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    Drive My Car
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    210 critiques spectateurs

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    LeGrinch
    LeGrinch

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Vu hier sur ARTE. La caricature kitschissime du film d'auteur sur base de culture européenne idéalisée et mal digérée (Tchekov, SAAB, psychanalyse...) .. à la limite du grotesque... Tout est tellement factice amené et attendu, bricolé avec des thèmes pris à droite à gauche dans le cinéma, le vrai. Du sous-sous-sous Bergman mais c'est Japonais, c'est inclusif et ca parle de théâtre alors c'est mode....les critiques plongent tête baissée. Le pompon, la scene ou le héros qui serre les dents est enfermé pendant 30 minutes dans une voiture avec un petit jeune dans un dialogue indigeste à caractère pseudo psychanalytique qui pèse des tonnes. Et en plus c'est moche, oui oui malgré ce que vous lirez dans les critiques extatiques... pour le clair-obscur il y à bien mieux... Bref s'il existait le prix du nanard prétentieux et surcoté et qui veut se faire passer pour du cinéma profond, pour le coup, il serait mérité.
    Olivia Giscard d'Estaing
    Olivia Giscard d'Estaing

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2024
    Long, ennuyeux, sans émotions. Un film encensé par les critiques : certainement un point de vue de « connaisseurs », intellectuels du cinéma, dont je ne partage absolument pas l’enthousiasme. Je me sens très étrangère à ces rapports humains japonais dans une atmosphère de non-dits où l’on attend de voir les visages s’exprimer. J’ai tenu jusqu’au bout mais j’en ressors avec le sentiment d’avoir perdu mon temps.
    Paulin Brun
    Paulin Brun

    26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Je sors de mon hibernation de presque 18 mois à la faveur d’un séisme cinématographique, à savoir ma rencontre avec Drive my car d’Hamaguchi – produit par la Tōhō, comme Kurosawa! . Ce film vaut bien quelques lignes maladroites et rouillées (on s’y remet doucement).

    Pour aller droit au but : c’est un des plus beaux films que j’ai vus de ma vie. Difficile d’en dire quoi que ce soit sans risquer de l’abîmer ou le trahir. Essayons.

    Précisons d’abord que le film dure trois heures, ce qui peut en freiner plus d’un (moi y compris). Les sujets abordés par le film sont en outre assez… quotidiens (conjugalité, théâtre, deuil). Pourtant, le spectateur ne relâche pas un seul instant son attention. Le scénario est loin d’être méditatif, le film est pleins de rebondissements. Long et même bavard (difficile de décrocher le regard des sous-titres tant chaque mot est important), le foisonnement du film n’est pourtant jamais vain. Chaque événement a une importance centrale dans le scénario, et le texte de Tchékov (c’est une évidence et pourtant j’avoue qu’il ne m’était pas familier) vient refléter de manière sublime les pensées des personnages. Aucune voix-off, le texte d’Oncle Vania est admirablement intégré dans le scénario grâce à une cassette d’outre-tombe (une idée tellement belle qu’on en pleure).


    Cette densité d’action et de paroles pourrait être défaut du scénario (un tel rassemblement de ces personnages au destins brisés est finalement assez invraisemblable). Pourtant, on n’y pense pas une seule fois pendant le film, dont le scénario paraît naturel (et mérite amplement, à ce titre, son prix cannois). J’ai été sensible en particulier à l’utilisation du scénario d’un des personnages comme une des clé du scénario du film.

    Hamaguchi a un point de vue très élevé sur ces personnages, et sans vouloir l’essentialiser, j’ai l’impression que c’est un point de vue très japonais sur le monde. Il y a chez les personnages un mélange de pudeur et de grandeur d’âme qui confine au sublime. L’histoire principale laisse la place aux histoires plus modestes des personnages secondaires, dont beaucoup sont très attachants. Je pense notamment à un couple coréen qui sont les dignes descendants des personnages d’Ozu : le mari aborde le sourire magique de Chishū Ryū.

    La suite sur https://legoutducine.home.blog/2021/08/25/drive-my-car/
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    25 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2024
    Hamaguchi apporte au cinéma un regard très personnel, sa mise en scène épouse sans effet superflu le cheminement et l'évolution des personnages. Tous recèlent des traumatismes lourds à porter. De ce point de vue les rapports entre le metteur en scène et sa chauffeur (euse?) sont très sensibles et connaissent une évolution entre indifférence et amour (paternel ou physique ?) Film cependant assez complexe d'une grande profondeur que je revoyais et que je devrai revoir à nouveau pour en percer toutes la subtilité.
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    163 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Je n’avais aucune idée de ce que j’allais découvrir mais j’aime beaucoup l’univers de Murakami ; le film étant une adaptation d’une de ses nouvelles. Finalement, le film est bien malgré la longueur. Le scénario est peut-être trop intellectuel mais il faut savoir faire abstraction, la réalisation est poétique et onirique, c’est très plaisant.

