Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Paul O.
27 abonnés
25 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 26 novembre 2024
Brandon Cronenberg semble commencer à s'émanciper du body horror mais hélas pas du rythme soporifique insufflé de son paternel. Le scénario, fertile, semble contenir les idées pour différents films, la mieux retranscrite restant la première : un Hostel 2023 délocalisée dans une Albanie dystopique.
Film trop cérébral, Cronenberg peut remercier Mia Goth qui apporte l'oisiveté dont son film fait cruellement défaut et compose une performance hallucinante. La comparaison entre le canadien et Coralie Fargeat fait mal et montre à quel point Cronenberg Junior doit s'émanciper pour ne finir comme son héros principal, empêtré dans le carcan lymbique qu'il s'est construit. On appréciera toutefois retrouver David Lynch et Gaspard Noé en filigranes apporter leur pierre à cet édifice visuellement intriguant.
halluciné et Viscéral... loin d'un Gaspard Noë je ne sais pas pourquoi je pensais à Carne/Seul Contre Tous et inter the void en visionnant cette mise en abîme de notre psychée, je me questionnais mais jusqu où vas il aller... jusqu'où j'irai moi.. il y a du génie dans Cette (re)descente noire.. ce train fantôme, fantomatique et même fantasmagorique... On en est pourtant extrêmement loin (des 3 oeuvres citées plus haut de notre Gaspard Noë NATIONAL) Mais il y a tout de même ici un réalisateur à suivre de près.. ..! Et mince Quand on lit le nom on comprend.. CRONENBERG... quelle famille ! Et quel FILM!! j'en sors moins chamboulé que je ne me l'imaginais au 2/3 du film.. donc Génial, Halluciné et Viscéral oui mais.. Avec néanmoins un tout petit bémol... un goût de... "Mince en fait j'en aurais voulu encore plus!"
Un assez bon film au début. L’action commence assez tôt dans le film, mais malheureusement un réalisateur qui au fur et à mesure du film se perd au point que le film en devient incohérent.
De plus, l’intrigue n’est pas super, les acteurs moyens et très peu d’horreur.
Malgré quelques plans et idées de mise en scène intéressants, et une Mia Goth talentueuse; Infinity Pool est un brouillon de non sens, de violence et de trip malsain gratuit qui n’arrive pas vraiment à nous surprendre mais plutôt à nous épuisé.
Par où commencer... ? Je n'avais pas apprécié son précédent film "Possessor", mais j'ai voulu tenter "Infinity Pool" pour la talentueuse Mia Goth (entre autres). Si la première partie démarre assez bien, avec une ambiance pesante qui contraste avec les paysages idyllique de la Dalmatie, la suite ne s'avère être qu'un fourre tout écœurant de sexe et violence à outrance. Et pourtant, le postulat de départ semblait alléchant : de riches touristes qui commettent toutes sortes de crimes et paient ensuite la police locale pour se faire cloner et ainsi échapper à la peine de mort (c'est le pauvre clone qui en prend pour son grade). Au lieu de creuser en profondeur la moralité de cette impunité et Violence qui sommeille telle une bête en chaque homme, Brandon Cronenberg choisit plutôt d'explorer - sans aucune subtilité - cette Violence. Et que l'on a du mal à s'y retrouver dans ce kaléidoscope de scènes crues, dont seule l'esthétique léchée à fond en vaut le coup d'œil. Le réalisateur peut remercier le duo d'acteur principal Alexander Skarsgård/Mia Goth, les splendides paysages de la Croatie et surtout : toute son équipe technique qui a dû se donner un mal de chien à rendre un minimum regardable, ce qui est pour moi une coquille vide. A croire que le talent de son père n'est pas héréditaire.
Une idée de base sympa qui aurait pu être mieux traitée. Mais finalement un enchaînement de non-sens, on reconnaît la touche familiale osée et violente à la Cronenberg mais qui sera vite oublié. Une étoile et demie pour les acteurs et les quelques scènes trash intéressantes.
