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    Drive My Car
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    207 critiques spectateurs

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    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 401 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2024
    Ce film demande de prendre une certaine approche je trouve et peut éventuellement déstabiliser le spectateur lambda, un peu comme moi. C'est une histoire d'hommes et de femmes, une histoire de vie, plusieurs vies, celles d'hommes et de femmes de théâtre et de télévision. C'est lent, mais une ambiance se crée, notamment avec le japonais si on regarde en VO, la Saab 900 rouge, les personnages calmes et apaisés en surface mais avec plein de ressentis à l'intérieur. Bref, c'est un conte de la vie, mêlant le théâtre, l'amour, les non-dits et révélations finales. C'est un continuel recommencement. Bref, une histoire sous forme de conte, peut-être un peu longue.
    Fabios Om
    Fabios Om

    37 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2022
    Un film s presque trois heures c'est pas forcément mon truc ou même pour un film de cette durée il faut qu' esce soit bien fait et bien écrit, et bien réaliser pour pas perdre et ennuyer les spectateurs , pourtant c'est ce qu'il arrive ici , car FRANCHEMENT les trente premières minutes du film ne servent à rien et n'importe quasiment rien à histoire du film et au film en lui même ça en est presque ennuyeux avant cela . Une fois les 30minutes passer le film est plutôt intéressant, est aussi plutôt intrigant par endroit qui nous montre une autre facette du cinéma, des casting , du théâtre et tous ce qui entoure ce monde en lui même.
    Les personnages sont plutôt bon , très bien réussie, est les acteurs et actrices sont tous excellent et montre leur haut niveaux de jeux dans ce film . Des décors magnifique , un film qui parle de bien'plus de chose que l'on pourrait le croire un film qui merite sa nomination au oscars en 2022 . a regarder entre amies mais probablement pas mettre entre toute les mains donc à ne pas voire en famille .
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mai 2023
    Un film contemplatif et poétique sur le deuil sublimé par la création artistique.
    Si a forme est séduisante, on regrettera que la romance se conjugue au passé et que les relations nouées entre les deux protagonistes soient plus filiales qu'amoureuses.
    Cinémonde
    Cinémonde

    135 abonnés 1 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Je n’avais aucune idée de ce que j’allais découvrir mais j’aime beaucoup l’univers de Murakami ; le film étant une adaptation d’une de ses nouvelles. Finalement, le film est bien malgré la longueur. Le scénario est peut-être trop intellectuel mais il faut savoir faire abstraction, la réalisation est poétique et onirique, c’est très plaisant.

    L’histoire prend vraiment son temps, elle en prend même trop. Je n’ai pas eu la sensation de voir un film de 3h mais plutôt un film de 5h. Cependant, malgré une narration lente, le récit est très intéressant. Le parallèle entre l’univers théâtral et la réalité est fait de manière intelligente. D’autant plus que tous les personnages sont suffisamment développés et ont tous le droit à la parole. Chacun à son moment de gloire. Même si l’ennui peut se faire ressentir, j’estime que l’histoire est prenante et ne manque pas de surprise.

    Le mot qui contrôle la mise en scène est la contemplation. Effectivement, la réalisation prend le temps de créer une ambiance. Le silence est tout aussi important que les dialogues. Le film nous laisse autant en immersion avec des plans rapprochés qu’en situation d’observateur avec de longs plans larges qui sortent presque de la réalité. Quant à la musique, elle est très peu présente mais est très puissante lorsqu’elle apparaît. Dans son ensemble, le film est totalement maîtrisé sur le plan de la réalisation avec une photographie marquante et un univers sonore indispensable.

    Je conseille ce film car il s’agit d’une véritable expérience ; le scénario ne manque pas de détail et utilise tous les éléments présentés et la réalisation utilise l’onirisme de ses plans pour nous confronter à la réalité.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2021