    L’histoire prend vraiment son temps, elle en prend même trop. Je n’ai pas eu la sensation de voir un film de 3h mais plutôt un film de 5h. Cependant, malgré une narration lente, le récit est très intéressant. Le parallèle entre l’univers théâtral et la réalité est fait de manière intelligente. D’autant plus que tous les personnages sont suffisamment développés et ont tous le droit à la parole. Chacun à son moment de gloire. Même si l’ennui peut se faire ressentir, j’estime que l’histoire est prenante et ne manque pas de surprise.

    Le mot qui contrôle la mise en scène est la contemplation. Effectivement, la réalisation prend le temps de créer une ambiance. Le silence est tout aussi important que les dialogues. Le film nous laisse autant en immersion avec des plans rapprochés qu’en situation d’observateur avec de longs plans larges qui sortent presque de la réalité. Quant à la musique, elle est très peu présente mais est très puissante lorsqu’elle apparaît. Dans son ensemble, le film est totalement maîtrisé sur le plan de la réalisation avec une photographie marquante et un univers sonore indispensable.

    Je conseille ce film car il s’agit d’une véritable expérience ; le scénario ne manque pas de détail et utilise tous les éléments présentés et la réalisation utilise l’onirisme de ses plans pour nous confronter à la réalité.
    Ced Prat
    Ced Prat

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 février 2024
    C'est dur de mettre une note pour un film dont je n'ai regardé qu'un quart (45 minutes quand même). J'ai parcouru en vitesse la fin du film et hélas j'ai retrouvé tout ce qui me dérangeait sur le début : de grandes lenteurs, beaucoup de bavardage, des personnages sans émotion, raides, peu animés et auxquels on se t'attache absolument pas,... . Peut-être que la fin du film aurait changé mon jugement mais je ne le saurai jamais. L'image est belle mais froide. Je ne sais pas évaluer la performance des acteurs vu qu'ils ne témoignent d'aucun sentiment même quand ils voient l'amour de leur vie les tromper ou mourir devant eux. La lenteur et la froideur sont ici un parti pris mais poussés à ce point, je trouve ça rebutant
    zwaryszczuk felix
    zwaryszczuk felix

    7 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2023
    Que ce cinéma est beau.
    Les japonais ont inventé les émotions paraît il.
    Les interactions entre les personnages sont filmées avec une douceur et une crédibilité étonnantes.
    C'est un plaisir des sens, c'est un monde fascinant, il est impossible d'oublier ce film.
    H_laur
    H_laur

