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    Drive My Car
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    210 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    344 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    Ryusuke Hamaguchi aurait pu rogner, accélérer, dévier sur des ellipses …. Bref faire un autre film pour nous rappeler comment la mort s’entretenait avec les vivants et donnait encore un sens à la vie . Mais Ryusuke Hamaguchi a fait ce film-là , écrit avec beaucoup de sensibilité, prétextes et transferts ( de rôles, de personnalités, d’amants …) autour du deuil et de la création artistique, mêlés. Un metteur en scène obsessionnel ( on ne touche pas à sa voiture ) , une jeune fille qui ne sait que conduire, un comédien de la relève, et l’univers de Tchekhov en préparation dans ce film qui parle donc aussi de théâtre. Ryusuke Hamaguchi mêle ainsi plusieurs caractères pour ne fondre qu’un seul récit, une suite d’images très prenantes, souvent entêtantes où les mots de Tchekhov résonnent encore assez bien dans le quotidien de chaque protagoniste. Chacun pourrait y retrouver alors un peu de soi confie le réalisateur dans sa réalisation sobre et efficace. Le film est long, parfois traînant, jamais ennuyeux. Le temps ne nous est plus conté. Il défile simplement, joliment …
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Carole Lefrançois
    Carole Lefrançois

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2022
    Une espèce de beauté mélancolique revient de manière récurrente dans les films de HAMAGUCHI Ryusuke.
    Les 3 éléments du film qui nous apparaissent les plus importants & attractifs : la Saab turbo 900 rouge, l’excellente conductrice Misaki Watari (MIURA Toko), et la sobriété apparente de KAFUKU Yusuke (NISHIJIMA Hidetoshi) dans le rôle du metteur en scène. Ils ont tous deux une élégance professionnelle. Et la pluralité des langues dont la langue des signes attire l'attention !
    AdriBrody
    AdriBrody

    11 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2022
    Il y a des films où, en le terminant, je me dis que j'ai raté un élément pour le comprendre dans son entièreté. Et en faisant quelques recherches, quelques analyses, Drive my car est rentré dans ces derniers.
    De prime abord, c'est un film sur Oncle Vania, pièce de théâtre de Tchekhov, mis en scène par un metteur en scène veuf dont il ne garde comme souvenir qu'un adultère et des cassettes audios.
    Mais c'est aussi, et surtout, un film sur le théâtre en lui-même. Le corps, les dialogues, les silences, les mots sont au cœur du film. Entre Oto, une voix sans corps, et la muette, un corps sans voix, s'opèrent un jeu de miroir. Miroir qui a aussi son importance car il est le reflet du protagoniste à son amant. spoiler: Et ce dernier sera justement arrêté pour meurtre, là où la mort d'Oto est restée mystérieuse jusqu'ici.

    De plus, durant tout le film, Kafuku écoute en boucle sa femme. Et le film se termine de manière intelligente sur la muette. De la voix au corps. Savoir passer d'un point à un autre, savoir avancer, savoir laisser la place de conducteur. Car je ne comprenais pas le titre du film. Certes, Kafuku laisse sa voiture, mais je ne comprenais l'intérêt d'en faire le titre. Jusqu'à ce que ces deux personnages parlent de deuil. Ils finissent par se comprendre, à se mettre à la place de l'autre. A prendre la place du conducteur. Finalement, j'avais bien raison. Il fait partie des nombreux films qui cachent ce qu'il faut vraiment voir.
    Martin T
    Martin T

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2022
    Tout en respectant le recueil de nouvelle, le cinéaste a su en faire une adaptation qui mérite d'être vue.

    En grand lecteur de Murakami, je recommande ce film qui réussit à nous plonger dans le monde onirique de l'écrivain.
    Hervé L
    Hervé L

    81 abonnés 640 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2022
    Un film désespérant ennuyeux très très long des dialogues insipides mélangés à ux répliques de Tchekov un scénario sans but et beaucoup de tristesse bref c'est insupportable. Une seule chose positive l'esthétique des images et la bonne photographie
    Spectatrice du Sud
    Spectatrice du Sud

