Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Estonius
3 474 abonnés
5 453 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 19 décembre 2013
Le film est inclassable et ceux qui y ont cherché un film de vampires ne peuvent être que dépités. En fait l'intrigue sert de voyage initiatique dans le milieu des noctambules parisiens, et de ce côté-là on est pas déçu, cela a des côtés fascinants mais surtout des côtés plutôt effrayants. Canet et Lanvin jouent merveilleusement bien, la prise de vue est très efficace et on ne s'ennuie pas une seconde. Pas mal pour un premier film…
Antoine de Caunes s'essaye au film de genre, et se rate lourdement. Principalement à cause d'une histoire improbable et d'un Guillaume Canet totalement à côté de la plaque. Un échec donc, dont on retiendra tout de même la géniale apparition de José Garcia.
Antoine de Caunes revisite le thème des Vampires de façon plutôt original ici , dans le monde de la nuit parisienne un type va devoir retrouver deux personnes étranges . Scénario pas extraordinaire mais le casting est la Lanvin , Canet , Garcia , Melki , le film est remplit d'humour dans une ambiance gothique. Jusque la ça tient la route mais a partir de 45 minutes ça tourne en rond et ça devient donc ennuyeux . Vers la fin du film ça devient lourd , et la fin en elle meme est vraiment nul dommage . L'humour aurait pu être beaucoup plus présente ce qui aurait donné un meilleurs film . Malgré ses petits défauts et sa popularité très basse Les Morsures de l'aube se laisse bien voir mais une fois pas deux .
Et bien je m'attendais à une catastrophe, c'est pas trop le cas. J'ai accroché à l'histoire direct, il faut dire que De Caunes se débrouille plutôt bien cette fois, il injecte dans ce film une ambiance bien solide et film la nuit avec aisance. Ensuite je ne suis pas étonner de la prestation de Guillaume Canet qui est excellente, un de mes acteurs français préférés, Lanvin est formidable également et vient ensuite l'actrice Asia Argento que j'ai pas suivi énormément, là j'ai pu voir en tout cas que sa prestation de son personnage est bien mystérieuse et attirante, vraiment un bon point. Par contre le gros malaise et pas des moindres, alors que j'ai passé un moment quasi excellent, voilà que le fin mot de cette histoire de morsure de l'aube tombe à plat complet pour les dernières minutes du film, le gars qui joue le frère du personnage d'Asia est pas convaincant des masses. C'est vraiment dommage, sinon encore une mention de positif, c'est quand vient l'apparition de José Garcia, tout simplement à se pisser de rire, toujours aussi barré et attachant, je me souviendrais toujours du sujet entre lui et Canet dans un bar de nuit, quand il parle du karaoaucul et non pas karaoké.
Pour son 1èr film en tant que réalisateur Antoine de Caunes ne réussit pas totalement son film mais s’en sort néanmoins très bien car Les Morsures de l’aube est agréable à voir pour sa plongée dans la vie nocturne et festive de Paris avec une pointe de fantastique bien venue dont Asia Argento en mystérieuse et sexy vampire. Guillaume Canet incarne un sympathique loser comme on en trouve qu’au cinéma (ou dans les romans) ; l’ambiance du film est prenante même si je regrette que le thème du vampirisme ne soit pas plus abordé dans le déroulement de l’histoire. Pas mal pour un 1er coup derrière la caméra.
Au début des années 2000, j'entendais souvent parler de ce film. Affiches, bande-annonces à la TV, puis multiples diffusions. Et surtout, des critique unanimement négatives ! 20 ans plus tard, j'ai l'occasion de vérifier par moi-même... "Les Morsures de l'Aube" démarre de manière correcte, avec cette plongée dans le milieu de la nuit parisien, mi-branché mi-chelou, costumes dark et photographie sombre à l'appui. Et puis ça part en vrille assez rapidement. Premier problème majeur : des acteurs effroyablement mal dirigés. La palme revenant peut-être à Gilbert Melki en dresseur de chien hargneux rasta (!). Quoi qu'il en soit, le "duo" qui porte le film ne fonctionne jamais. On ne croit absolument pas à l'amitié entre le pornographe (!) joué par Gérard Lanvin de manière semi-convaincante, et le loser incarné par Guillaume Canet, complètement aux fraises. Sensé avoir un bagou digne de le laisser rentrer dans toutes les boîtes de nuit, celui-ci s'avère plutôt être une minable sangsue dont on se demande qui peut bien lui faire confiance pour quoi que ce soit, encore moins pour traquer des pseudo vampires. Second problème majeur : le film ne sait pas où il va. L'ambiance se veut tantôt mystérieuse, tantôt graveleuse, avec des vannes qui tombent aussi à plat que les séquences soi-disant inquiétantes. Mention spéciale à l'apparition hors de propos de José Garcia, ou aux blagues sur le SIDA, déjà pas drôles et qui n'ont pas du faire rire grand monde à l'époque. Puis l'aspect fantastique est trop timoré, jusqu'à un dernier quart d'heure qui n'a absolument aucun sens. Dans tout cela, reste la pulpeuse Asia Argento en femme gothique troublante...
Entre thriller fantastique et comédie noire, Antoine de Caunes, pour son premier long, signe un film fourre-tout au début prometteur, mais avec un scénario qui patauge dans la deuxième partie, malgré un casting séduisant et notamment un bon Guillaume Canet.
