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    L'École est à nous
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "L'École est à nous" et de son tournage !

    Genèse

    L'École est à nous est né d'une discussion entre Brigitte Maccioni, la Présidente d’UGC, et le réalisateur Alexandre Castagnetti sur la notion d'utopie que le cinéma pouvait proposer pour faire évoluer notre société. Le sujet de l'école s'est imposé de lui-même. Castagnetti a fait appel à Béatrice Fournera, avec qui il avait écrit Tamara Vol.2, et a rencontré le chercheur en éducation François Taddei, dont il a tiré de nombreux enseignements.

    Un réalisateur qui pousse la chansonnette

    Connu pour avoir réalisé notamment Amour & turbulencesTamara et sa suiteAlexandre Castagnetti a une autre corde à son arc puisqu'il a aussi été l'un des deux membres de La Chanson du dimanche, un groupe de chansonniers français, qui s'est fait connaître en mettant en ligne sur Internet, chaque dimanche de 2007 à 2012, puis en 2020, une chanson sur l'actualité de la semaine ou du mois. Avec ce duo, il s'agissait d'esquisser des utopies, comme Castagnetti le fait dans L'École est à nous : "J’ai toujours eu la conviction qu’il fallait imaginer de nouvelles utopies pour faire progresser notre société. Des prophéties « autoréalisatrices ». Et quand on pense au monde qu’on aimerait voir s’incarner, on commence par ce qui concerne nos enfants."

    Il a d'ailleurs composé la musique du film : "J’ai opté pour des sons synthétiques des années 1980 et les ai incorporés à mon style pop mélodique. J’ai travaillé à une rythmique, une pulsation qui va s’accélérer au fil du récit."

    Inspirations

    Pour écrire le scénario, qui a nécessité deux ans de travail, Alexandre Castagnetti s'est entretenu avec des enseignants, dont sa mère. Il s'est aussi inspiré des livres Libre pour apprendre du psychologue Peter Gray et Le Maître ignorant de Jacques Rancière. Cet ouvrage narre l’expérience de Joseph Jacotot en 1818 aux Pays-Bas : ce professeur français, qui ne parlait pas un mot de néerlandais, devait donner cours à des élèves qui ne comprenaient pas sa langue. Or, l’apprentissage a pu se faire et Jacotot en a conclu qu’en étant libres, les enfants apprenaient mieux et que son rôle à lui consistait surtout à les guider et les questionner. "Selon lui, l’instruction ne se donne pas, mais se prend. Cela m’intéressait de faire un film sur ce processus et de souligner qu’avant les programmes et les notes, le rôle essentiel des enseignants est d’encourager les élèves, et d’éveiller en eux, comme dit Einstein, « la joie d’apprendre ». Prendre confiance peut décider d’une vie et aider à trouver sa place", explique le réalisateur.

    Le casting

    Pour trouver les dix enfants, la production a procédé à un long casting. Certains avaient déjà tourné dans des films, d’autres pas. "Il nous fallait trouver des natures, capter leur spontanéité. C’est ainsi que j’ai rencontré Lily, Sofia, Ryan, Gabin, Nah et les autres", raconte le réalisateur. Pour les adultes, la rencontre avec Sarah Suco a été décisive : l'actrice s'est prise de passion pour le sujet et s'est documentée en lisant les recommandations conseillées par le réalisateur. Quant à Jean-Pierre Darroussin, il était très sensible au sujet et il avait qui plus est tourné dans la première réalisation de Sarah Suco, Les ÉblouisAlexandre Castagnetti complète : "Oussama Kheddam, c’est la quatrième fois que je tourne avec lui. Il est exceptionnel de vérité dans l’humour comme dans l’émotion, je le savais parfait pour le rôle de Monsieur Gambi. Tout comme Cécile Rebboah, qui m’est apparue comme une évidence dans celui de la CPE."

    Le collège

    Le film a été tourné dans le collège Bergson, situé dans le 19e arrondissement de Paris. Sa cour centrale autour de laquelle la vie s'organise en faisait un décor parfait, comme l'explique le réalisateur : "La salle de cantine, le CDI, les salles de classe ont des portes qui s’ouvrent sur cette cour. Les bâtiments datent des années 1960 et sont bien dans leur jus, je trouvais que ça paraissait tout de suite juste, et beau."

    Faire bouger les choses

    Le réalisateur ne voulait pas faire un film partisan, qui oppose l’Éducation nationale aux écoles alternatives, mais "un film qui donne envie de réfléchir ensemble à une nouvelle manière de penser l’enseignement en France." Il estime que le cinéma et la fiction sont capables d'iinfluencer les esprits et de faire évoluer les consciences et notre société. "J’ai très envie de participer, à mon humble niveau, à ce mouvement-là."

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