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    4,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Ce film m'a entraînée loin, fait rêver, et profondément touchée. Original, il prend le temps nécessaire à ce qu'il raconte et montre.
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2022
    Quatre chapitres de « Senses » ont posé le ton dramaturgique et émotionnel du cinéma de Ryusuke Hamaguchi. Deux chapitres sur « Asako » ont approfondi le témoignage d’un désir sur la scène du quotidien. À présent, sa narration, toujours aussi dense et généreuse, est compressée dans un unique ensemble, toujours en mouvement. Il a su tirer le meilleur parti de la nouvelle d’Haruki Murakami, « Des Hommes sans femmes », dont on aura déjà pu voir quelques-unes de ces œuvres adaptées à l’écran (Burning, Norwegian Wood). On y retrouve la même solitude qui hante ses héros, engouffrés dans les ténèbres, incapable de trouver la parole, ou ici la réplique, afin d’accepter de vivre dans le présent. C’est avec autant de subtilité que le cinéaste maîtrise les vertus de l’intrigue, tout en injectant à cette lente chute la possibilité de rédemption, tant attendue par des corps errants.

    Pas étonnant dès lors d’ouvrir le film sur un décalage, significativement chargé en deuil, où la silhouette d’Oto (Reika Kirishima) ne trouve pas de couleur ou de mouvement, là où son époux Yûsuke Kafuku (Hidetoshi Nishijima) possède sans le savoir, les clés de ses propres chaînes. Le couple file dans une direction que l’on revisite avec une tendresse envoûtante, sans pour autant asphyxier le spectateur d’une rancœur ou d’une logique implacable. Les relations sont complexes et mêlent intimement le langage du corps et l’émotion, chose qui unira tous les personnages, sur une même scène, sous le même soleil et dans le même labyrinthe urbain, qui les persuade d’être au bon endroit. Le travail apporté au son justifiera donc bien plus les transitions, renouvelant par la même occasion des enjeux qui donneront un peu plus d’élan aux personnages mutilés. Yûsuke porte un chagrin et une incroyable retenu dans cette forme de testament qu’il se fait à lui-même, lorsqu’il s’aventure sur les routes, moment propice où il peut se confronter aux fantômes de son passé.

    Il répète les mêmes trajets et les mêmes dialogues, mais pour nous seulement, il récite la pièce « Oncle Vania » d’Anton Tchekhov avec plusieurs niveaux de lecture, à ne plus savoir s’il est encore maître de ses répliques ou seulement le reflet de son personnage, avec qui il partage la tragédie. Dans cette démarche, c’est également un reflet qui l’a enfermé dans ce jeu de non-dit. Le metteur en scène qu’il est aura beau comprendre comment dépasser le jeu de la parole, comme en témoignent les nombreuses séances de lecture, consistant à s’écouter, se regarder et ressentir l’appel du texte, il ne parvient pas à se détacher de son épouse et saute sur la première occasion de lui refaire la conversation. C’est une empreinte bouleversante que Hamaguchi laisse là, alors que l’homme aliéné se voit associer à la conductrice aguerrie, Misaki Watari (Tôko Miura), qui porte également la cicatrice d’un deuil personnel. Ensemble, ils prennent la route, des allers-retours dans un circuit qui les forcera malgré eux à s’exprimer et à se libérer d’une charge émotionnelle, qu’ils tendent comme une cigarette vers le ciel, présage symbolique d’un encens qu’ils préfèrent consommer au lieu de le laisser s’embraser.

    « Drive My Car » est une sublime expression des sentiments, où la voiture rouge constitue à la fois le fardeau et la délivrance des héros. Celui ou celle qui tient le volant du véhicule n’est-il pas identique à la personne qui se livre sur scène ? N’y a-t-il pas un écho poignant dans un discours qui trouve le mot de fin, entre Yûsuke et le reflet de sa jeunesse perdue ? Ce sont des questions qui guident le récit, mais qui n’orientent jamais la trajectoire des personnages, qui ne cessent de rouler vers l’inconnu, vers le passé ou des fantômes. Il ne restera donc plus que des gestes, rayonnant d’onirisme, pour donner un sens au corps et rendre la voix à celui qui n’en a plus besoin.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    32 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2022
    Deux êtres humains qui apprennent à se connaitre et partagent leur douleurs respectives. Emouvant et artistiquement sublime.
    Caro
    Caro

    1 abonné Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    Avis très subjectif, car je pense que je n'avais pas les clés pour comprendre les messages du film. Sans cela, le scénario est flou, se disperse et ne nous embarque absolument pas, entre des scènes à rallonge et d'autres qui semblent démunies d'intérêt. Encore une fois : chacun peut y voir des choses différentes !
    normangray
    normangray

