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Hotinhere
580 abonnés
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3,5
Publiée le 20 juin 2022
Un drame psychologique sur la rédemption d’une grande délicatesse et sensibilité, traversé de moments bouleversants, mais également de longueurs interminables. 3,25
Je pourrais me taire et me contenter de mettre 2 étoiles mais je m'élève contre les critiques faites à ce film. OK, le film a une certaine profondeur et une plastique plutôt belle mais la moyenne des notes est largement trop élevée. Elle est une insulte à tous les cinéastes qui font du bon cinéma car rien ne mérite plus de 3/5 dans ce film. Et ce genre de notation finira par décrédibiliser les critiques de films qui sont, je le rappelle, un outil de sélection pour les amateurs de cinéma. Si vous étiez stressé ou mal dans votre peau, la longueur et le calme de ce film vous ont peut-être fait du bien mais vous auriez aussi bien pu aller méditer en forêt...
Yusuke et Misaki sont des endeuillés, rongés par la culpabilité spoiler: de n'avoir pu sauver, lui sa femme, elle sa mère . Alors ils avancent vaille que vaille. Lui en montant sans cesse Oncle Vania avec une distribution internationale où chacun joue son rôle dans sa langue maternelle, elle en étant chauffeur car c'est sa mère qui lui avait appris à conduire. Hamaguchi arrive à rendre cette mélancolie impalpable avec une mise en scène jouant sur les valeurs de plans, les trajets en voiture - Yusuke répète sans cesse le texte de la pièce en roulant - les répétitions. Il fait montre d'une grande sensibilité qui faisait défaut à sa mini-série Senses
Avec ce long-métrage du réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi, couronné de l’Oscar du meilleur film international en 2022, on a le droit à une œuvre très cérébrale. Le destin croisé d’individus associés à la mise en scène d’une pièce de théâtre d'Anton Tchekhov donne lieu à de multiples réflexions. Les thèmes de la perte d’une personne chère, la culpabilité, l’amour, l’inspiration artistique, etc. foisonnent avec subtilité. Néanmoins, la durée du film (près de trois heures) se fait nettement ressentir. En particulier, les nombreuses séquences d’apprentissage de la pièce « Oncle Vania » pratiquée en diverses langues (dont le langage des signes) qui hachent les propos pourtant intéressants. Bref, un long cheminement spirituel au pays du soleil levant.
Un véritable petit bijou d'écriture, de mise en scène et d'interprétation. Le film prend un temps monstre à développer la psychologie des personnages et pourtant il réussit la prouesse de ne jamais être ennuyeux. L'utilisation des silences pour transmettre des émotions atteint un niveau rarement égalé. Par moment, on a la sensation que le film est touché par la grâce.
Si vous aimez l'art moderne sur Arte et la méditation, ce film est pour vous. On se laisse tout de même bercé par l'ambiance japonaise et la découverte subtile et très progressive des personnages.
Quel film, quel scénario. Le cinéma Japonais nous entraine dans des univers différents où tout est possible. Il n'y a pas de cascade, pas d'effets spéciaux, pas de niaiseries, mais une scenario tiré au cordeau et une réalisation impeccable. Je ne veux pas raconter le film, il n'est pas racontable car il faut le voir et s'imprégner de son ambiance. J'ai vu ce film il y a 18 mois et je me souviens du moindre détail.
Un film s presque trois heures c'est pas forcément mon truc ou même pour un film de cette durée il faut qu' esce soit bien fait et bien écrit, et bien réaliser pour pas perdre et ennuyer les spectateurs , pourtant c'est ce qu'il arrive ici , car FRANCHEMENT les trente premières minutes du film ne servent à rien et n'importe quasiment rien à histoire du film et au film en lui même ça en est presque ennuyeux avant cela . Une fois les 30minutes passer le film est plutôt intéressant, est aussi plutôt intrigant par endroit qui nous montre une autre facette du cinéma, des casting , du théâtre et tous ce qui entoure ce monde en lui même. Les personnages sont plutôt bon , très bien réussie, est les acteurs et actrices sont tous excellent et montre leur haut niveaux de jeux dans ce film . Des décors magnifique , un film qui parle de bien'plus de chose que l'on pourrait le croire un film qui merite sa nomination au oscars en 2022 . a regarder entre amies mais probablement pas mettre entre toute les mains donc à ne pas voire en famille .