Les Morsures de l'aube vous promet deux puits saignants au creux du cou, mais vous aurez en fait deux piqûres de moustiques qui grattent. Autrement dit, une belle arnaque si vous venez pour regarder un film de vampires : on subit une heure et demi de scènes de bars (un peu craignos) avec Guillaume Canet qui cherche en vain un certain Jordan. Et c'est tout. Le côté fantastique arrive in extremis, est si mince qu'on voit au travers (concrètement, on ne sait même pas spoiler: si le frangin et la sœurette sont vraiment des vampires , ou s'ils sont juste timbrés et en manque d'UV), et ne parachève cette intrigue minimaliste ("Il est où Jordan ? Ah il est là !") que sur une déception (il est là... Et ? Que doit-on faire avec cette info ? Allez, spoiler: sauvons la sœurette de ses griffes , histoire de dire qu'on conclut le film sur quelque chose...). On s'est plus qu'ennuyé, ayant l'impression de voir toujours les mêmes scènes de bars (craignos, on vous l'a dit ?), les mêmes informateurs à l’œil torve, les mêmes musiques "hits du moment" (aujourd'hui : "Ah oui c'est vrai, ça existait, ça..."), Guillaume Canet en jeune victime du jeu "Où est Charlie ?" qui pose toujours les mêmes questions... On a l'impression d'une boucle sans fin, d'une errance sans but ("parce qu'il erre Jordan"... Vanne nulle, check), d'un film qui ne sait lui-même pas où il va et nous le fait payer au centuple (notre patience est mise à rude épreuve). Aussi, si vous voulez vous coucher avant la fin (inexistante), surtout n'hésitez pas, Les Morsures de l'aube est une belle arnaque, un dentier en plastique.
Plutôt sympathique, avec une intrigue assez plaisante à suivre, et un certain climat d'oppression, dû en partie au monde de la nuit, vu de son côté sombre. Le scénario n'ayant pas nécessité beaucoup de moyens, avec des lieux communs (littéralement, pas la figure de style hein), s'appuie sur quelques noms connus du cinéma français, tels Guillaume Canet, pas mal ici, Gérard Lanvin et dans une moindre mesure José Garcia, qui jouent correctement leur rôle. "Les Morsures de l'aube" n'est pas génial, mais se laisse tout à fait regarder, contrairement à ce que pourrait laisser entendre les critiques spectateurs. Pour vous faire une opinion, en plus de m'avoir lu, jetez un œil aux critiques de la presse, qui voient - pour une fois - plus juste que celles des spectateurs. Selon moi. Et ne vous attendez pas un film vraiment sur les vampires, vous risqueriez d'être déçus, un peu comme moi.
"Les Morsures de l'Aube" a ses qualités et ses défauts mais parvient plutôt bien à remplir son statut de divertissement, assez convaincant dans sa première partie avant de délaisser petit à petit le spectateur jusqu'au final, par ailleurs grotesque. Tout d'abord, on se plonge avec intérêt dans ces bas-fonds de la jet-set parisienne, regorgant de personnes louches aux illusions perdues. Le point de départ est original et prenant, la mise en place de l'intrigue étant somme toute remarquable. Les images léchées donnent un aspect visuel réussi, qui, sans faire dans l'esthétique carte postale se révèlent assez juste pour représenter cette ambiance nocturne et saisissante. L'auto-dérision est efficace, éliminant d'emblée les ambitions que certains auraient attribué d'"auteur" à Antoines De Caunes, lequel s'en défend parfaitement. Le rythme est enlevé, on ne s'ennuie pas, quelques séquences sortent du lot... On peut aussi apprécier les sursauts de violence qui, venus de nulle part, sont constamment surprenants. Ensuite, ça se gâte : les personnages ne sont pas creusés pour deux sous et ce qui faisait leur charme au début (la superficialité) finit par agacer. Le scénario est incapable de tenir de manière cohérente l'intrigue qui prend des proportions assez vaseuses, pas aidée par les dialogues franchement crétins. Impossible de se rattraper sur l'interprétation, qui signalons-le est médiocre : Guillaume Canet est monolithique, Gérard Lanvin surjoue sans cesse et surtout, Asia Argento est littéralement sous-employée, dans un rôle très réducteur de séductrice fatale, attirée par les résonnances de son prénom (dans Violaine, il y a "viol" et "haine" ohoho) n'étant là que pour montrer ses fesses. D'une actrice aussi talentueuse voire exceptionnelle, c'est une véritable honte de ne pas avoir su tirer profit ! Oublions la réalisation plus qu'hésitante, bourrée de faux-raccords mais également ses incursions dans le spectaculaire, ridicules.
Un film très particulier qui nous montre un Paris by night à la fois festif et inquiétant. La mise en scène est maîtrisée (Antoine de Caunes impressionne à ce niveau), le scénario est original et la casting est de 1er choix. Ainsi, Guillaume Canet se révèle excellent dans son rôle de night-clubber frimeur qui embarque dans ses galères un Gérard Lanvin génial et tombe sous le charme de l‘envoûtante Asia Argento. A noter, l’apparition de José Garcia et le rôle hallucinant de Gilbert Melki. Malgré quelques longueurs (la fin) et un univers qui en rebutera plus d’un, “Les Morsures de l’aube” reste un 1er film étonnant!
Des hauts et des gros bas dans ce film, en fait c'est le mélange humour et fantastique qui ne fonctionne pas. Le comique ne va pas assez loin et la réalisation reste trop faible pour du thriller vraiment prenant.