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    Drive My Car
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    3,9
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    210 critiques spectateurs

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    velosolex
    velosolex

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 septembre 2021
    J'ai lu les critiques des spectateurs. C'est un film apparemment qu'on aime ou qu'on déteste, comme l'étaient les grands chefs d'œuvres d'Antonioni ou de Bergman. Comme eux il nous installe à la fois dans la beauté, et l'inconfor, en nous ramenant à l'essentiel. Pour ma part je n'ai pas vu les trois heures passer. Admirateur de la littérature de Murakami j'ai retrouvé dans ce scénario la qualité et cette capacité à surprendre le lecteur par des rencontres improbables, et une narration mettant les héros sur le grill existentiel. .
    Plusieurs écheveaux d'histoires s'entrecroisent habilement autour du fil rouge: " Oncle Vania" de Tchekhov doit être donné à Hiroshima, par un metteur en scène prestigieux, invité en résidence d'artiste pour l'occasion; Reste pour lui de choisir les acteurs et des les entrainer. Il y a donc des histoires dans l'histoire. La première étant celle du metteur en scène lui même, qui a perdu sa femme, sa muse en fait, deux ans plus tôt et qui ne parvient pas à faire le deuil, se culpabilisant de sa conduite d'alors, dont il pense qu'elle peut avoir été déterminante dans la disparition de sa femme.
    Un autre plan séquence cyclique, étant celle de ce travelling où l'on voit la voiture rouge de nuit, avant de nous inviter dans l'habitacle. Elle à l'avant, lui à l'arrière. Notre metteur en scène s'étant vu imposé un chauffeur, une jeune femme en l'occurrence, avec laquelle une relation profonde va peu à peu s'installer. Rien à voir avec une attirance sexuelle lambda, mais quelque chose de bien plus singulier. L'homme dit au chauffeur chaque soir, ou chaque matin, au moment d'aller répéter dans la salle, ou de repartir, d'appuyer sur le bouton "play" du cassette. Alors les dialogues d ' "oncle Vania" commencent, et raisonnent dans l'habitacle de la voiture, afin qu'il se remette bien le texte en tête.
    C'est un enregistrement qui a été fait par sa femme. Est ce "Oncle Vania", qu'il écoute, ou sa muse, dont il pleure sa disparition, sans pathos exprimé?. Ce n'est qu'avec le temps qu'il i dira son chauffeur, toujours très professionnelle, le nom de cette voix, que la jeune fille trouve très belle.
    La voiture, joue donc un rôle majeur, comme le titre du film l'indique. C'est un vieux modèle SAAB, de couleur rouge, incandescente dans Hiroshima nocturne, éclairée de ses lumières, glissant sur son rail autoroutier. Une voiture fétiche auquel le metteur en scène tient beaucoup, depuis quinze ans qu'il l'a possède et en prend grand soin. Il a confié les clés à la jeune femme à contre cœur au début, avant de lui dire qu'elle conduit admirablement, sans à coups.
    Pour cet homme dirigeant des acteurs, veillant à la fluidité de leur texte, ce n'est pas gratuit. Les deux protagonistes déchirés chacun par la culpabilité, vont après s'être confié l'un à l'autre, se retrouver à la fin du film tous deux sur le siège avant.
    Il y a là, parmi tant d'autres, une belle métaphore sur le rapprochement, la confiance qui se mérite, la relation qui se construit dans le temps, et le processus de guérison, qui passe par le langage. Les scènes d'acteurs jouant Tchekhov sont très fortes,, très engagés émotionnellement, physiquement.
    Où est la vie, le cinéma, le théâtre? Le grand écrivain Russe semble avoir phagocyté tout le monde, et la scène finale, le jour de la première, avec cette actrice muette , rendant la réplique à l'oncle Vania, par le langage des signes et du corps, est une de ces scènes qu'on oublie pas, comme celle des "lumières de la ville" , où Chaplin, avait choisi de garder le muet, pour exprimer, par l'art du mime et des émotions dansant sur un visage, la quintessence de ce que le cinéma pouvait exprimer de plus fort.
    Murakami ne pouvait trouver mieux que Tchekhov, que j'ai eu envie de relire, comme sûrement tant d'autres, après avoir vu ce chef d'œuvre, qui est une ode aussi à la littérature, et à tous les arts qui guérissent, tant il tire des rallonges, et des ponts entre les genres et les êtres.
    C'est un chef d'œuvre absolu !
    Isabel I.
    Isabel I.

