https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/08/23/wild-men-critique/
Véritable réflexion et variation sur le devoir contemporain, sur ce que l’on est devenus, sur la fin des rêves, sur ce qui est important et donc en face ce qui est superflu voire dérisoire, et que l’on place comme malgré nous en centralité. Le film regorge de ce type de messages très existentiels et de questionnements sacrément pertinents sur un changement de vie, mais à quel prix. C’est l’envie de liberté, plus de mails, plus de courriers, plus de patrons.
C'est une mise en exergue de situations absurdes, une sacralisation du burlesque, qui très vite va rappeler les frères Coen. L’influence est totale, y compris dans des portraits névrotiques et fiévreux tendrement vitriolés de personnages hauts en couleur, sans avoir besoin pour qu’on les comprenne de trop parler.
Au final, Wild men nous dit beaucoup, foisonne, nous fait rire et réfléchir dans la même demie seconde, joue sur de très belles références, mais en son style propre. Un bonbon danois d’une fraicheur dont il serait regrettable de se priver.