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 novembre 2023
    Surprenant à plus d'un titre. Si les critiques officielles ne le sont pas, les critiques spectateurs le sont, tout comme le film. J'ai été immédiatement happé par le déroulement de cette intrigue, finalement assez simple mais exposée avec tant de finesse, de délicatesse et en touches successives, qu'on est presque hypnotisé par ce qui se déroule devant soi. Je ne m'étends pas sur l'intrigue, largement dévoilée dans les critiques de ces pages, mais chaque personnage a une telle densité qu'ils sont chacun un sujet majeur du film. Double densité même puisque presque tous les acteurs incarnent des acteurs de théâtre cherchant cette densité sur scène. Le deuil, thème qui traverse tout le film est abordé avec beaucoup de sobriété, de tact, de profondeur. Je suis très surpris de lire des critiques qui parlent de longueur (3h de film qui m'ont paru bien courtes tant elles ont été denses), d'ennui (jamais ressenti tant les sentiments divers des uns et des autres donnent à penser et à méditer). Un film que je reverrai avec plaisir, aussi pour la jouissance de la photographie, la puissance des dialogues et être enfin très loin du tapage des blockbusters. Un film d'une grand intelligence, et qui fait le plus grand bien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    Adaptation d'un essai de l'excellent Haruki Murakami, Drive my Car version cinéma constitue une oeuvre fascinante dès lors que l'on saisit le fil invisible qui relie ses différents éléments. La mise en abîme entre la pièce de théâtre de Tchekhov (Oncle Vania) qui est mise en scène par le personnage principal, et l'état d'esprit des différents intervenants qui gravitent autour de lui donne lieu à des scènes mémorables et souvent gratifiantes sur le plan humain. Intelligent, créatif, assez décalé et magnifiquement interprété, Drive my Car est une indéniable réussite.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Hamaguchi est adepte des longs métrages ; « Senses » 317 mn, Asako 119 mn, et « Drive My Car » 3h.
    Il fait partie de la nouvelle génération des cinéastes japonais.
    Son cinéma est dépouillé, sans qu’il ne demande d’effort au spectateur, si ce n’est celui de lui laisser le temps de sa genèse. Il faut accepter de se laisser porter dans le tumulte des sentiments que portent les personnages à l’écran, sans construction mentale alambiquée.
    Par petites touche délicates, tel un peintre sur une toile, le cinéaste décrit la solitude, la frustration, l’amour, le deuil, à travers différents portraits de la société moderne japonaise.
    Dans "Senses", Hamaguchi s’intéressait aux femmes en quête de bonheur, dans leur sphère privée ou professionnelle. 4 amies, qui régulièrement se retrouvaient, autant de portraits de femmes quadragénaires.
    Dans "Asako", c’est la chose compliquée de l’amour, qui se trouvait au cœur des films I et II.
    "Drive My Car", s’intéresse aux questionnements d’un homme proche de la cinquantaine, sur l’amour de sa femme, ses fragilités, sa solitude et le sens de sa vie.
    Le film se déroule dans deux espaces temps.
    Il commence par une scène d’amour. Sur un lit, Yusuke Kafuku, metteur en scène, écoute sa femme Oto, actrice, lui raconter une histoire érotique. Ils viennent de s’accoupler, et semblent prolonger leur plaisir à travers ses mots à elle. Il l’écoute et la questionne, pour faire avancer son récit.
    Deux ans plus tard, on retrouve Yusuke, seul à Hiroshima, où il doit proposer une pièce de théâtre « Oncle Vania » de Tchékhov dans le cadre d’un festival.
    Yusuke se déplace au volant de son auto, une SAAB rouge au toit ouvrant, dont il se voit contraint à regret, de confier la conduite à un chauffeur.
    Cette voiture, dernier espace intime, lui permet de travailler son texte tout en roulant.
    Il se trouve assis à l’intérieur, tel un cocon protecteur de ses ultimes retranchements, quand son épouse Oto, s’approche de la fenêtre pour lui parler.
    Il va devoir partager son espace avec une jeune inconnue, Misaki, aux allures garçonnes, qui peine autant à communiquer, qu’elle s’applique à fluidifier sa conduite pour s'effacer à lui.
    Commence alors, un road movie ou le processus créatif du metteur en scène va à la rencontre des fêlures intimes liées à sa masculinité et à sa vie personnelle.
    Dans la pièce de théâtre, la distribution internationale des différents acteurs, apporte autant de sonorités et de reliefs à leur travail d’interprétation. Ils jouent chacun dans leur propre langue, sans se comprendre ; japonais, taïwanais, indonésiens, coréenne. Au télescopage des idiomes, vient s’ajouter la langue des signes, la grâce de la gestuelle s’invite au cœur des tonalités des sons pour dire.
    Ils sont amenés à jouer ensemble, répondant aux émotions qu’ils véhiculent les uns les autres, au gré du sens des mots, véritable mise en abyme du texte et du travail des interprètes au cœur du film.
    Les mots de Tchékhov font dans le même temps, échos aux questionnements existentiels de Yusuke sur sa propre vie, et la perspective qu’elle puisse être gâchée. Ses relations avec son épouse, s’invitent constamment au cœur de l’intrigue. Sans malice psychologique, tout est lisible et clair, il doit juste apprendre à continuer à vivre, abandonné à sa solitude, avec ce qui n’a pas été dits à temps, quand son épouse voulait lui parler.
    Le cinéaste Ryusuke Hamaguchi, a remporté à Cannes le prix du meilleur scénario.
    Il brille tout autant à travers les images de sa caméra.
    A de nombreuses reprises de très beaux plans en contre-plongée nous montrent Yusuke qui regarde Misaki, comme une invitation à s’élever – lui dans sa résidence en hauteur et sa frêle silhouette à elle qui vient se découper dans l’enclave d’un mur, telle une porte sur la mer. Misaki est toute petite avec une casquette qui écrase encore sa silhouette, aussi l’effet s’en trouve à plusieurs reprises accentué.
    De magnifiques travellings, nous font changer d’espaces lieux : la voiture qui entre dans un tunnel, le ferry qui les transportent sur l’île d’Hokkaido, avec un bout de route dans la nuit qui se découpe sur l’océan, la Saab rouge qui roule sur une route de forêt enneigée, etc.
    Sans jamais être esthétisante, l’image est somptueuse.
    La pureté des gros plans sur les jolis visages d’Oto, de son jeune amant ou de la jeune actrice muette, sont saisissants de grâce.
    On comprend la déception de certains que le film n’ait pu être récompensé de la palme d’or, tant ce metteur en scène est formidable. Tout dans le film, se trouve extrêmement maitrisé, d’une grande netteté, avec une grande sensibilité.
    Edtrail75
    Edtrail75