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Le film de l'année. Sur le papier, une proposition loin d'être évidente et pourtant dés la première séquence le film impose sa loi, sans effets, avec une assurance tranquille, toujours en avance sur le spectateur, si bien que les trois heures filent d'une traite.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 362 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Je me doute qu’il horripile sûrement un peu ce titre de critique…
    Mais que vous voulez…
    A un moment donné il est tout de même difficile d’ignorer certaines évidences.
    Oui « Drive My Car » est un vrai film de bobos. Je ne dis pas ça comme une attaque. Je pose juste ça comme un fait.
    Quand un film nous invite à explorer pendant près de trois heures les états d’âme d’un acteur et metteur-en-scène japonais en prise avec une pièce de Tchekhov, je pense qu’on peut difficilement réfuter ce simple constat.
    Et dire cela d’emblée ce n’est pas forcément vouloir faire un procès d’intention. C’est juste poser un cadre qui va nous permettre d’expliquer pas mal de choses.

    Parce que oui, il va falloir le considérer ce cadre bobo, car c’est lui qui crispera ou séduira selon les affinités de chacun.
    Ainsi n’échapperons-nous donc pas aux espaces cosy des grands hôtels et des intérieurs bourgeois, à ce goût consommé pour la culture occidentale classique, ou bien encore à ces discussions feutrées dans lesquelles on se délecte de savoir parler de sexe non sans une certaine élégance.
    Il y a d’ailleurs quelque-chose d’assez européanisé dans la manière d’être des personnages de « Drive My Car », comme s’il s’agissait ici de reproduire une sorte de fantasme.
    A jouer d’ailleurs à ce petit jeu, le film de Ryosuke Hamagushi n’échappe pas à une légère impression de culture hors-sol.
    C’est ce qui explique par ailleurs sûrement ce titre fort singulier pour un film japonais : « Doraibu mai kâ » en langue originale, soit la transcription phonétique littérale de Drive My Car.
    Voilà qui permet de situer un peu l’œuvre : un film japonais imprégné de culture européenne et qui semble d’ailleurs s’adresser essentiellement au public du vieux continent.
    Tout un programme…

    Mais qu’on ne se méprenne toujours pas sur mon propos.
    Je ne dis pas que c’est un problème en soi d’être un film asiatique imprégné d’une certaine européanité – j’en veux notamment pour preuve le fait que j’ai particulièrement apprécié « Burning » du Coréen Lee Chang-Dong – mais par contre je n’oublie pas de souligner que c’est cette imprégnation culturelle là qui conduit régulièrement ce « Drive My Car » vers une certaine contemplation de soi ; ou plutôt devrais-je dire vers un certain fantasme de soi.
    Ainsi, sur ces trois heures de spectacle, le film aurait clairement pu se soulager de quelques répétitions entre acteurs et autre discussions qui, par certains aspects, donnent l’impression de n’être là que pour magnifier ce seul art d’être ce qu’on est…

    Malgré tout – et comme l’annonçait si insidieusement le titre de cette critique ;-) – il y a bobos et bobos…
    …Or je me dois bien de reconnaitre qu’en ce qui concerne Ryosuke Hamagushi, le bobo japonais a au moins le mérite de s’aimer avec un certain savoir-faire et une certaine élégance.
    Car au-delà de magnifier son milieu, Hamagushi sait aussi magnifier ses lieux.
    Cadre propres. Photographie douce. Un goût sobre mais certain pour une forme de géométrie de l’épure… Sans être pleinement séduisant, « Drive My Car » présente au moins le mérite d’être propre. Or c’est là justement le genre de raffinement qui s’est perdu au sein de la culture bobo de chez nous, alors ne boudons pas cette qualité.

    Mais si le lieu est aussi régulièrement valorisé c’est aussi parce que Hamagushi sait le marier avec un vrai respect du temps…
    …Et ça m’étonnerait presque de le dire, mais ces trois heures participent à installer quelque-chose qui va au-delà de la seule sublimation de soi.
    Car ce temps long, c’est celui qui fait qu’au bout d’un certain moment, les instants de « Drive My Car » deviennent précieux.