     Que dire en quelques paragraphes de ce film, tiré d'une nouvelle du prolifique Haruki Murakami, dont la richesse mériterait.... tout un colloque! Ryusuke Hamaguchi, qui revivifie la délicatesse et la profondeur du grand cinéma japonais d'autrefois, Ozu, Mizoguchi, aime réaliser des films divisés en chapitres. Senses: 5 chapitres; Asako I et II: Asako I et Asako II, et ici aussi il y a deux chapitres bien distincts (séparés d'ailleurs par le générique) qu'on pourrait tout aussi bien appeler Yûsuke I et Yûsuke II.
               Premier chapitre : un couple de quadragénaires très aisé (bel appart...), très branché (Yûsuke -Hidetoshi Nishijima- est metteur en scène et acteur, Oto - Reika Kirishima- est scénariste pour la télévision) et toujours très amoureux. Après l'amour, ou même pendant, Oto aime imaginer la suite des scénarios fantastico /érotiques qu'elle va proposer: "dans une vie antérieure elle était une lamproie.... qui ne posait les pièges de sa bouche à ventouse que sur des pierres..." Le "couple idéal", dont on apprend qu'ils ont perdu une petite fille de 4 ans et qu'ils n'ont pas voulu d'autre enfant. Pourtant, en rentrant inopinément, Yûsuke trouve dans son lit le charmant et très jeune Takatsuki (Masaki Okada), acteur dans un film d'Oto, ce qui semble le laisser assez indifférent. Mais Oto meurt brutalement d'une hémoragie cérébrale. Fin de la première partie, drame bourgeois: le mari, la morte et l'amant. 
             Dans la seconde partie, Yûsuke part à Hiroshima animer un atelier qui va conduire à la mise en scène d'Oncle Vania, une mise en scène novatrice puisque les acteurs (japonais, chinois ou coréens) s'exprimeront chacun dans leur langue.... y compris la langue des signes (coréenne.... très expressive, un joli ballet dansé par les mains) puisque Sonia est jouée par une muette. Et le veuf a la désagréable surprise de découvrir parmi les postulants Takatsuki, mû par une envie plutôt malsaine de travailler avec Yûsuke.
               Yûsuke a choisi un hôtel éloigne, au bord de la mer. Or, les règles sont inflexibles: pour des raisons d'assurance, Yûsuke ne doit pas conduire sa voiture,  mais il l'adore, cette voiture, une Saab turbo deux portes d'un rouge pétant (mais où diable ont ils retrouvé cette merveille??) et il supporte mal de se voir attribuer de force un chauffeur. En l'occurrence, une chauffeur, Misaki (Toko Miura) une jeune fille mutique, sauvage, mal à l'aise avec les autres, qui ne sait faire qu'une chose dans la vie: conduire. Dont on comprendra que l'enfance a été très difficile.
               Le film dure trois heures. Est il trop long? L'hypocrisie bien pensante voudrait que l'on s'écrie: non bien sûr! En fait, si. Car une thématique secondaire de cette seconde partie c'est: comment jouer Tchekhov aujourd'hui? Comment représenter Tchekhov? et les scènes de travail sont vraiment longues. Un quart d'heure de moins aurait permis peut être de mieux apprécier la splendeur de la fin.
               Petit à petit, on a compris que le "couple idéal" de la première partie vivait sur des fêlures. Ce sont deux écorchés qui partagent la Saab, deux écrasés par une culpabilité qui ne les quitte jamais. Et qui, peut être, vont s'épauler et revivre un peu moins mal, continuer à vivre, comme Sonia et l'oncle Vania....
               C'est magnifique, fort, puissant, subtil. C'est clair: Hamaguchi est un très grand.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    En l’espace de seulement quelques années, Ryusuke Hamaguchi est devenu ce qu’on appelle une “bête de festival”, dont chaque projet est attendu et scruté avec attention par tout le gotha cinématographique international. Quoique personnellement plus intéressé par le cinéma de genre que par le cinéma dramatique, celui de Hamaguchi me semblait mériter une attention particulière de ma part : après tout, le dernier Japonais à avoir été considéré de la sorte, Hirokazu Kore-Eda, est devenu un de mes réalisateurs de chevet tous genres confondus. Quant à ‘Drive my car’, il s’agit de l’adaptation en trois heures de quelques dizaines de pages écrites par le grand romancier Haruki Murakami, soit le cheminement d’un homme tout au long d’un processus de deuil. Il est impossible de résumer un tel film, étranger à toute forme d’action et de péripéties, qui décrypte avec minutie les infimes évolutions et rapprochements qui animent ses personnages, aussi vais-je me contenter d'en expliquer le titre, qui en révèle déjà suffisamment.. La voiture en question, c’est une vieille Saab 900 à laquelle le personnage principal, le metteur en scène Yusuke Kafuku, tient tout particulièrement mais que, pour des questions d’assurance, il est obligé de laisser conduire par une jeune femme alors qu’il prépare six mois durant une adaptation multilingue d’Oncle Vania de Tchekov au théâtre d’Hiroshima. Ces trajets solitaires en voiture étaient pour lui l’occasion de répéter la pièce, sa défunte femme l’ayant enregistrée sur cassette en laissant des espaces de silence pour qu’il puisse poser ses propres répliques : depuis le drame, enfermé dans l’habitacle du véhicule, écouter cette voix d’outre-tombe lui permettait aussi de ne pas se résoudre à couper le dernier lien qui le rattachait à la morte, et il ne voit donc pas d’un très bon oeil l’irruption involontaire de cette inconnue dans ce moment très intime pour lui. Restreint à petit nombre de situations (trajets en voiture et répétitions), ‘Drive my car’ a tous le temps de développer ses personnages, tous aussi secrets et réservés les uns que les autres, quitte même à ne lever le voile sur certains d’entre eux que pour le laisser retomber avant qu’on ait pu former une opinion définitive. Il joue aussi beaucoup sur le symbolique à travers l’argument des répétitions théâtrales, lieu privilégié d’expression des émotions, dont l’agencement et l’évalution sont ici confiées à un homme qui se refuse à la pleine compréhension de la mort de sa femme et de beaucoup d’autres choses qui la concernaient. Même si, personnellement, le monde du théâtre en toile de fond, surtout quand il prend autant de place, m’a toujours laissé de marbre, beaucoup de choses m’ont intéressé et même séduit dans ce film d’une grande sensibilité, qui rentre pleinement dans la catégorie d’un “grand cinéma” dans lequel aucun élément visuel, thématique ou de langage n’a été laissé au hasard. Ceci dit, la durée démesurée du film, couplée aux réserves personnelles évoquées plus haut font que je ne peux pas réellement prétendre de cette séance qu’elle a constitué une “bonne soirée”. Aussi lisible soit-il (ou plutôt, si généreux en métaphores et possibilités d’interprétations de ces dernières qu’il est impossible de passer systématiquement à côté de toutes !), ‘Drive my car’ n’en reste pas moins une proposition dramatique d’auteur, austère et peu accessible au grand-public : ce n’est absolument pas un film primé à Sundance, qui cherche à se rendre accessible un peu à tout le monde, avec un assaisonnement High-concept ou une pointe d’humour. Ici, c’est le spectateur attentif qui devra parcourir intégralement le chemin qui mène à la vision du réalisateur. Vous voilà prévenus.
    Francois Descols
    Francois Descols