    40 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Le lundi 6  septembre 2021
    Drive my car
    Combien de jours m'a t'il fallu pour pouvoir sortir de cette voiture et enfin exprimer mon ressenti . Je n'avais pas envie de quitter mon siège de passager clandestin , je voulais rester le témoin caché de cette histoire, de ces histoires . Je voulais continuer à écouter Yûsuke Kafuku et Misaki Watari . Comme le générique du film qui arrive au bout de 45 minutes, il m'a fallu du temps pour émerger.
    Juste commencer cette chronique en disant " j'ai aimé " sans trop même savoir pourquoi .
    J'ai été séduite. 
    Le film est long mais cette  durée,  ce temps  sont précieux.
    Les hasards "en attendant godot" pour commencer ce film ( #"Le triomphe" vu la veille ) l'attente déjà , la temporalité .
    L'attente, l'espoir.
    Des hasards plus douloureux,  des souvenirs,  ceux des autres surtout.
    Des coïncidences dans les silences,  dans les souffrances .
    Le deuil, les deuils, des êtres aimés.
    Des renoncements sans jamais oublier.
    La blessure,  les blessures, celles de l'âme,  celle du corps.
    La voiture personnage central
    La voiture celle qu'on conduit témoin des souffrances
    Celle dans laquelle on est conduit
    Complice des cheminements de chacun , des confidences, des pensées cachées, des secrets avoués.
    Impossible d'aller plus loin pour exprimer  ce qui m'a tant séduit au risque de gâcher votre plaisir de cheminer avec eux .
    Juste cette scène, ses deux mains dressées hors de la voiture  qui tiennent,  comme des drapeaux libres , les cigarettes, la fumée s'échappant. Deux mains, deux personnages, deux histoires mais une seule complicité pour quel avenir ? Je crois alors à l'optimisme, la vie est là devant ,on est sur cette route.
    edsti
    edsti

    9 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 septembre 2021
    Bouleversant poétique acteurs entiers scenario qui nous emmène très loin dans les relations humaines un chef d oeuvre
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2021

     Que dire en quelques paragraphes de ce film, tiré d'une nouvelle du prolifique Haruki Murakami, dont la richesse mériterait.... tout un colloque! Ryusuke Hamaguchi, qui revivifie la délicatesse et la profondeur du grand cinéma japonais d'autrefois, Ozu, Mizoguchi, aime réaliser des films divisés en chapitres. Senses: 5 chapitres; Asako I et II: Asako I et Asako II, et ici aussi il y a deux chapitres bien distincts (séparés d'ailleurs par le générique) qu'on pourrait tout aussi bien appeler Yûsuke I et Yûsuke II.
               Premier chapitre : un couple de quadragénaires très aisé (bel appart...), très branché (Yûsuke -Hidetoshi Nishijima- est metteur en scène et acteur, Oto - Reika Kirishima- est scénariste pour la télévision) et toujours très amoureux. Après l'amour, ou même pendant, Oto aime imaginer la suite des scénarios fantastico /érotiques qu'elle va proposer: "dans une vie antérieure elle était une lamproie.... qui ne posait les pièges de sa bouche à ventouse que sur des pierres..." Le "couple idéal", dont on apprend qu'ils ont perdu une petite fille de 4 ans et qu'ils n'ont pas voulu d'autre enfant. Pourtant, en rentrant inopinément, Yûsuke trouve dans son lit le charmant et très jeune Takatsuki (Masaki Okada), acteur dans un film d'Oto, ce qui semble le laisser assez indifférent. Mais Oto meurt brutalement d'une hémoragie cérébrale. Fin de la première partie, drame bourgeois: le mari, la morte et l'amant. 
             Dans la seconde partie, Yûsuke part à Hiroshima animer un atelier qui va conduire à la mise en scène d'Oncle Vania, une mise en scène novatrice puisque les acteurs (japonais, chinois ou coréens) s'exprimeront chacun dans leur langue.... y compris la langue des signes (coréenne.... très expressive, un joli ballet dansé par les mains) puisque Sonia est jouée par une muette. Et le veuf a la désagréable surprise de découvrir parmi les postulants Takatsuki, mû par une envie plutôt malsaine de travailler avec Yûsuke.
               Yûsuke a choisi un hôtel éloigne, au bord de la mer. Or, les règles sont inflexibles: pour des raisons d'assurance, Yûsuke ne doit pas conduire sa voiture,  mais il l'adore, cette voiture, une Saab turbo deux portes d'un rouge pétant (mais où diable ont ils retrouvé cette merveille??) et il supporte mal de se voir attribuer de force un chauffeur. En l'occurrence, une chauffeur, Misaki (Toko Miura) une jeune fille mutique, sauvage, mal à l'aise avec les autres, qui ne sait faire qu'une chose dans la vie: conduire. Dont on comprendra que l'enfance a été très difficile.
               Le film dure trois heures. Est il trop long? L'hypocrisie bien pensante voudrait que l'on s'écrie: non bien sûr! En fait, si. Car une thématique secondaire de cette seconde partie c'est: comment jouer Tchekhov aujourd'hui? Comment représenter Tchekhov? et les scènes de travail sont vraiment longues. Un quart d'heure de moins aurait permis peut être de mieux apprécier la splendeur de la fin.
               Petit à petit, on a compris que le "couple idéal" de la première partie vivait sur des fêlures. Ce sont deux écorchés qui partagent la Saab, deux écrasés par une culpabilité qui ne les quitte jamais. Et qui, peut être, vont s'épauler et revivre un peu moins mal, continuer à vivre, comme Sonia et l'oncle Vania....
               C'est magnifique, fort, puissant, subtil. C'est clair: Hamaguchi est un très grand.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    Long très très long, succession de scènes sans intérêt... film plat... bref passez votre chemin ou faites un vrai road trip !
    Domnique T
    Domnique T

