d'un espace sensible, une histoire d'amour charnel qui sort des sentiers battus et une manière de filmer l'adolescence dans ce qu'elle a de plus naïve et brutale à la fois. Eat the night est sans doute un peu régressif, trop proches de ses personnages qui agissent avec colère sans réfléchir, instinctivement mais, en même temps, c'est ce côté pulsionnel qui donne sa force au film. Le côté histoire de gangs manque un peu de maîtrise comme s'il fallait à tout prix montrer la cruauté et les difficultés du réel en miroir à l'espace idéal du jeu. Eat the night est souvent touchant, parfois même fascinant qu'on en oublie les quelques maladresses. Sans doute la naissance de deux jeunes réalisateurs talentueux qui se sont jusque là surtout fait connaître grâce à leurs courts-métrages. A découvrir.
Le jeu vidéo n'est qu'un prétexte pour une pseudo-originalité esthétique mais jamais le jeu et sa fin annoncée n'ont réellement d'impact sur l'intrigue. Le pire est que le jeu semble vital surtout pour Appoline/ Gueneau mais, pauvre Lila Gueneau, son personnage s'avère aussi accessoire que son jeu. Ensuite l'intrigue en elle-même ne tient pas franchement la route dès le début : un jeune dealer propose une association au premier gars venu ?! Ensuite leur relation est intéressante mais s'enfonce dans la facilité de scènes de sexe racoleuses bien inutiles délaissant d'ailleurs ainsi la pauvre Apo/Gueneau. La partie polar et lutte de territoire reste basique mais idem on ne comprend pas comment ni pourquoi les deux clans ne se connaissent pas puisqu'ils le disent, ils sont là depuis toujours ?! D'autres points sont même invraisemblables... SPOILERS visitez le site pour en savoir plus !... Pourtant, l'émotion est bien présente toujours avec et grâce à Apo/Gueneau (jolie révélation). En conclusion, des idées mais que des idées, rien n'est abouti, tout est bien maladroit. Dommage... Site : Selenie.fr
Intense et additif, POGGI et VINEL réussissent une nouvelle fois le pari fou de nous embarquer dans un univers unique et rare, une expérience de cinéma qui peut sonner classique dans son fond, mais qui ne l'est jamais dans la forme
Un scénario simpliste au possible et vu 1000 fois au cinéma (avec pour caution l'univers des jeux vidéos pour être original), des acteurs amateurs et de multiples scènes de sexe crus. Un téléfilm pseudo d'auteur passable.
Encore plus mauvais et creux que le lamentable "Jessica forever". Les deux réalisateurs pseudo rebels édulcorent leur propos. Résultat : fadeur moite à tous les étages et fascination morbide pour la délinquance et le nihilisme compassé. Les comédiens ne sont ici que de grotesques marionnettes au service d'une histoire bricolée par des amateurs. Le pire, c'est ce récit qui se veut novateur et avant-gardiste et qui n'est, en réalité, qu'un recyclage vulgaire d'idées éculées piquées sur la toile. On rêvait de nouveauté, de force, d'invention graphique. On déchante vite : le film part en bouillie au bout de 15 minutes et nous aussi
Quel sens donner à ce film ? Quel est le lien entre un jeu vidéo et l'histoire de trafic de drogue ? C'est moche, c'est simpliste, c'est racoleur, c'est prévisible. Bref, à peine 1 heure dans la salle.
Pablo et sa soeur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à un jeu vidéo qui les a vu grandir. Jusqu’au jour où Pablo rencontre Night, qu’il va initier à ses petits trafics et provoquer la colère d’une bande rivale…
Eat the Night (2024), c’est deux histoires imbriquées l’une dans l’autre, avec d’un côté, une immersion vidéoludique où un frère et sa soeur passent le plus clair de leur temps à jouer à Darknoon, un jeu en ligne multijoueur (façon World of Warcraft) et de l’autre, une intrigue romantique sur fond de trafic de drogue qui va virer au drame.
Pendant toute la durée du film, l’intrigue ne cesse d’alterner entre le monde réel et le monde numérique, pour accoucher d’un film hybride qui ne convainc qu’à moitié et ce, malgré d’excellents interprètes, à commencer par Théo Cholbi & Erwan Kepoa Falé.
Insolite et attachant, malgré un début qui pourrait laisser croire à un produit jeuniste et grandiloquent. Les réalisateurs parviennent à combiner onirisme virtuel et réalisme noir. Un autre bon rôle pour le prometteur Théo Cholbi.
Un film intéressant, au scénario un peu déconstruit par moment, mais par ses personnages attachants arrivent à nous convaincre malgré certaines lenteurs. Tout a fait honorable.
Très intéressante et originale réalisation du tandem de réalisateurs Caroline Poggi et Jonathan Vinel que ce thriller mâtiné de mélodrame qui il faut bien l'avouer en dit , malheureusement , beaucoup sur notre époque . Ce film regorge de beaucoup d'idées pas toutes exploitées si bien que de mon avis l'on garde en mémoire la sensation d'un voyage nocturne assez captivant !
La mise en scène est soignée et singulière, le récit parfois maladroit mais souvent passionnant et les relations jolies même si elles auraient mérité plus de développement.