    Il y a d’abord toutes ces longueurs du début qui progressivement prennent de l’épaisseur a posteriori grâce à un habile jeu de narration par couches successives, mais il y a aussi tous ces instants insolites qui se posent là comme des bulles de respiration et qui s’installeraient presque comme des centres d’intérêt à eux seuls.
    En ce qui me concerne par exemple, j’ai particulièrement apprécié cet instant où Yusuke et Misari décident de traverser le Japon sur un coup de tête.
    On est dans un moment d’introspection. Les personnages ont besoin de décanter les choses et ce voyage s’impose comme une nécessaire mise à vide…
    Or c’est justement dans ce contexte que Hamagushi prend le parti de filmer la route.
    Juste la route qui défile.
    La route et ses images. La route et ses sons.
    Et même si j’ai quelque-peu regretté qu’à ce moment-là le cadre ait manqué d’une réelle stabilisation, je me suis par contre laissé totalement prendre par la distorsion sonore du passage dans les tunnels, par les errements des phares le long des routes sinueuses, par le silence d’une arrivée dans la neige…
    Lors de moments comme ceux-là, toute l’ambition consistant à faire de la voiture un lieu de reconstruction de soi – un vaisseau faisant transiter du deuil passé aux « amours » futures – prend toute sa forme et tout son sens.

    D’ailleurs je n’ai jamais trouvé le film aussi bon que lorsqu’il s’éloignait des pièces de théâtre et des comptoirs huppés.
    Quelques balades en voitures et autres discussions / confessions sur le siège passager ont su sonner justes me concernant.
    …Malheureusement pour un coup réussi il y en a parfois deux râtés.
    Combien de fois le film savate-t-il ses instants à trop vouloir parler, à trop vouloir décrire ?
    Venant d’un film d’auteur japonais qui aime prendre son temps, j’avoue qu’il y a là-dedans quelque-chose de rageant…

    Ainsi – et à bien tout considérer – il y a du à prendre et à laisser dans ce « Drive My Car ».
    D’un côté je ne peux renier de vrais instants de justesse, ainsi que quelques pointes d’élégance fort bienvenues, mais de l’autre il m’est difficile d’ignorer les quelques boursouflures et autres marques artificielles qui font que je n’arrive pas pleinement à me projeter dans ces quêtes introspectives.

    Finalement, comme tout un symbole, c’est le titre qui pourrait contenir à la fois le problème et la solution de tout ce film.
    Car c’est justement quand le film accepte de prendre la route qu’il est finalement le meilleur.
    Loin des théâtres mondains, Yusuke se retrouve sitôt qu’il laisse l’initiative de la conduite à celle qui au fond parle le moins alors que pourtant c’est elle qui a le plus à dire et à montrer.
    Ce sera donc à savoir pour la prochaine fois, cher Ryosuke…
    Car c’est parfois en allant se ressourcer un peu dans l’arrière-pays, loin des artifices de la grande ville, qu’on renoue avec l’essentiel…
    …Et qu’on se dépare du superflu.

    …A méditer. ;-)
    Santu2b
    Santu2b

    257 abonnés 1 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Le générique de "Drive my Car" débute au bout de quarante minutes, ce qui en dit long sur la physionomie générale du film. "Drive my Car" est une oeuvre longue, peut-être trop, mais un des films à découvrir cette année. Adapté de l'oeuvre de Haruki Murakami, il est très difficile d'en restituer la densité. Avec sa galerie de personnages et de situation, "Drive my Car" édifie un archipel du deuil et de la resilience. Un metteur et scène et une chauffeuse, des scènes de répétition de Tchekhov : Ryūsuke Hamaguchi interroge la capacité des hommes à trouver dans le théâtre ou d'autres domaines les ressources pour se relever d'une perte douloureuse. Après d'autres succès comme "Sense" ou "Asako", celui-ci s'affirme parmi les plus grands japonais actuels.
    Reverdy
    Reverdy

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2021
    C'est un film sur la guérison, sur la beauté qui sauve. La parole nous aide à guérir même si cela prend du temps. Drive my car est esthétique et bouleversant.
    Alexandra Rashidi
    Alexandra Rashidi

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2021
    Film très très long... Sans histoire précise..
    C'est la première que je sors de la salle avant la fin du film 🙄
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 décembre 2021
    Adaptation d’une nouvelle de Haruki Murakami, ce film de 3h – le cinéaste a malicieusement inséré le générique de début après une introduction de… 45 minutes – nous embarque dans la vie d’un metteur en scène de théâtre nippon et de son entourage constitué de sa femme, de sa conductrice étrange et mutique et d’un jeune comédien déchu. D’abord distants, ces personnages vont se rapprocher, comme liés par l’expérience personnelle d’un deuil. Solidement mis en scène, regorgeant de détails d’une grande finesse, ce long-métrage de facture classique est propre, soigné et émouvant. Sans être bouleversant, il prend la forme d’une belle et modeste leçon sur la fragilité de l’existence. Prix du scénario au Festival de Cannes 2021.
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