    7 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2021
    Rythme lent, théâtre filmé, double voire triple jeu entre les différents personnages, narration inutilement alambiquée, fin énigmatique.
    Jeu en miroir entre la pièce Oncle Vania, la vie des acteurs et leur secret
    Bouba403
    Bouba403

    5 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Un film long et ennuyeux qui donne juste envie de se faire hara-kiri. Avec des personnages inexpressifs et des dialogues monocordes. Sa portée philosophique ( continuer à vivre malgré les drames de la vie) ne suffit pas à en faire un bon film. J’ai du mal a comprendre comment il peut avoir d’aussi bonnes critiques.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    591 abonnés 2 771 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2022
    Du silence au mot, de la douleur ineffable à son expression écrite puis orale, Doraibu mai kâ pense le deuil comme une lente délégation de la parole par laquelle un artiste se reconstruit en construisant une œuvre. L’art offre ainsi la médiation nécessaire entre l’un et les autres, entre l’individu saisi dans sa singularité et le collectif auquel il prête une voix, à la fois sienne, celle de son épouse ravie et celle des comédiens. Ryūsuke Hamaguchi dispose moins d’un talent de conteur que du talent de faire conter, et ses personnages deviennent tour à tour narrateurs et spectateurs attentifs d’une histoire banale et extraordinaire à la fois en ce qu’elle mêle la fiction à la réalité, plutôt convertit la trivialité du quotidien en une matière à songes.

    Il est audacieux d’investir le cinéma, art visuel par excellence, en privilégiant la voix : celle d’Oto qui résonne pendant l’amour et les trajets en voiture, celle de Yūsuke qui se montre directive et précise lorsqu’elle s’adresse aux acteurs, bien plus rare en dehors du travail, celle enfin de Misaki, dont le mutisme initial disparaît à mesure qu’elle est amenée à se dire, à mesure que se compose entre elle et son passager un vivre-ensemble. Au cœur du long métrage se trouvent donc, comme dans toute l’œuvre du cinéaste, des rituels intimes propices à l’éclosion de la parole, des espaces d’immobilité apparente qui font advenir l’humain dans un langage secret alors que rien ne paraît se passer ; une parole qui serait la parole pure, originelle, hors du jeu – voilà pourquoi Yūsuke interdit à ses acteurs les intonations factices et autres tentatives d’appropriation. Lire pour dire, seulement dire. Ces espaces langagiers (véhicule rouge, salles de travail et de spectacle, chambre à coucher) se voient aussitôt cultivés et par le film et par les personnages, ils obéissent à une nécessité qui, quand elle est perturbée par un retard ou un imprévu, engendre de la frustration.

