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    Drive My Car
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    210 critiques spectateurs

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    Marianne KD
    Marianne KD

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2021
    Le meilleur film que j'ai vu cette année, malgré ses 3 heures on ne voit pas le temps passer. un scénario très original et une promenade linguistique étonnante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Film long et soporifique, plusieurs histoires se superposent sans toujours se croiser. Il faudrait voir plusieurs fois pour y comprendre quelque chose mais franchement 3 heures c'est sans appel et puis n'est pas spécialiste d'Oncle Vania qui veut !
    loixiol
    loixiol

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Que c'est bon un réalisateur qui prend son temps. Des personnages qui, en écho à la pièce de Tchekhov, tente de continuer à vivre malgré leur fardeau.
    Marko P
    Marko P

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Merveilleux film qui m’a tiré des larmes plusieurs fois tellement tout est pudique, intelligent, profond, d’une humanité sidérante. J’aime ces gens, ce qu’ils font, ce qu’ils se disent, en résonance avec la pièce de Tchekhov “Oncle Vania” qu’ils répètent tout au long de cette histoire dont les 3 heures ne se passent pas au volant de la voiture comme on pourrait le redouter mais dans différents lieux d’un Japon formidablement filmé et présent. Paysages urbains de jour et de nuit, insulaires ou bucoliques (comme dans Senses où les lieux avaient autant d’importance que les états d’âme). Les dialogues sont toujours surprenants, inattendus, et il y a des rencontres où l’intimité se révèle avec une très grande intensité. Il y a quasiment 3 fins successives dont le dernier plan est à chaque fois bouleversant. Et une voiture qui unit, suscite la confession et apparaît comme un état d’esprit à elle seule. Une palme d’or n’aurait pas été du luxe.
    AZZZO
    AZZZO

    308 abonnés 823 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Un très beau film, à l'esprit japonais, tout en subtilité et délicatesse. Beaucoup de lenteur dans l'action et dans le choix des plans, avec la saveur de l'intelligence et le plaisir de laisser le spectateur entrer dans l'histoire pour en comprendre les ressorts.
    Pour autant, la beauté du film tient essentiellement au roman de Murakami que le réalisateur suit au cordeau. C'est une belle adaptation, mais une adaptation plus qu'une création. Ainsi, l'idée géniale de mise en abyme durant les répétitions d'Oncle Vania vient du roman. Toutefois, Riyusuke Hamaguchi a sû glisser son interprétation de l'oeuvre en insistant sur la voiture, cet objet secondaire qui permet pourtant d'aller d'un point à un autre, d'avancer, seul au volant ou avec un(e) autre... en acceptant de se laisser conduire. Un road-movie de l'intime. Intelligent et émouvant.
    Lulu1010
    Lulu1010

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    Film intimiste qui aborde un sujet délicat : la mort et ses regrets et la culpabilité que l'on peut éprouver. Film un peu long mais remarquable par sa justesse de propos.
     Kurosawa
    Kurosawa

    593 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    En remettant à "Drive my car" le prix du meilleur scénario, le jury du dernier festival de Cannes a récompensé un film aussi complexe que majestueux. On y suit d'abord l'histoire d'un couple qui dysfonctionne, dont la communication est mise à mal – et l'on comprendra pourquoi. Hamaguchi montre à quel point le dialogue entre les deux époux ne passe que par leurs professions respectives : quand Yusuke et Oto font l'amour, elle trouve alors l'inspiration pour inventer des histoires qui serviront ses séries télé ; quand Yusuke répète la pièce qu'il est en train de monter, c'est en écoutant une cassette dans sa voiture, où Oto lui donne la réplique via un enregistrement. L'art pour surmonter le deuil, idée qui va prendre une dimension autre à partir du générique de début, lequel arrive après quarante-cinq minutes, quand le metteur en scène de théâtre rencontre Misaki, sa chauffeure chargée de le conduire de son hôtel au lieu de travail où ont lieu les répétitions d' "Oncle Vania". On ne sait pas grand chose de Misaki, si ce n'est qu'elle conduit à la perfection : elle parle peu et ne noue pas de relation avec Yusuke, comme on pourrait s'y attendre. Hamaguchi prend le temps de filmer ce long moment où deux êtres s'observent et n'osent aller à la rencontre de l'autre. Si l'on devine aisément que Misaki elle aussi porte un lourd fardeau, ce n'est pourtant pas une déception que d'apprendre ce mystère dans le dernier tiers du film : la révélation sonne davantage comme un exutoire, dans un moment où la confession de la douleur se calque sur le texte de Tchekhov. Les répliques d' "Oncle Vania", que l'on entendait dans la voiture de Yusuke ou pendant ces nombreuses répétitions sans que l'on parvienne vraiment à leur donner un sens, à les raccrocher à une autre réalité, trouvent enfin un point d'appui. Si l'idée selon laquelle l'art est un miroir de la vie n'est pas la plus originale qui soit, ce qui importe ici c'est moins la conclusion que le long trajet qu'il aura fallu pour y parvenir : une route faite d'attentes, d'hésitations, d'accélérations et de heurts – une métaphore qui vaut autant pour décrire la relation Yusuke-Misaki que pour la manière sublime et si rarement montrée au cinéma dont est retranscrit le processus de casting et de répétitions d'une pièce de théâtre. Durant ce très beau voyage qu'est "Drive my car", deux magnifiques moments font pause dans le récit : le premier est un repas entre le directeur du théâtre, sa femme muette, Yusuke et Misaki. Ici, Hamaguchi ne fait pas autre chose que filmer une scène où la vie est réactivée, un partage d'amour dans lequel l'art est absent. Le second moment se déroule durant le long trajet vers le village d'enfance de Misaki : alors que l'on est bercé par le bruit feutré de la voiture qui crée un rythme hypnotique, le cinéaste ose une rupture ambitieuse en coupant le son. On ne voit alors pendant quelques secondes qu'une voiture roulant sous la neige, sans distinguer les deux personnages à l'intérieur ; l'image devient pendant un bref instant reine et tous les composants du cadre (voiture, personnages) sont réduits à ce qui fait leur beauté, à savoir une opacité qui leur rend tout leur mystère. Aussi Hamaguchi signe un long-métrage exigeant, porté par des relations complexes et une mise en scène qui réside le plus souvent dans la froide observation, ce qui n'empêche en aucun cas l'émotion.
    Hepburned
    Hepburned

