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4,0
Publiée le 20 août 2022
C’est une réalisation du danois Thomas Daneskov. Il a écrit le scénario avec Morten Pape.
Une fourrure sur les épaules et c'est partie pour vivre en vikings dans les plaines danoises. À un petit détail près, cela se passe de nos jours à côté d’une ville. Pour lancer l’intrigue, Wild Men va surfer sur le survivalisme. C'est fait de bien bonne manière. Une mise en bouche à la fois surprenante et qui permet d'ouvrir un grand panel de possibilité.
Cette comédie va être vraiment entraînante au début. On ne sait pas trop où on met les pieds. Le côté plus dynamique va quand même mettre du temps à démarrer. On sent quelques hésitations, mais une fois que le chemin est tracé, c'est du pur bonheur. Le style va être très incisif. Martin n'a pas sa langue dans sa poche. Il va faire équipe avec ce jeune blessé dont le comportement est suspect. Forcément, ils vont rapidement être dans le pétrin. Le décalage entre, ce récit d'un homme voulant échapper à sa vie, et l'autre à la police, est génial. Même s’il y a des moments de gravité, le ton est plutôt léger. Certains passages sont à mourir de rire.
L’exploration des différentes relations humaines est très bien faite. Martin est émouvant. On arrive à comprendre tout ce qu'il a poussé à se mettre au vert. C'est aussi le cas du jeune trafiquant. La relation insolite entre les deux va nous offrir de très beaux moments. Au milieu de ces paysages magnifiques norvégien, c'est le moment de prendre du recul sur la vie.
Dans la peau de Martin, Rasmus Bjerg est fantastique. Il donne une grande humanité à son personnage. Que ce soient les passages drôles, ou ceux touchant, grâce à lui, nous les vivions totalement. L’acteur danois avait déjà impressionné dans Sons of Denmark (2020). Un drame où il avait déjà joué avec Zaki Youssef. Celui qui joue Musa livre lui aussi une superbe prestation.
Quelle belle petite surprise venue du nord. Cette course poursuite improbable donne lieu a de nombreuses séquences amusantes et originales. C'est bien filmé, bien rythmé, avec des personnages hauts en couleur. Il y a quelque chose qui ressemble aux frères Cohen dans ce film intimiste. Rafraichissant.
C’est un film qui marche souvent sur la tête mais qui retombe toujours sur ses pieds pour nous rappeler que derrière la fantaisie, les événements à-priori loufoques donnent le véritable ton d’une comédie sérieuse. Où un employé fatigué par son quotidien laborieux décide de se mettre à l’écart du monde dans les montagnes enneigées de Norvège. Une vie d’ermite vite interrompue par l’irruption d’un individu qui se mêle à la quête existentielle de notre héros, mais pas forcément pour les mêmes raisons. La dynamique de la mise en scène influe joliment sur l’écriture d’un scénario dans l’esprit « Fargo » des frères Coen. C’est drôle, jamais méchant, tout à fait signifiant d’un ordre essentiel et naturel qui nous échappe trop fréquemment. Alors quitter ce monde qui nous rend fou en le peuplant d’êtres aussi particuliers participe d’une œuvre de bienfaisance. Ces hommes sont des sauvages, et à l’image de ce film, urgent de les rencontrer, de le visionner. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Véritable réflexion et variation sur le devoir contemporain, sur ce que l’on est devenus, sur la fin des rêves, sur ce qui est important et donc en face ce qui est superflu voire dérisoire, et que l’on place comme malgré nous en centralité. Le film regorge de ce type de messages très existentiels et de questionnements sacrément pertinents sur un changement de vie, mais à quel prix. C’est l’envie de liberté, plus de mails, plus de courriers, plus de patrons.
C'est une mise en exergue de situations absurdes, une sacralisation du burlesque, qui très vite va rappeler les frères Coen. L’influence est totale, y compris dans des portraits névrotiques et fiévreux tendrement vitriolés de personnages hauts en couleur, sans avoir besoin pour qu’on les comprenne de trop parler.
Au final, Wild men nous dit beaucoup, foisonne, nous fait rire et réfléchir dans la même demie seconde, joue sur de très belles références, mais en son style propre. Un bonbon danois d’une fraicheur dont il serait regrettable de se priver.
Qu'est ce que c'est, Wild Men ? Une nouvelle illustration de la crise de la quarantaine de l'homme occidental (danois, en l'occurrence) ? La volonté de s'affranchir de l'esclavage des gadgets modernes en retournant à la nature, vêtu de peaux de bêtes ? Ou encore un Buddy Movie déjanté dans la splendeur des fjords norvégiens ou bien un thriller absurde où un arc est parfois plus meurtrier qu'un revolver ? Un peu tout cela à la fois, pour un film qui épouse parfois l'univers des frères Coen. Comme son titre l'indique, Wild Men s'intéresse presque exclusivement à la gent masculine, les couples des différents protagonistes brillant par leur caractère dysfonctionnel. Un peu de subtilité féminine n'aurait cependant pas fait du mal car il arrive que le film se noie de temps en temps dans ses excès malgré un humour décapant auquel il arrive malgré tout de rater sa cible, à moins qu'il s'agisse d'un problème de traduction, ce qui n'est pas à exclure. Le film possède quand même quelques moments de franche rigolade, notamment au sein d'un camp viking dont la pseudo-authenticité est raillée de façon réjouissante. Bon, l'ensemble est un peu foutraque et frise de temps en temps le n'importe quoi mais on ne s'ennuie pas une seule seconde et on y prend une sorte de plaisir régressif, ce n'est pas si mal, non ?