    Règne au cœur de Doraibu mai kâ une alchimie de la parole : du rien naît la chose, du lit d’hôtel vidé de son amante naît l’inspiration, d’Hiroshima naît une relation indéfinissable parce qu’elle ne se raconte pas directement, parce qu’elle est, à son tour, déléguée par l’intrigue théâtrale. Ryūsuke Hamaguchi a parfaitement saisi l’essence du théâtre et de l’art, il déjoue le piège de la projection pure de l’artiste (entendu comme être biographique) dans ce qu’il crée : l’essentiel réside non dans l’individuel strict mais dans la translation, dans la médiation par autrui qui permet une déconstruction et une reconstruction collective. La voiture en est une puissante métaphore, caisse de résonnance de cette polyphonie à l’œuvre. Un immense film, d’une intelligence et d’une maîtrise visuelle et tonale précieuses.
    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Un très beau film, à l'esprit japonais, tout en subtilité et délicatesse. Beaucoup de lenteur dans l'action et dans le choix des plans, avec la saveur de l'intelligence et le plaisir de laisser le spectateur entrer dans l'histoire pour en comprendre les ressorts.
    Pour autant, la beauté du film tient essentiellement au roman de Murakami que le réalisateur suit au cordeau. C'est une belle adaptation, mais une adaptation plus qu'une création. Ainsi, l'idée géniale de mise en abyme durant les répétitions d'Oncle Vania vient du roman. Toutefois, Riyusuke Hamaguchi a sû glisser son interprétation de l'oeuvre en insistant sur la voiture, cet objet secondaire qui permet pourtant d'aller d'un point à un autre, d'avancer, seul au volant ou avec un(e) autre... en acceptant de se laisser conduire. Un road-movie de l'intime. Intelligent et émouvant.
    kyu f
    kyu f

    78 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2021
    pas mauvais . drive my car reste un film très "japonais" dans sont acting , sa réalisation ... mais n'en n'est pas moins intéressant pour autant . bien écrit , bien joué et bien contruit . sur 3H on ne s'ennui pas , même durant certaine scene de 10 minute de dialogue ou de plan séquence . très prenant c'est une pépite japonaise a voir cette année
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2023
    Assez surpris de Drive My Car, je m'attendais peut être à un film qui essaie plus de taper dans l'émotion mais ce n'est pas trop le cas. On est en fait clairement face à une sorte de film qui retrace une partie de la vie d'un artiste comme si c'était une fresque. On le suit au quotidien, et c'est ce qui fait à la fois la plus grosse qualité et faiblesse de l'oeuvre : d'un côté, on est tellement derrière lui qu'on le comprend parfaitement et les quelques moments d'émotions fonctionnent parfaitement, mais de l'autre, on sent quand même que le film dure presque 3h et certaines scènes sont clairement dispensables. J'ai quand même passé un bon moment devant Drive My Car car les dialogues sont très bien écrits et m'ont complètement absorbé à plusieurs moments, mais oui si je devais lui reprocher une chose en particulier c'est sa lenteur qui provoque de l'ennui par moment.
    GéDéon
    GéDéon

    56 abonnés 453 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Avec ce long-métrage du réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi, couronné de l’Oscar du meilleur film international en 2022, on a le droit à une œuvre très cérébrale. Le destin croisé d’individus associés à la mise en scène d’une pièce de théâtre d'Anton Tchekhov donne lieu à de multiples réflexions. Les thèmes de la perte d’une personne chère, la culpabilité, l’amour, l’inspiration artistique, etc. foisonnent avec subtilité. Néanmoins, la durée du film (près de trois heures) se fait nettement ressentir. En particulier, les nombreuses séquences d’apprentissage de la pièce « Oncle Vania » pratiquée en diverses langues (dont le langage des signes) qui hachent les propos pourtant intéressants. Bref, un long cheminement spirituel au pays du soleil levant.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2021
    Le film est long, lent, car il faut prendre son temps pour aller percevoir l’essentiel et les non-dits. Se déroulant dans l’univers du théâtre, il en épouse certains codes et, surtout, l’importance des dialogues. Ceci dans des univers restreints, où les rares plans larges ont pour seule fonction d’accompagner les trajets de la voiture. D’une grande humanité, il est extrêmement bien écrit, et tous les éléments, même furtivement évoqués ou montrés, se recoupent intelligemment. Peut-être les scènes de répétition, qui participent à établir un réseau de correspondances entre la pièce de Tchékhov et le vécu des personnages, sont-elles un peu… répétitives. La dernière heure, qui ambitionne, par les évènements et révélations qu’elle contient, de gagner en intensité, perd en même temps de ce mystère, de cette finesse et de cette subtilité qui caractérisaient le film jusqu’alors. Elle se clôt toutefois sur une magnifique conclusion, les différentes résiliences faisant un dernier écho au texte du grand écrivain Russe.
    SB88
    SB88

    15 abonnés 1 036 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2024
    3 heures pour un film lent, trop lent. Il y a bien un peu de subtilités. Je pensais que le film allait se réveiller spoiler: quand l'homme découvre la tromperie de sa compagne
    - mais non ! Tout reste plat spoiler: et des dialogues interminables dans la voiture
    .
    J'ai perdu 3 heures de ma vie ! C'est d'après une nouvelle !? Quelle blague ! Où est la chute ?
    2,3/5
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