Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Relativement lent, un peu prévisible, Mademoiselle est surtout très ennuyeux. Avec une réalisation type téléfilm en bonus, il est tout à fait dénué d'intérêt.
Charmante et émouvante comédie dramatique signée par l'un des meilleurs cinéastes français actuels, « Mademoiselle » a le grand mérite d'en raconter plus en une heure quinze que certains films en plus de deux heures. Une sorte de parenthèse enchantée entre deux personnes (Sandrine Bonnaire et Jacques Gamblin, tous deux délicieux) qui s'aiment pendant 24 heures, tout en sachant que cela sera difficile de voir plus loin. C'est d'ailleurs cela qui est beau : personne ne se fait de grandes promesses ni de déclarations, mais tout transpire la sincérité, l'émotion, la volonté de capter l'instant présent. Qui d'ailleurs n'a jamais rêvé de vivre comme cela une idylle parfaite sur un temps très court, sans se poser de questions, simplement se laisser porter par les événements et le hasard? Quelques seconds rôles attachants et une réalisation élégante viennent compléter le tableau. Merci Philippe Lioret de nous offrir un si beau moment, cela est devenu rare.
Un format peu commun pour une histoire finalement on ne peut plus ordinaire, celle d'une rencontre manquée car trop tardive. Jacques Gamblin et surtout Sandrine Bonnaire survolent le film par la qualité de leur jeu, servis par des dialogues finement travaillés qui réjouiront les oreilles sensibles. Bien que n'étant pas fan habituellement de la native de Gannat, j'ai pourtant déposé les armes, et avec plaisir. L'intrigue, malgré sa minceur, remplit sa fonction de fil rouge. Le dénouement, sans être stupéfiant, remue les tripes. En bref, un beau film sans prétention plus optimiste qu'il n'y paraît.
Film sur les hasards et les instants magiques de la vie, magnifiquement porté par deux fabuleux comédiens. Beaucoup disent qu'il ne se passe rien. Au contraire. Tout est dans les regards, les non-dits. En fait un état de grâce que beaucoup ne décèlent pas. Dommage pour eux.
C'est l'histoire d'une rencontre amoureuse,d'une brève idylle de 24 heures entre un comédien aux talents d'improvisateur et d'une représentante pharmaceutique. Difficile de faire plus ténu comme argument de départ,et c'est justement avec cela que joue le film de Philippe Lioret,sur d'infinies nuances,apportant leur lot de tendresse,d'amertume,d'inattendu. "Mademoiselle"(2000) est une chronique anecdotique mais charmante,où les sentiments se passent de commentaires,où le contexte social n'a plus sens tant le coup de cœur prend le dessus. Sandrine Bonnaire et Jacques Gamblin se connaissent bien. Ils peuvent ainsi se libérer et se faire confiance,et cela se ressent. On regrette que le film soit si statique,avec un arrière-plan peu crédible(on sent bien la présence de figurants),et que jamais il ne prenne de l'ampleur,ne fasse entrer les dilemmes moraux en jeu. C'est probablement fait exprès,le but étant d'épurer au maximum pour ne garder que l'essence même de la rencontre.
Ne vous laissez par tromper par le joli sourire de Sandrine Bonnaire sur l'affiche. Mademoiselle est une romance se rapprochant plus de Sur la route de Madison de Clint Eastwood (sans vouloir comparer) que d'une comédie romantique à la Richard Curtis. La volonté de Philippe Lioret, enfin je pense, c'était de capter l'immédiateté, la spontanéité d'une histoire d'amour naissante mais dont on sait qu'elle est condamnée d'avance. Elle part d'une rencontre furtive dans une pharmacie où un improvisateur vient chercher des serviettes hygiéniques et elle, de la mousse à raser. Et de fil en aiguille, on va s'orienter presque vers un road-movie où leurs sentiments vont s'affirmer d'hôtels Campanile en halls de gare. Leur histoire file très vite. Comme le film. Comme la vie.
J'hésitais entre deux et trois étoiles... Le rythme est trop lent, on a l'impression que Lioret ne sait pas trop sur quel pied dansé, si il doit accéléré ou pas ce qui est gênant. Mais l'histoire est belle et Bonnaire et Gamblin sont magnifiques. Décidément Lioret est LE réalisateur des non-dits et des regards qui en disent long.
Un film bobo qui roule à deux cent kilomètres heures. Une histoire d’amour sympa et les histoires d’amour sont toujours difficile à exprimer au cinéma.
J'aurais aimé aimer ce film ; pour le sourire de S Bonnaire, pour la nonchalance ennuyée de J Gamblin, pour cette histoire de phare qui aurait pu faire un joli fil. Un peu de mal avec le côté "tout le monde il est gentil" du congrès des visiteurs médicaux. Et arrive le mariage, qui enfile les scènes grotesques, invraisemblables. Je ne raccrocherai plus, les péripéties (façon de parler) de cet amour mort-né me laissant indifférent. (et l'impression que les acteurs s'en moquent aussi). Et pourtant, le sourire de S Bonnaire ......................
Une belle rencontre, toute simple, d'un homme et d'une femme comme on en croise tous les jours et qui deviennent uniques le temps d'un film. Que dire de Jacques Gamblin et de Sandrine Bonnaire ? Ils sont à mes yeux les meilleurs acteurs français, capables de rendre la moindre parole et le moindre geste, en moment de grâce, en émotion, en vérité.
Un trés joli film de Philippe Lioret qui va méler la vie de deux personnages, l'un artiste qui pour divertir improvise en public , l'autre une visiteuse médicale. Avec Jacques Gamblin comme improvisateur, vous n'étes pas au bout de vos surprises. D'ailleurs, leur petits jeux de rôles sont trés bien faits et trés appréciable dans le film. Un film drole par ses répliques évidentes et burlesque, mais aussi un film puissant dans le sens ou il relate à travers les réfléxions de ces personnages des petits problémes de la vie, de petits détails qui font partis du quotidien et dont on remarque à peine l'éxistence. Bonnaire, trés ocnvaincante dans ce rôle de femme qui ne sait pas choisir et qui au dernier moment se laisse guider par osn instinct. Tout est sujet à rebondissement et des rebondissements qui vont conduire les deux protagonistes à se faire passer pour marié et à finir la nuit dans une voiture sur un parking Campanile. Au passage, trés joli vues la nuit avec les cheminées par exemple. Enfin, la scéne dans le café avant qu'elle prenne le train est superbe et fige tout sur la table comme un arrêt brusque et prévu qui laisse sur la table des choses auxquelles on n'a pas touché, probablement des choses dont nous n'avons pas assez profité. Enfin, derniére scéne attendue et presque devinable. Néanmoins excellent film, plein d'imprévus et même à l'image des artistes : imrpoviser.
Quel talent il a ce Philippe Lioret ! Les sentiments sont traités toujours tout en finesse, tout en pudeur. On sourit, on pleure, on rit ... C'est un film qui ressemble à la vie, comme tous ses autres films.
Caricature du film français où une femme trompe son mari et où il ne se passe rien. L'action du film consiste à les voir se regarder, fumer et échanger des banalités et des "je t'aime moi non plus". Ce film arrive avec de longs silences à faire d'1h12 une éternité.
Un film simple, mais poétique, sur une renconte épilogue entre un comédien sur la route et une femme mariée. Jacques Gamblin est énigmatique, Sandrine Bonnaire spontanée. Une bouffée d'air frais.