Vraiment trop space. Ça ne m'étonne pas que ce soit le fils de Cronenberg, j'ai vu bon nombre de ses films et jamais adhéré. Je me passerais du fils également dorénavant !
Très sympa ce film ! Je ne comprend pas pourquoi il a pris de si mauvaise notes... certes il n est pas parfait mais il est original et se démarque des prod de 2023 que j ai pu regarder. C est glauque, l idée du film est top, le montage, les acteurs, les plans et l image sont cool franchement je vois pas trop sur quoi cracher. En pinaillant à la limite certains passage psyché sont de trop et la fin n est pas hyper percutante mais sinon ça vaut largement le coup d être vu !
Mindfuck total! Un départ de film plutôt intéressant, intrigant et qui nous laisse très mal à l'aise, angoissé, mais ça devient assez vite lassant pour ne pas dire insupportable. La petite allumeuse délurée devient terriblement irritante et nous donne envie que le film s'arrête au plus vite. Pour résumer, le réalisateur a encore beaucoup de progrès à faire car le film aurait pu être bon mais a été gâché par le manque d'expérience du petit Cronenberg
On peut qualifier "Infinity Pool" d'excessif! Il l'est assurément, dans l'intransigeance des obsessions qu'il développe, dans son refus de concessions qui adouciraient son propos, allègeraient sa narration, ménageraient le spectateur... Il gagne ainsi en conviction et en radicalité, l'intensité menant presque à l'abstraction. Cronenberg fils a certainement accouché de l'oeuvre qu'il souhaitait, sans autre entrave à sa créativité que celle d'un budget limité (d'autant plus que son casting est assez trendy!). Mais à force de distiller le malaise, dans un premier temps, puis de choquer plus ouvertement, le réalisateur néglige sa narration en débridant son concept. L'ensemble apparait alors foncièrement désagréable, plus sadique que politique, plus repoussant qu'envoûtant... S'il échoue dans l'exercice de la fascination donc, il démontre toutefois un courage indéniable dans une oeuvre inaboutie, certes, mais non dénuée de qualités.
- PARADIS INFERNAUX - Dans les années 90, l’écrivain spéculatif J.G.Ballard a commencé à imaginer l’envers d’une civilisation urbaine, blanche, policée mais néanmoins festive, et riche, sous la forme d’associations souterraines, de clubs secrets, de lieux clandestins consacrés à la pornographie, à la drogue et surtout à la violence. De Sauvagerie à Millenium People, il a décrit comment l’opulence occidentale de la société de loisirs ne parvenait plus à trouver d’issue que dans le retour au sacrifice humain. A la différence de Philippe Muray, il n’imaginait pas que le travail du négatif puisse simplement disparaître et l’histoire s’achever. Son goût pour les apocalypses était encore trop fort. Aucun des romans de cette période de son écriture n’a fait l’objet d’adaptation au cinéma tandis que deux de ses trois volumes de la trilogie du béton l’ont été ( Crash! et High-Rise). Aussi faut-il remercier Brandon Cronenberg de nous proposer un film dont le scénario est dans l’esprit de la face cachée du Soleil (Cocaine Nights) avec Infinity Pool, où un couple de vacanciers dans une résidence fermée d’un pays tropical rencontre des forces et des traditions locales l’entraînant sous le mince vernis des mœurs civilisées… Je ne peux que chaudement vous le recommander…
Vu ce week-end, ce film est hyper trash et limite dérangeant, avec des scènes de sexe hyper crues, très choquantes, âmes sensibles s'abstenir ! je ne sais même pas si je dois aimer ou pas en fait...
Une catastrophe. On s'ennuie à mourir, on sent bien que le réalisateur à tout misé sur le côté esthétique\psychédélique. Si vous avez des questions durant le film, pas d'inquiétudes vous n'aurez jamais de réponses !