    69 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2021
    Il n'est pas inutile de connaitre un peu "Oncle Vania" de Tchekhov pour mieux appréhender les caractères des protagonistes ...
    Nous voyons de plus en plus souvent le générique de début apparaitre au bout de 2 3 ou 4 minutes de film ... là, c'est au bout de 45 minutes ! 45 minutes d'ennui profond ! Mais à ce moment, le film débute enfin et de quelle façon ! Le spectateur est surpris a chaque minute par le scenario, la façon de filmer, la direction improbable vers laquelle le réalisateur nous emmène ! C'est très habile, très esthétique aussi !
    Kiberen
    Kiberen

    24 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    Ryusuke Hamaguchi et son "Drive My Car" ont progressivement attisé ma curiosité sur ces dernières semaines, et maintenant que je suis ressorti de ces 3h de visionnage, je suis à la fois très satisfait et très perplexe.

    D'un côté, Hamaguchi a voulu nous parler de la mort et du deuil, de ce qui nous rend complets, de ce qui nous pousse a avancer, à trouver les réponses qui nous manquent dans un voyage contemplatif ou nombreux seront les longs dialogues où nos personnages cherchent les pièces de divers puzzles. Le parcours de Yusuke est constamment très intéressant à suivre, tant son besoin d'avancer, de trouver un nouveau souffle est palpable.


    Le rapport à la voiture n'est également pas à négliger. À travers les nombreuses séquences véhiculées, Hamaguchi délivre un message sur le pouvoir d'être vivant, d'être le chauffeur de ce qui sont encore là et qui ont besoin d'avancer. Avec une voiture, on peut partir trouver un nouveau souffle, ou retourner dans notre passé pour embrasser notre propre vérité.

    Ce récit est magnifié par une réalisation toute en finesse, où chaque personnage trouve progressivement sa place dans le cadre. Le talent de Hamaguchi pour filmer de grands paysages est à noter, ce qui offre un troisième acte aussi fort visuellement qu'émotionnellement. Certains thèmes peu abordés sous un angle comme celui du film se révèlent très touchants, notamment concernant la question de l'art et du handicap, et le lien invisible entre le pouvoir du théâtre et nous est représenté avec justesse.

    De l'autre côté, il y a pour moi un vrai problème avec la durée du film. Je n'ai rien contre les films très longs, "Il était une fois en Amérique" est mon film préféré de tous les temps avec ses 4H10, et "Onoda" du haut de ses 3h est pour l'instant mon film préféré de 2021. Cependant, ici, la durée pose un vrai problème.

    Presque une heure de film, la première, est consacré à installer le passé de Yusuke et l'élément déclencheur qui nous emmène vers l'histoire principale. Mon problème, c'est que tout ce que j'ai vu durant ce long début de film est répété dans les 2h20 (environ) restantes, et je ne trouve pas ce premier acte qui s'étend très utile au final. "Drive My Car" aurait très bien pu démarrer au début de son tronçon principal, et tout serait resté clair et compréhensible. En plus d'affaiblir inévitablement le rythme, ce début de film diminue la portée dramatique de beaucoup de scènes qui suivront puisque nous savons déjà tout, puisque nous étions là. Lorsque Yusuke se confie sur tout ce qui s'est passé plus tôt dans sa vie auprès des personnages, on ressent beaucoup moins les liens qu'il tisse avec les divers personnages, n'étant pas dans la découverte avec eux. "Drive My Car" aurait pu tout à fait s'amputer de ce premier gros morceau du film, garder les rushs pour illustrer par-dessus les dialogues ce qui est raconté plus tard, et le film s'en serait tout aussi bien porté et il aurait pu un peu plus respirer.

