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    Le Gang des bois du temple
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    293 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 septembre 2023
    Il y a dans les films de Rabah Ameur-Zaïmèche une tranquillité qui ne saurait faire illusion. Il ne souscrit aucunement aux sirènes du spectacle, tourne une intrigue policière avec la souveraineté d'un Melville, mais de chaque image coule une rivière de fructueuses interrogations. Il construit son récit de façon énigmatique, jusqu'à ce que sa trame importe moins que ce qu'elle porte ici : le désir d'une bande de potes de la cité des Bois du Temple de dépasser les assignations dans lesquelles les confine notre société. Il prend le temps sans nous le prendre car chaque scène a sa beauté. Les acteurs composent un superbe chant du cygne qui s’imprime dans nos mémoires. (lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/le-gang-des-bois-du-temple-de-rabah-ameur-zaimeche-15812)
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2023
    Le cinéma de Rabah Ameur-Zaïmeche a la réputation, globalement justifiée, d'être très exigeant. Ceci étant, Le gang des bois du temple ne l'est pas tant que cela, pour peu que l'on accepte de se laisser entraîner dans un récit à la fois minimaliste et dense, dans un geste quasi melvillien, qui se refuse obstinément à s'inscrire dans la structure habituelle du polar. Ce qui est censé arriver se produit et il n'est nul besoin d'expliquer le pourquoi du comment, pour un cinéaste qui préfère s'attarder sur la solidarité d'une poignée de déclassés qui ont un temps le bonheur de jouir du coup de leur vie, sans imaginer les funestes conséquences. L'intelligence et l'empathie du spectateur sont constamment convoqués dans ce film qui pourrait être qualifié de radical dans sa forme s'il n'était pas aussi baigné de chaleur humaine, en dépit des fusillades. Il y a par ailleurs au moins deux moments d'exception dans Le gang des bois du temple : un chant à l'église et une danse qui se fait transe en boîte de nuit. Avec des ingrédients qui, sur le papier, peuvent sembler opposés et un scénario riche en trous d'air volontaires, Rabah Ameur-Zaïmeche poursuit son parcours unique dans le cinéma hexagonal, sans craindre les critiques, dans une forme d'exigence qui rime parfaitement avec quintessence.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2023
    Depuis Albert Einstein, on sait qu'il existe deux façons de ralentir le temps : se déplacer à la vitesse de la lumière ou s'approcher d'un trou noir. En fait, il en existe une troisième : regarder un film de Rabah Ameur-Zaimeche. Il a en effet cette capacité incroyable de ralentir la course du temps. Son film d'une heure cinquante semble durer 8 heures. Derrière une histoire sans grand intérêt, c'est un festival d'amateurisme : les scènes, les lieux, les dialogues, tout sonne faux. Surtout, le rythme du film est désespérément lent . Ameur-Zaimeche multiplie les scènes de dialogues sans le moindre intérêt et - pire - mal jouée par des acteurs amateurs. Du coup, tout sonne faux. On se croirait dans un film de Bruno Dumont... sauf qu'ici, rien n'est volontaire.
    Si le film vous tente toujours, pensez tout de même à prendre un oreiller et une couverture.
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    J'avais de très bons souvenirs de certains films de Rabah Ameur-Zaïmeche, en particulier "Wesh wesh, qu'est-ce qui se passe ?", "Bled number one" et "Histoire de Judas", beaucoup moins bon de "Dernier maquis". C'est donc avec une "confiance inquiète" que je suis allé voir "Le gang des Bois du Temple". Mal m'en a pris ! Je me souviens que, dans ma jeunesse, ma maman utilisait beaucoup l'expression "Ni fait, ni à faire" et que, franchement, je ne voyais pas très bien quelle pouvait être la signification de cette expression. Eh bien, "Le gang des Bois du Temple" est tout à fait un film ni fait, ni à faire. En effet, Internet m'a permis de trouver cette fameuse signification : au départ, quelque chose qui est commencé, mais pas terminé, ce qui parait logique ; aujourd'hui, tout bêtement, quelque chose qui est mal fait. Ce qui est le cas de ce film, dont la seule qualité réside dans la beauté des images et des cadrages. Sinon : on ne comprend pas grand chose à ce qui se passe ; les personnages sont très mal caractérisés ; beaucoup de scènes sont kechichiennes (beaucoup trop étirées dans le temps comme le chant de Annkrist lors d'un enterrement, comme la transe du prince lors d'un concert de raï dans la salle Le Molotov de Marseille) ce qui, in fine, donne un film beaucoup trop long (1 h 54 alors qu'il n'y avat pas plus de 1 h 30 de matière !) ; on touche au grotesque dans cette même scène du concert de raï. Que peut-on arriver à sauver dans ce naufrage ? Pas grand chose : peut-être les rapports sympas entre un ancien militaire qui vient de perdre sa mère et la femme d'un membre du gang plus ses 2 enfants. C'est maigre !
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2023
    Dans une cité HLM située à la périphérie d’une métropole anonyme (Paris ? Marseille ? Bordeaux ?), un homme, enterre sa mère qui fut longtemps l’épicière du coin. D’autres habitants du quartier, qui vivent de petits trafics, préparent un gros coup : le braquage du van d’un riche prince émirati contenant des valises remplies d’argent liquide.

