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Katzu Terena
10 critiques
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3,0
Publiée le 18 mai 2024
actrices crédibles et au jeu efficace manque d'explication sur les origines des événements et de la légende ce qui rend le résultat un peu plat alors que les autres éléments qui constituent ce film m'ont semblé très bien pensés. Y compris un usage des effets sonores très intelligent.
Même si le jeu des acteurs est parfois un peu émoussé dans certains endroit, le scénario sera habilement mené par sa réalisatrice et scénariste Kate Dolan qui réussie avec une intelligence chirurgicale le dosage entre mystère, conte fantastique, et film d'horreur. Œuvre glaçante mais aussi très émouvante, cette nouvelle pépite de l'épouvante fait la part belle aux femmes et rend son récit plus accessible qu'un "Relic" de Nathalie Erika James. À voir absolument !
Très bon film d'épouvante irlandais... alors certes ça manque un peu de rythme et de jumpscares pour rester un film culte mais franchement c'est pas mauvais du tout... l'intrigue est bonne et la mère de famille est quand même flippante à souhait... certaines scènes la nuit m'ont vraiment effrayé et j'ai passé un super 30 octobre, veille d'Halloween en compagnie de cette légende du Samhain ! Youpi...
Super film, très bonne ambiance, très surpris, pas très effrayant, un peu crispant, rien de méchant. Utilisation sympathique de l'histoire des changelings, peu utilisé au cinéma et d'une bonne manière. La jeune actrice est prometteuse, la mère aussi dans le rôle du changeling, bonne petite découverte !
Un petit film essentiellement psychologique qui prend un tournant fantastique/horrifique à la fin. Une femme, dépressive depuis toujours, vit avec sa propre mère, bizarre au possible, et sa fille, qui subit cette situation. A-t-elle des troubles mentaux graves ou s'agit-il d'autre chose ?... L'idée de départ était plutôt intéressante, mais on a l'impression que les choses démarrent trop tard, après s'être longuement et inutilement étirées. Je suppose qu'ici on a surtout un problème de budget. Néanmoins c'est bien filmé, et si on est amateur d'ambiance familiale glauque et horrifique dans le contexte déprimant à souhait d'une banlieue irlandaise, le film fait le job, avec de bons acteurs. Le titre français "Samhain" nous fait quand même une promesse pas complètement tenue, alors que le titre original, plus banal, est beaucoup plus juste.
Les Changelins sont, aux films fantastiques irlandais, ce que sont les orphelinats franquistes aux films fantastiques espagnols : l’idée qui surgit en priorité quand le scénariste s’attable devant le script encore vierge. Plus précisément, selon la tradition, c’est l’idée que le peuple féerique peut “échanger” une personne humaine et renvoyer à la place quelque chose qui en conserve l’apparence antérieure mais dont la personnalité semble “vide”. Ce n’est pas la première fois que cette histoire est revisitée mais c’est la première fois qu’elle est présentée selon un biais intégralement féminin (l’échange concerne une femme adulte et pas un bébé comme c’est l’usage) et dans une forme aussi austère et dépouillée, qui oscille entre intérieurs plongés dans une semi-pénombre et extérieurs gris. D’ailleurs, si ‘Samhain’ est en fin de compte plus “dérangeant” que véritablement terrifiant, il ne le doit pas à l’hypothèse fantastique du scénario. L'ambiguïté qui est maintenue durant les trois quarts du film sur la nature de ce dont souffre la mère de la jeune Char s’avère suffisante pour provoquer le sentiment d’inconfort : le film brosse un tableau convaincant des facettes les plus ingérables d’une dépression, de la même manière qu’il aborde en filigrane des thèmes comme le harcèlement scolaire et la transmission familiale, cause mais aussi solution possible à la plupart des souffrances. Sur le fond comme sur la forme, si on néglige l’explication finale qui penche clairement vers le fantastique mais qui semble presque superflue, ‘Samhain’ se rattache plus au cinéma dramatique à veine sociale qu’au cinéma de Genre : un choix qui, dans le cas présent, offre du cachet à un film basé sur un thème autrement vu et revu, même si en règle générale, j’estime que l’excès de naturalisme et l’absence de tout effet un tant soi peu démonstratif ont tendance à nuire au cinéma fantastique plus qu’à le rehausser.
Après une entrée en matière hardie qui éclaire tout le film, l'angoisse qui nous étreint est progressive, avec de multiples pistes pour repérer où se trouve le "malin" : l'oncle épileptique? la gamine collégienne harceleuse? "Les esprits passent d'un royaume à l'autre" selon les croyances irlandaises : scène horrifique de ce démon qui se balade dans les rues infestées de gentils monstres costumés! Et pour une fois l'épilogue est positif.... Pas mal du tout!
Un films qui ne ressemble à aucun cas à ce que la bande annonce nous vend. Un scénario sans queue ni tête qui est bancale du début à la fin. Dommage que le réalisateur n’ai pas plus approfondi le passé de char et angela, certains détails manquent et laisse un goût amer. Je suis énormément déçue.
Super nul à enlever des salles. 0 actions, 0 horreur, 0 frissons. Je n'ai même pas assez de mots pour noter ce film tellement il m'a fait perdre mon temps
Un film d'horreur fade qui porte mal son nom car ne comportant aucun moment angoissant ou effrayant. On assiste plus à un drame familial de basse qualité mal rythmé avec des personnages vides. Scénaristiquement l'œuvre est vide ne donnant rien au spectateur à se mettre sous la dent.
Bonjour à tous, ce film n'est pas adapté au personne qui aiment frissonner. Il est plutôt long a démarré, et je ne suis même pas sûr qu'il est débuté. Un scénario peu entraînent et complexe. Des personnages torturéd et une issue décevante. Sur ceux, bon film ...
Prix du jury au dernier festival de Gérardmer, "Samhaid" semblait prometteur de par sa provenance, l'Irlande, et de par l'analyse du comportement psychologique mère/fille. Malheureusement, l'ambiance au sein de cette famille "particulière" se résume à un ressenti de malaise , avec, comme souvent des clichés qu'auraient pu éviter la réalisatrice. Le titre du film aura au moins eu le mérite de faire découvrir les origines de cette fête qui est devenue Halloween. Pour le reste, l'ensemble n'innove pas vraiment et malheureusement ne restera pas dans les mémoires des cinéphiles.
La semaine précédent Halloween, la mère de Charlotte disparait sans la moindre raison et réapparait le soir suivant sans aucune explication. Ce qui est sûr, c’est qu’Angela n’est plus la même, son comportement est étrange, voir inquiétant…
Contrairement à son titre international ("You Are Not My Mother") qui spoile plus qu’il ne devrait, le titre sous lequel le film est exploité en France ("Samhain") laisse volontairement planer le doute et renvoi directement à une fête religieuse celte (avec son folklore et ses "changelins").
Il s’agit du tout premier long-métrage pour Kate Dolan qui réalise ici un drame familial qui aborde la dépression sous une forme faussement horrifique. La mise en scène est tellement léthargique que le temps ressentit avoisine les 120 minutes (alors qu’il n’en dure que 90). Oscillant entre rêves et réalité (en jouant avec les mythes et légendes irlandaise), le récit met une plombe à avancer et finit par nous désintéresser et ce, malgré d’excellentes actrices (Hazel Dope & Carolyn Bracken).