    Bien que souffrant de ce problème insistant, "Drive My Car" reste néanmoins une formidable étude des rapports humains, des connexions que nous faisons, de cette quête que nous entreprenons pour mieux connaître ceux qui ne sont plus là. Un très beau film, qui aurait pour moi gagné a s'alléger de quelques dizaines de minutes pour devenir sublime.
    Chris Marou
    Chris Marou

    6 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Drôle d impression en sortant de ce film. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je ne me suis pas ennuyée ni mon partenaire mais ne suis pas enthousiasmée non plus. Ce n est pas non plus un film que je recommanderai car
    Je pense qu il faut vite s imprégner de l histoire dés le début( ce que j ai fait) et on passe un bon moment..
    sinon c est l ennui..
    plusieurs spectateurs ont quitté la salle.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    639 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    J'ai pris du temps avant d'aller voir "Drive My Car", Prix du Scénario au dernier festival de Cannes. Ces trois heures de film me rebutaient. Mais au vu des excellentes critiques, j'y suis allé sans rouspéter, convaincu que je ne le regretterai pas. Et ce fût le cas. "Drive My Car", par sa mise en scène, ses acteurs et ses thèmes, parvient à nous déconnecter du présent pour nous plonger totalement dans une oeuvre atypique, poétique et mystérieusement immersive. J'avais l'impression, à ma sortie de salle, d'avoir dévoré un gros roman, dense, palpitant mais aussi dur et sombre. D'un côté, il y a un acteur et metteur en scène qui démarre une résidence dans un grand théâtre afin d'y monter "Oncle Vania" de Theckhov, et ce, suite au décès brutal de sa femme quelques mois auparavant. De l'autre, il y a sa conductrice personnelle, imposée par la production, une jeune femme mutique et pétrie de culpabilité. Lors de leurs nombreux trajets professionnels, dans l'espace clos de sa voiture, les dialogues formels se transforment en confidences et le deuil qui les habite secrètement chemine vers une libération. Autour d'eux gravitent d'autres personnages, eux aussi en pleine reconnexion à leur identité profonde. Le cinéaste japonais Ryusuke Hamaguchi ouvre son film avec un prologue de trois quarts-d'heure, avant de lancer son générique, ce qui peut rebuter certains spectateurs qui n'ont pas l'habitude de ce genre de format. Mais ce démarrage atypique permet aussi de donner le ton, entre silences et paroles, et de mettre en exergue toute la douleur, la fragilité et la complexité de son personnage principal. Avec une force tranquille toute particulière, cette oeuvre-fleuve aborde les thèmes du deuil, de la création artistique, du rôle cathartique de l'acteur, de la parole et de l'écoute vraies sans jamais perdre le cheminement progressif de ses personnages vers l'acceptation d'une réalité difficile à accepter. Car, d'une certaine manière, si la plupart des personnages se fourvoient dans le leurre de la fiction théâtrale, la jeune chauffeuse semble se refermer sur elle-même, quitte à s'extirper de toutes relations sociales. Et c'est à partir de ces positions diamétralement opposées que se déroule une rencontre véritable, où les rouages les plus intimes semblent se remettre en mouvement. Les souffrances se mêlent et s'entrecroisent alors que les allers-retours incessants se multiplient et élargissent le champs des possibles. Puis, il y a aussi la singularité de cette pièce de théâtre polyglotte, où les langages deviennent sons et où les corps démystifient le poids des mots. La présence d'une comédienne sourde et muette au casting est à l'origine de quelques moments de grâce, où le temps se suspend. "Drive My Car", tout en prenant son temps et en évitant tout lieux communs, parle de nos pertes et de nos échappatoires, de nos petites morts et de nos renaissances. Souvent, le cinéaste réussit à dire beaucoup sans dire un mot, mais quand les langues se délient, les idées abstraites résonnent très concrètement. Déconcertant et agréable, rare et puissant.
    Veronique B
    Veronique B

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Bon ... euh... alors....
    Quel ennui !!!
    J y suis allée après avoir lu les critiques dithyrambiques de la presse et des spectateurs....
    Alors, en résumé :
    La 1ère heure (60 minutes) campe le contexte : le personnage principal du film a vécu 2 drames péronnels.
    Puis il s en va monter une pièce de Tchekhov à Hiroshima : pendant 50minutes, nous avons la lecture de Oncle Vania par des acteurs en mandarin (sous titré en français) en coréen (sous titré en français) en langage des signes (sous titré en français) et en japonais (sous titré en français) et en japonais (sous titré en français)
    Puis l amant de la femme de l homme exprime pendant 30minutes combien sa femme était formidable
    Et pour la dernière heure, il se passe enfin quelque chose à travers un récit initiatique avec sa chauffeuse....
    Pffff euh.... quelle purge !
    J ai mis 2 étoiles pour ne pas avoir l air trop inculte
    Jean-Jacques GOUFFIER
    Jean-Jacques GOUFFIER