    Les films de Rabah Ameur-Zaïmeche sont rares. Il en a tourné sept en vingt ans. Ils sont précieux, âpres, singuliers, souvent minimalistes. L’œuvre de cet enfant des Bosquets à Montfermeil (il est arrivé en France à l’âge de deux ans) ne se limite pas au « film de banlieue » à la mode comique ("Le Ciel, les oiseaux et ta mère"), tragique ("La Haine", "Les Misérables") ou romantique ("Tout ce qui brille"). Après Wesh-wesh et Bled number one, ses deux premiers films tournés en 2002 et en 2006 avec quatre bouts de ficelle, qui racontent la difficile réinsertion d’un détenu puis son retour au bled en Algérie, Ameur-Zaïmeche voit plus large. "Les Chants de Mandrin" et "Histoire de Judas" sont des films en costumes qui racontent l’un comme l’autre des formes d’utopie sociale, dans la France du XVIIIème siècle ou dans la Galilée de Tibère.

    "Le Gang des bois du temple" n’est pas situé géographiquement – même si l’anecdote rocambolesque qui l’a inspiré s’est déroulé sur une bretelle de l’autoroute A, entre Paris et Roissy. S’il louche du côté du thriller, il n’en reproduit pas tous les codes. Il y a, en particulier, dans la bande débonnaire des braqueurs un je-ne-sais-quoi qui les différencie de ceux qu’on voit d’habitude s’organiser pour braquer un convoi ou une banque. Ils sont trop vieux, trop bonhommes, trop loquaces. Pour le dire autrement, ils n’ont pas la gueule de l’emploi.

    Mais, fort subtilement, Rabah Ameur-Zaïmeche fait de ce qui, chez d’autres, aurait sonné comme une piteuse erreur de casting, un atout. Son, film, qui si ces acteurs avaient été plus normés, aurait été plus banal, acquiert grâce à eux une tonalité originale.

    Et son scénario, bancal, lui aussi, acquiert, par la grâce de ses défauts, une saveur inattendue. Dans un thriller « normal », la préparation du braquage aurait occupé l’essentiel du film : le recrutement des acolytes, le repérage des lieux, la tension grandissante jusqu’à son exécution. Mais le braquage est expédié ici en un rien de temps dès le début du film, provoquant ensuite une brutale baisse de rythme et lançant l’intrigue dans une direction inattendue. Le même procédé était utilisé récemment dans "Dernière nuit à Milan".

    Le film change alors de focale. Il s’éloigne de la sympathique bande de braqueurs pour mettre en vedette deux héros solitaires. D’abord, interprété par Slimane Dazi qui promène depuis si longtemps sa gueule impossible qu’il serait temps qu’on se souvienne de son nom, un privé chargé par le bras droit du prince de retrouver ceux qui l’ont volé. Ensuite, cet homme solitaire, qui, depuis la mort de sa mère, dont les funérailles muettes occupaient le premier quart d’heure du film, passe ses journées à jouer au tiercé. Au détour d’une conversation de bistrot on avait appris qu’il avait été tireur d’élite dans l’armée de terre. L’information a son importance qui lui donne dans le dernier tiers du film un rôle qu’on n’imaginait pas.

