Stomy Bugsy et Yazid Aït, deux rappeurs font ici leurs débuts dans le cinéma. Bien d'autres les ont précédés, essentiellement des rappeurs américains. Citons pour mémoire Ice T (New Jack City), Ice Cube (Les Rois du désert), DMX (Hors limites), LL Cool J (Peur bleue), Will Smith (Wild Wild West), Mc Eight (Menace II Society), Snoop Doggy Dogg (Whiteboys), Eminem (dans The Crow IV), Akhenaton (Comme un aimant), Freeman (id.), Joey Starr (Mission Cléopâtre), et Mark Wahlberg (connu sous le nom de Marky Mark).
Jean-François Richet assume ses références et rend hommage à ses pairs à plusieurs reprises dans le film. Ainsi, le spectateur peut-il voir successivement des extraits de Josey Wales hors la loi (Clint Eastwood, 1976), de La Classe ouvrière va au Paradis (Elio Petri, 1971) et de La Nuit des masques (John Carpenter, 1978), des films que les protagonistes regardent à la télévision.
A l'origine, De l'amour devait s'intituler « L'Avenir est derrière nous ». Les changements que Jean-François Richet et Yazid Aït, les deux scénaristes, ont apporté au script, le rendant moins sombre, ont incité les auteurs à opter pour un autre titre.
Les deux comédiennes avaient déjà partager l'affiche de En plein cœur, le film de Pierre Jolivet, remake d'En cas de malheur (Claude Autant-Lara, 1958).
« Il faut faire attention de ne pas déconstruire un film avec la musique. Si on part dans tous les sens, on finit par rendre le film chaotique. Effectivement, j'essaye de garder en tête la trajectoire générale de la musique d'un film, de ne pas forcément dissocier les différentes scènes. »
« J'ai bossé en usine pendant cinq ans, mon frère pendant huit. Les anecdotes dans le film, elles nous sont arrivées, à lui ou à moi. Et puis, l'usine est toujours une réalité. Pour énormément de gens. Toutes les pièces de tous les objets consommés sont faites en usine. Et si ce sont des robots qui les font, il faut des hommes pour fabriquer ces machines. Si les usines ne sont pas filmées, ça tient certainement au parcours des réalisateurs. Filmer le monde ouvrier, ce n'est pas un porte-drapeau, c'est ce que je connais. C'est une préoccupation Ce sont des gens que j'aime. Ce n'est pas misérabiliste. Dans le film, les ouvriers rient. Ils se font exploiter mais ils le prennent à la fois en souffrant et en riant. »