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2021
    Ce chef d'œuvre est une ode à l'amour, la mort, le deuil et la résurrection, et tout cela avec une grande pudeur, sans pathos.
    Tous les personnages ont une densité remarquable. Les dialogues sont comme un chant lyrique qui vous transporte loin dans l'âme des personnages, chant entrecoupé de silences tout aussi envoûtants.
    La lumière, les paysages sont d'une beauté remarquable.
    Ces 3 heures s'écoulent comme le doux chant d'une rivière par une journée printanière. Même lorsque vous êtes sortis de la salle, le rythme paisible de ce film continue de vous envelopper d'une façon presque charnelle et l'on regrette presque que le rêve ne puisse pas continuer encore un peu.
    Math719
    Math719

    192 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2021
    Un film japonais, qui mérite qu’on s’attarde dessus, la culture japonaise y est bien présente. Les acteurs sont bons mais il y a beaucoup de longueurs. Dommage sans ça, le film aurai été parfait. Les plans camera sont recherchés et certaines scènes sont vraiment intéressantes.
    Elvira de Bord
    Elvira de Bord

    112 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2021
    Très beau film, touchant, poignant avec des images magnifiques. L'histoire se revèle peu à peu au gré des voyages. La mise en scene de my uncle Vania est un parallele subtil avec les evenements et la vie des personnages. Tout s'enchaine parfaitement et on ne voit pas le temps passer. La qualité des dialogues est exceptionelle.
    soulman
    soulman

    94 abonnés 1 234 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2021
    Je n'avais pas accroché aux 2 premiers "Senses" mais les critiques élogieuses réservées à ce dernier film de Ryusuke Hamaguchi, combinées à la perspective de retrouver l'univers de Murakami, que j'apprécie grandement, m'ont poussé à voir "Drive my car". C'est globalement une déception. Pourtant, les deux premières heures sont intéressantes, le scénario complexe et les interprètes de qualité. La première partie qui décrit la fin de la relation d'Oto et de son époux est la plus belle, magnifiée par une mise en scène d'une élégance extrême. Le lien très fort qui unit le couple, comme la déception immense qui envahit le mari lorsqu'il surprend sa compagne avec un autre, sont dépeints avec une évidence et une force rares.
    De même, les premières séquences à Hiroshima sont très réussies : la connivence avec le responsable artistique du festival, le repas chez lui en compagnie de son épouse, comédienne muette choisie pour l'un des rôles de la pièce de Tchekhov, les premières lectures d' "Oncle Vania"... Le fil est perdu lors du monologue du comédien qui, dans la pièce, doit jouer le rôle-titre. La scène se déroule dans la Saab du metteur en scène, qui raccompagne le premier à son hôtel. Le discours, trop long, vide, apparaît dénué de sincérité, déclamé peut-être également par un acteur plus superficiel.
    A partir de cette scène, le reste du long-métrage plonge dans la convention et ne parvient plus que rarement à faire naître l'émotion des débuts (on sauvera malgré tout l'étreinte entre le metteur en scène et son chauffeur devant les restes de la maison détruite de la jeune femme, sur son île natale, où elle a conduit son client).
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2021
    Yusuke Kafuku est un comédien de théâtre  classique. Il vit heureux et amoureux avec son épouse Odo, scénariste pour la télévision. Un jour, Yusuke surprend, sans que celle-ci s'en aperçoive, sa femme et son jeune amant. Yusuke choisit de taire cette découverte à Odo.

    Ceci est le prologue de 45mn qui met en place tous les éléments matériels et symboliques d'une histoire très riche aux multiples interprétations. Entre huis clos et road movie, hymne à la créativité par l'abandon de soi, habité par des personnages marqués par la mort et passionnés par leur métier, Drive my car ne cesse d'intriguer pendant 3 heures. La beauté des images, le mystère des personnages, la poésie des rencontres, la mixité des langages, la force des silences, le poids de la culpabilité, le spleen de Tchekhov... tout dans ce film, adapté d'une nouvelle de Murakami, interpelle.

    Ses personnages en souffrance trouveront dans l'écoute et la compréhension de l'autre une forme de repos.

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