Vu sur Canal, donc expérience différente, mais la longueur, la lenteur, les personnages hiératiques plombent qqe peu le scénario, lui même un tantinet alambiqué. Semi road movie qui 'aurait mérité une plus grande concision.
"Drive my Car" a reçu des louanges de la critique et je trouve que c'est mérité, il faut reconnaître que c'est un bon film. Le réalisateur Ryūsuke Hamaguchi dresse le portrait d'un homme de théâtre qui vient de perdre sa femme, perturbé, il sera dans l'obligation d'être conduit par un chauffeur féminin. Petit à petit, il va créer des liens avec cette fille qui a connu, elle aussi, de nombreuses difficultés dans sa vie. Pendant ce road trip japonais, on pourra découvrir une belle photographie avec les splendides paysages nippons parsemés de routes en bord de mer. Ce bel environnement fait contraste avec les thèmes d film qui sont beaucoup moins joyeux, celui du deuil, de l'acceptation, de la culpabilité. Hamaguchi dresse un tableau difficile de la vie après la perte d'un être proche, un mal-être qui nous touche très profondément. Un très beau film sur tous les plans, on pourra seulement lui reprocher sa durée un peu trop longue.
Je découvre Ryūsuke Hamaguchi avec son "Drive My Car", film aux thèmes variés et jouant énormément sur les diverses relations entre les personnages. C'est typiquement le genre de long métrage à l'ambiance posé mais qui dégage une certaine force, une intensité émotionnelle. En plus d'un scénario intelligent et sensible, le cinéaste japonais nous propose une image belle et soignée.
Un drame réussi malgré quelques longueurs, notamment les répétitions que je trouve un peu trop nombreuses.
Exigeant, rigoureux mais aussi hypnotique, captivant et profondément humain. Ce sont les mots qui me viennent après avoir vu ce film comme une lente plongée dans l'âme et l'esprit de ce metteur en scène de théâtre confronté à la trahison et au deuil. C'est d'une lenteur magnifique et prenante, les acteurs passionnants et le scenario splendide. Avec l'imprégnation de la culture japonaise toujours fascinante.
Je n'arrive pas à me prendre au film. C'est long.. Peut être une autre fois.. Étant donné les critiques élogieuses, je suis très déçue... Impossible de poursuivre au delà de 15 mn
Ensencé à Cannes où il aurait frôlé la Palme d’Or. Unanimité critique incompréhensible. Ce film se veut élitiste car il parle de création artistique, d’accouchement douloureux d’œuvres et surtout de théâtre russe au travers de Tchékhov. Il est surtout bavard et pompeux ; du cinéma qui se regarde le nombril vu par des critiques intellos. Il est d’une vacuité absolue et les personnages se meuvent comme des statues vides de toute émotion à l’image de la chauffeure qui à ne jamais sourire ressemble à une poupée de cire. 3h c’est interminable et même souffrant ; même découpé en deux fois 1h30 comme j’ai fini par le regarder. J’avais abandonné au bout d’une heure du premier opus de « Senses » qui comportent 4 films ; je pense qu’il faut que je fuie ce metteur en scène même s’il a un certain talent pour les plans stylisés et réfléchis. Comparé par certains à Ingmar Bergman, çà me fait sourire et pourtant je ne suis par hermétique devant ce genre de film. Si on parle de cousin de Bergman , citons aussi Nuri Bilge Ceylan. Bavards, longs et lents ; ces films ont malgré tout beaucoup à dire ; le contraire de celui-ci. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Récit sur un comédien de théâtre veuf, verrouillé de l'intérieur, plus proche de sa voiture que de son entourage. Le film est un lent chemin initiatique pour qu'il apprenne enfin à exprimer ses sentiments.