    18 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2023
    « Drive my car » est un film à part, sortant des sentiers battus, ayant mérité son Oscar du meilleur film étranger. Autant prévenir d’emblée : il s’agit d’un film de 3 heures, lent, sans véritables actions.
    Mais « Drive my car » a une réelle force : ses dialogues et sa mise en scène : aller-retours entre le réel et le théâtre, entre la vie quotidienne du metteur en scène (rôle principal) et le jeu des acteurs de sa troupe. Aller-retour entre le réel et le jeu, entre ce qui est vrai et joué, les dialogues faisant le lien entre les deux.
    Filmé tout en retenue, avec pudeur, le spectateur se laisse transporter doucement, sûrement, dans cette allégorie des souffrances personnelles que chacun peut avoir.
    pierre scalliet
    pierre scalliet

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2023
    Ce n'est pas un film "facile", non. Il faut une certaine dose de cinéphilie pour comprendre les résonances d'une infinie subtilité qui se tissent entre les destins des uns et des autres, d'autant que la sobriété de la communication entre les protagonistes (extrême pudeur, sentiments réprimés ou rarement exprimés) ajoute au dépaysement que le film nous offre. Mais c'est un absolu chef-d'oeuvre de construction, montage, cadrage, jeu d'acteurs. Oncle Vania de Tchékov nous permet en outre de prendre une magistrale leçon de théâtre, rarement vue dans un film. Enfin, la Saab rouge est un(e) personnage entier qui révèle beaucoup sur son propriétaire. Une auto complètement improbable au Japon.
    togashi y.
    togashi y.

    10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 août 2023
    Bien que l'aspect poésie soit intéressant, le film est franchement incompréhensible. Le discours est traduit étrangement à certains moments et l'enchainement des scènes est douteux.
    Artriste
    Artriste

    124 abonnés 2 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2023
    Adaptation de la nouvelle du même nom de l'écrivain japonais Haruki Murakami, Drive My Car est un long-métrage dramatique intimiste exigeant, coécrit et réalisé par Ryūsuke Hamaguchi. L'histoire nous fait suivre un acteur et metteur en scène de théâtre marié à une scénariste qui puise ses idées pendant qu'ils font l'amour. Seulement, deux ans après le décès de sa moitié, l'homme est invité à Hiroshima pour y monter une pièce dans le cadre d'un festival. Il se voit alors contraint de céder le volant de sa vieille voiture à une jeune femme afin de le conduire dans la ville. Ce scénario contemplatif s'avère captivant à suivre dans sa première moitié mais fini par hélas s'essouffler sur la durée. Il faut dire que celle-ci est conséquente puisqu'elle s'étale sur environ deux heures et quarante-cinq minutes de bobine. Malheureusement, si les thèmes abordés sont profonds et intéressants, à savoir le deuil, la sensualité et la création artistique, on ressent tout de même la longueur de ce récit particulièrement lent et plat. Tout le cœur de celui-ci se joue à travers les relations nouées entre les différents personnages, interprétés par une distribution composée de très bons comédiens entre Hidetoshi Nishijima, Tōko Miura, Reika Kirishima, Masaki Okada, Yoo-rim Park et Dae-Young Jin pour ne citer que les principaux. Tous ces rôles offres des rapports se voulant riches en émotions mais ne parvenant pourtant pas à toucher malgré les sujets tragiques traités et le long développement de leurs personnalités donnent pourtant l'impression de ne rester qu'en surface. La faute à un ton très calme se voulant dans la retenue des sentiments, manquant ainsi de déchirement, de cris et de larmes. Pourtant, les dialogues échangés comportent de jolis mots et sont déclamés avec beaucoup d'élégance, en plus de mettre en avant différentes cultures à travers diverses langues. Sur la forme, la réalisation du metteur en scène japonais est aussi épurée que sobre, nous gratifiant d'une photographie lumineuse et soignée. Cependant, celle-ci manque tout de même de rythme malgré les nombreux lieux traversés. Ce visuel aussi charmant que solennel est accompagné par une b.o. particulièrement discrète, dont on ne retiendra pas les compositions à cause de leur manque d'impact. Ce long covoiturage s'achève sur une fin laissant dans l'expectative, forcément décevante vu la longueur de l'œuvre. En conclusion, Drive My Car est un film possédant de belles qualités mais ne parvenant pas entièrement à convaincre.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    33 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2023
    Un film contemplatif et poétique sur le deuil sublimé par la création artistique.
    Si a forme est séduisante, on regrettera que la romance se conjugue au passé et que les relations nouées entre les deux protagonistes soient plus filiales qu'amoureuses.
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