C'est l'histoire d'un cadre danois qui, au lieu d'aller à un séminaire, décide de tout quitter : boulot, femme, enfants, "civilisation", pour aller vivre dans les montagnes norvégiennes la vie faite de chasse et de cueillette de ses ancêtres vikings. Habillé de peaux de bêtes, un arc à la main, il va croiser un homme blessé à la suite d'un accident de la route, les acolytes de cet homme et trois policiers très différents les uns des autres. Si ce film se situe quelque part entre l'univers de certains films des frères Coen et celui de certains réalisateurs belges, sa réalisation trop paresseuse donne un résultat très éloigné de ce que les Coen ont fait de mieux, très loin des meilleures réussites du cinéma belge en matière de films déjantés. Point positif : les paysages de la Norvège !
La cavale naturaliste foutraque mais plaisante d’un Danois en pleine crise de la quarantaine souhaitant prendre du recul sur la vie dans la nature sauvage nordique.
Le film offre quelques sourires mais on se demande ce que l'on vient de voir. Trop déjanté pour être une étude de mœurs de l'homme occidental fatigué, trop dramatique pour être une comédie, on assiste surtout à un film interessant mais a l'image de la tenue de notre héros, très décousu. Cela nous tient à distance, nous empêche de nous passionner pour cette histoire qui aurait pu être mieux raconté . Sympathique mais inabouti
Cette histoire du colosse Martin, ermite viking en peaux de bête qui tente de survivre à l'ancienne dans les forêts norvégiennes, est originale et surprend. Une galerie de personnages tous pitoyables défile avec humour dans ces grandioses paysages de fjords. La référence aux frères Coen vient tout de suite à l'esprit. On reste cependant un peu extérieur au film, sans s'ennuyer, mais sans éprouver non plus de réelle empathie pour ce gros nounours paumé, comme pour le vieil officier de police déprimé qui le traque. Un bon film mais sans plus.
Absurde et touchant, “Wild Men” conte les aventures d’un homme qui quitte tout pour aller vivre comme ses ancêtres il y a des milliers d’années. Fini le costume-cravate, les smartphones et les supermarchés, Martin est désormais un vrai viking. Dans son périple, il croisera la route d’un fugitif blessé avec qui une complicité étonnante se mettra en place dans la forêt norvégienne. Le comédien Rasmus Bjerg nous immerge pleinement dans cette histoire décapante et singulière qui pose un regard sur la société actuelle. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Les films Nordiques sont rares à sortir au Cinéma chez nous mais ils sont en général de qualité et au scénario très original : cette année, après le norvégien « The Innocents » (De uskyldige) sorti en début d’année, c’est au tour du danois « Wild Men » (Vildmænd) d’avoir droit à une sortie dans nos salles obscures – même si elle est réduite puisqu’un seul de nos grands réseaux de salles l’a mis à l’affiche -. Ce film très étonnant nous montre que ce n’est pas facile tous les jours d’être un homme et de se comporter comme la « société » le voudrait. Certains font ainsi un burn out très particulier. Si on mélange cela à un thriller avec la fuite de trois délinquants et aux enquêtes de police associées, vous obtenez ce petit bijou danois. A noter, le soin apporté aux dialogues dont celui, génial, d’un couple dans une voiture, tellement réaliste, qui va de l’onanisme à l’altruisme et dont la chute permet de confronter les théories philosophiques, sans enjeu, à la pratique, beaucoup plus engageante.
Un burn out de la société d'un danois en Norvège va aboutir après une rencontre avec un malfrat trafiquant de drogue à une course poursuite avec la police. Cela donne lieu à des situations cocasses tout en faisant réfléchir à la vie en couple, en communauté, en société. C'est rythmé.
Dommage qu'à la fin, spoiler: le malfrat s'en sort, libre comme l'air .
Ce film danois de ce jeune réalisateur dont c’est le premier long-métrage a été tourné dans la forêt norvégienne et est intéressant à découvrir. Le scénario original et plutôt atypique, est bien construit. On suit l’histoire de ce père de famille bien installé qui veut revenir à l’état sauvage mais qui fait des rencontres imprévues qui vont contrarier son projet de nouvelle vie. Cela donne un polar peu conforme aux canons habituels et qui nous entraîne dans des situations assez inattendues avec parfois des scènes assez ubuesques.
Belle surprise de cette semaine ciné qui débute le film danois "Wild Men" où vous retrouverez Sofie Gråbøl l'héroïne de la série "THE KILLING". Ce "Fjord Movie" rappelle instantanément FARGO des frères coen. Martin, en route pour un séminaire, décide dans un moment de folie de tout quitter et d’aller vivre comme ses ancêtres il y a des milliers d'années, avant que les supermarchés et smartphones ne viennent tout gâcher. Sa route croisera celle de Musa, un fugitif blessé, recherché par les autorités mais aussi par ses anciens complices. Leur odyssée les mènera aux confins de la forêt norvégienne, à la rencontre de policiers désœuvrés, de vikings, d’un lapin épris de liberté, et de truands éclopés. Les images de la nature norvégienne sont à couper le souffle et clash burlesque / thriller fonctionne vraiment bien.
Je suis fan du cinéma des frères coen et quand c’est réussi j’adore le côté décalé qu’ont des films aussi aboutis que ´fargo’, ´burn after reading’ etc.. Mais le problème avec ce genre de film, c’est qu’il faut vraiment du talent pour que le côté loufoque ne lasse pas. Sans etre mauvais ‘wild men’ qui est un peu de la même catégorie, manque de consistence et s’avère assez moyen.