    Avec "Le Gang des bois du temple", Rabah Ameur-Zaïmeche confirme la place originale qu’il occupe dans le cinéma français.
    Patricia Franchini
    Patricia Franchini

    51 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2023
    Un film de braquage pour parler de lutte des classes, un film de banlieue pour parler d'oligarchie et d'impunité, il fallait oser, RAZ l'a fait. Toujours brillant, élégant et tenu, bravo !
    capirex
    capirex

    92 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2023
    Noir, froid et percutant c'est là un film très intéressant de Rabah Ameur-Zaïmeche que perso je classerai comme cinéaste à part tant son oeuvre pleine d'Humanité est naturaliste avec je trouve une approche assez réelle dans ce qui est raconté !
    Ludovic Bertrand
    Ludovic Bertrand

    9 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2024
    Un sujet tiré d'une histoire vraie qui aurait pu donner un résultat très intéressant.
    Malheureusement la réalisation de ce long métrage (bien trop long même) est complètement fade.
    Pour commencer avec le premier 1/4 d'heure dans l'église on voit que ça démarre très mal... (Quelle perte de temps!)
    Puis entre les incohérences géographiques, des acteurs qui n'ont rien de pro, des dialogues tellement "vrai" qu'on devine que rien n'a été écrit mais tourné "à la volé" et les scènes qui ne servent à rien ont fini par me faire décrocher au bout de 50mn.
    Je suis complètement imperméable à ce style de film, mais ça n'engage que moi...
    Eddie W
    Eddie W

    3 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    C'est une sorte de western à la française, mais à l'os, sans l'artillerie lourde des films superproduits (type Bac Nord). Du coup c'est beaucoup plus fin, on se sent proche des personnages par la pure grâce des plans - et non par des artifices de construction psychologique. Il y a quelque chose de presque religieux ici, mais une religion humaine, un grand amour pour les gens, les paumés, revenants, endeuillés, tout ce qui fait la fragilité de notre vie. Pour moi on n'est pas loin du chef d'oeuvre.
    Robert V.
    Robert V.

    13 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2023
    Je ne connais rien du réalisateur et ne souhaite pas en savoir davantage. Ce film est bizarre, déroutant et envoûtant. Ca se passe dans une de ces banlieues fantômes et terrifiantes d ennui, avec des personnages glauques et lunaires. Je ne dirai rien sur l histoire, chacun jugera. Il y a des longueurs abyssales pendant lesquelles on se demande pourquoi le réalisateur nous les inflige. En particulier au début où l on assiste a un chant interminable dans une église pour un enterrement. C est beau, mais une minute aurait suffit. On n est pas a un concert. Je deconseille ce film ou on s ennuie beaucoup. Il est quand même intriguant et peut plaire, peut-être, a des cinephiles patentés cherchant le sublime dans le néant.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 septembre 2023
    Je ne m'attendais à rien de spécial, et j'ai été déçu. Entre une intrigue très décousue avec des plans beaucoup trop longs pour maintenir l'intérêt du spectateur, et des personnages, pas très bien défini m'ont fait fuir ce long-métrage au bout d'une heure.
    defleppard
    defleppard

    375 abonnés 3 365 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Le Gang des bois du temple. Réalisation minimaliste, on prend le temps. Prise de son aléatoire par moment. Un prince Saoudien qui s'encanaille à Marseille par contre impossible, Paris où la Côte d'Azur oui. Bien dans l'ensemble. Trois étoiles.
    Vilaine Cinéphile
    Vilaine Cinéphile

    5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2023
    RAZ revient au cinéma, et il n’aurait peut-être pas dû.… Certain d’être un génie incompris, il réalise un film dans lequel il s’auto-référence et s’auto-parodie. 2/3 moments de mise en scène remarquables, mais une furieuse impression que le réalisateur, à l’image de ses personnages, n’a au final pas grand chose à dire…
    Prétentieux !
    Paname dream
    Paname dream

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2023
    une telle maîtrise cinématographique force le respect, ce film regorge de qualités et fait un bien fou au cinéphile que je suis ; la qualité d'écriture, le tempo, les décorations à la Melville et le propos sonnent comme un coup de tonnerre dans le ciel du cinéma mondial !un grand bravo à Rabah qui ne cesse de nous régaler, courez-y sans plus attendre !
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2023
    Il n’y a rien de classique dans la démarche du réalisateur qui démystifie la banlieue, ses habitants, et le gang qui vient de commettre un braquage. Beaucoup d’argent, et des papiers importants s’inquiète le propriétaire, un prince saoudien. Ceux qu’il veut récupérer avant tout. Le nabab met en branle ses hommes de confiance. La suite est mortelle. Rabah Ameur-Zaïmeche film à l’arrachée, sans heurt ni insistance. Sec, décharné, jusqu’à l’os. L’urgence avant le besoin, et la nécessité d’exprimer au plus près le vécu sans falbalas. Ca peut décontenancer ou nous ramener à de plus évidentes réflexions sur l’art de conduire une caméra. AVIS BONUS Un comédien en flash, une fin alternative et trois titres de la B.O
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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