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2021
    Superbe film, beaucoup de poésie et d'idées excellentes de mise en scène. Voir Tchekhov joué en plusieurs langue DONT la langue des signes est exceptionnel et à faire au théâtre !!
    En tant que comédien, je ne peux que valider et apprécier ce genre de film. Bravo !
    saxoman
    saxoman

    17 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    L'attachement pour ce film ne va que crescendo du début à la fin. Les personnages ne se révèlent que progressivement, à commencer par le froid , hautain et presque antipathique Kafuku. Mais ce metteur en scène porte en lui son poids de remords (qui ne seront exprimés qu'à la fin) et qui le pousse à être sans égards avec ses comédiens. La scène entre Kafuku et sa chauffeure (magnifiquement interprêtée par Toko Miura) devant les ruines de la maison de cette dernière nous émeut jusqu'aux larmes. Ce film est un bonheur. Arigato Ryûsuke Hamaguchi san !
    Childeric
    Childeric

    4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2021
    J'aurais mis une note négative si je l'avais pu. Trois heures de vacuité absolue, nombrilistes à l'extrême. On dirait une caricature de cinéma germanoprantin à la Klapisch, et pourtant c'est du cinéma japonais. Les personnages sont des statues vides de toute émotion, totalement creux, il ne s'y passe absolument RIEN. Ah si, il y a 2-3 jolis paysages. C'est un peu limite pour combler 3h laborieuses.
    William Dardeau
    William Dardeau

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2021
    Le jeune (42 ans) réalisateur des déjà très estimables Asako 1 et 2, Senses et Passion livre avec Drive my car une œuvre nettement plus aboutie qui devrait le faire reconnaître au-delà des cercles intellectuels d’initiés, car il faut bien reconnaître que les cinq heures de Senses et ses longs dialogues peuvent rebuter. Toutefois Il serait faux de prétendre que Drive my car est accessible à tout un chacun ; il n’est pas déconseillé de connaître un minimum la société japonaise. Et une relecture de Oncle Vania de Tchekov n’est pas non plus superflue. Drive my car est un film d’intellectuel intelligent et cultivé . Hamaguchi veut faire partager son admiration pour Tchekov (c’est compréhensible !) et sans doute nous convaincre de lire Murakami (le film est issu d’une de ses nouvelles). Contrairement à certains je n’ai pas trouvé le film prétentieux, bien au contraire. Hamaguchii prend le temps d’expliquer, de s’attarder, de fluidifier son récit. On s’attache très vite aux deux personnages principaux, particulièrement la conductrice taiseuse, mais aussi à la troupe de comédiens. Les belles idées de cinéma sont nombreuses (la Saab rouge, les cigarettes fumées par le toit ouvrant ……). Une palme d’or n’aurait pas été imméritée.
    Pascal
    Pascal

    19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Très bon film. Un peu long, souvent lent, il ne plaira pas à tout le monde. Mise en scène somptueuse et très bons acteurs portent un scénario simple mais qui sert bien le thème de la culpabilité, la mort, l'amour et la vie.
    dominique dollois
    dominique dollois

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    J'ai été captivé et subjugué. De l'écriture à la réalisation, tout y est d'une grande finesse et subtilité. Oeuvre majeure. Faites du bien à votre âme, courez-y tant que c'est encore à l'affiche
    César Clermont
    César Clermont

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2021
    Court métrage longué, sacré paradoxe lol ! Après 45 minute de parole monotone et de scène de sexe pas très passionné, le film se termine sur une scène de voiture incompréhensible. Tellement monotone que nous n'avons pas réussi a savoir si un enterrement a eu lieu ou un mariage. Il faudra bien faire penser au cinéma Escurial d'allumer les lumières à la fin du film car les gens sont restés même après la fin du générique.
    Jean-Baptiste B
    Jean-Baptiste B

    34 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Après un pré générique intriguant de 45 min tout de même, le film s'étire et se répète dans ce qui semble être une boucle infinie et terriblement ennuyeuse. Je pense que c'est typiquement le genre de film où l'effet exotique du Japon joue à plein sur les critiques positifs, mais la substance du film est très pauvre en définitive. Si un européen écrivait un film pareil, la plupart jugerait ça prétentieux et vain je pense. Est ce que ce film a du succès au Japon?
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